Pour revenir à la rencontre de la Cicb, deux points ont été retenus à l'ordre du jour. Prévue initialement à 10h, les travaux du conclave extraordinaire de la CIC Béjaïa n'ont pu commencé, hier, qu'en début de l'après-midi en raison non seulement des conditions climatiques (neige abondante en Kabylie), mais aussi d'une vive tension entre les délégués des archs et quelques personnes prétendant être les représentants des archs de Tazmalt. Alors que les délégations communales commençaient à arriver sur les lieux de la rencontre, un groupe de citoyens, que les observateurs locaux définissent comme des élus FFS et des comités de villages, intimèrent l'ordre aux hôtes de la coordination locale, «de quitter les lieux» et qu'«il n'est pas question de la tenue de cette rencontre». En fait, ce sont les mêmes personnes qui avaient récemment rendu publique une déclaration déniant «toute représentativité et légitimité aux délégués» de la coordination locale affiliée à la Cicb. Ne cédant aucunement à la pression, les représentants des archs de Tazmalt, dont Fateh Redjdal, engagèrent des pourparlers avec les contestataires dont la détermination était clairement affichée. Finalement, ils réussirent à les convaincre, mais non sans avoir à fournir un véritable arsenal d'arguments. Ce n'est qu'après que les travaux furent ouverts en présence d'une dizaine de communes. Les fortes chutes de neige en Kabylie y sont pour beaucoup dans cette faible participation. Ali Gherbi aurait informé ses pairs de son absence en raison d'un décès, mais dans l'après-midi, certaines sources avançaient la tenue d'une rencontre du CSC d'El-Kseur élargie aux représentants de partis politiques pour débattre de la présidentielle du 8 avril. Pour revenir à la rencontre de la Cicb, deux points ont été retenus à l'ordre du jour. Le premier avait trait à l'information. Toutes les coordinations présentes s'étaient succédé pour informer la plénière de la situation générale dans les communes respectives. A l'heure où nous mettons sous presse, les dix délégations débattaient des modalités techniques du rejet du scrutin du 8 avril. Aussi est-il question de la campagne d'affichage, du planning de sorties sur le terrain pour la sensibilisation des citoyens, et enfin d'une action d'envergure le jour de la clôture de la campagne électorale officielle.