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Israël lâché par ses alliés
Publié dans L'Expression le 20 - 07 - 2013


La situation au Moyen-Orient prend une nouvelle tournure. Israël est lâché par ses deux plus importants soutiens que sont les Etats-Unis et l'Union européenne. Pendant que John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, est dans la région pour faire avancer le processus de paix, le président américain, Barack Obama, accentue la pression sur Benyamin Netanyahu pour l'amener à s'asseoir à la table des négociations avec les Palestiniens «le plus tôt possible» lui a-t-il dit au téléphone, jeudi dernier. Ce qui, diplomatiquement, veut dire «il faut arrêter de nous faire perdre du temps». Ce qui veut dire aussi que le principe de la reprise des négociations avec les Palestiniens sur la base des frontières de 1967 et de la reconnaissance de deux Etats, est ferme et non révisable. Dans le même temps, l'Union européenne a publié, hier, «les lignes directrices» adoptées le mois dernier et qui excluent les territoires occupés de tous les accords de coopération existants entre l'UE avec Israël. Sur le plan financier c'est un désastre pour l'Etat hébreu. C'est la première fois dans l'histoire que les Etats-Unis et l'Union européenne font bloc contre Israël. Le principal quotidien israélien, Yediot Aharonot, admet que «l'initiative européenne a été coordonnée avec l'administration américaine» pour amener le gouvernement Netanyahu à la table des négociations. Un autre quotidien, Haaretz, trouve carrément «que la patience des gouvernements européens à l'égard d'Israël est à bout» et que le «moment de vérité approche». «Le gouvernement israélien doit décider s'il est prêt à continuer de mettre en péril l'avenir du pays», se demande ce journal. Visiblement, le gouvernement israélien continue d'utiliser le double langage. Des médias à la solde du sionisme titrent que ce sont les Palestiniens qui ne sont pas d'accord sur la reprise des pourparlers. Ou sur «l'échec de la médiation de Kerry». Pendant que le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Zeev Elkin, déclare à la radio que «Même ceux qui soutiennent la solution de deux Etats devraient admettre que la reconnaissance des frontières de 1967 a quelque chose de suicidaire» pour Israël. Donc et officiellement, Israël n'accepte pas l'existence d'un Etat palestinien et de plus ne compte pas revenir à ses frontières de 1967. Alors, qui fait échec aux négociations? La réponse est donnée toujours par Elkin qui déclare qu'Israël «n'accepte pas de diktat de l'extérieur». L'Etat hébreu ne veut d'aucune médiation d'où qu'elle vienne. Il préfère continuer à user et abuser du double langage. Faire traîner les choses comme il l'avait fait avec George Bush qui, au terme de ses deux mandats, n'est pas parvenu à faire asseoir les Israéliens à la table des négociations. Car, pendant que Shimon Peres, le président israélien, tentait d'infléchir la position de l'UE (les ambassadeurs à Tel-Aviv ont même été convoqués), son gouvernement autorisait de nouveau, mercredi dernier, la construction de 720 logements de colons en Cisjordanie. Barack Obama semble avoir plus de cartes que son prédécesseur. Le temps des «alliés inconditionnels d'Israël» semble révolu. Le monde entier a fini par se rendre compte de la mauvaise foi des dirigeants israéliens qui ne veulent pas de la paix parce qu'il leur fallait conquérir encore des territoires. Donc la guerre. Impossible dans ce cas de croire à leurs discours. A l'inverse, le plan de paix présenté par la Ligue arabe en 2002 implique 57 nations arabo-musulmanes à tel point que John Kerry insiste pour que les Israéliens saisissent cette main tendue. Le secrétaire d'Etat est optimiste. Il a décidé de prolonger son séjour dans la région. Tout laisse croire que la leçon du projet d'Annapolis en 2007 a été bien apprise par les Américains. Ce qui explique la nouvelle tournure que prend la situation dans la région. C'est bon signe!

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