La première manche du duel à distance entre le Paris-SG et Monaco, les deux superpuissances financières de la L1, a nettement tourné à l'avantage des Monégasques. Monaco, Lyon et Marseille ont posé leur empreinte sur le Championnat de France grâce à des succès probants dès la 1re journée alors que le champion parisien, tenu en échec à Montpellier (1-1), a eu du retard à l'allumage. La première manche du duel à distance entre le Paris-SG et Monaco, les deux super-puissances financières de la L1, a nettement tourné à l'avantage des Monégasques. Alors que les Parisiens sont apparus sans jus et encore loin de leur forme physique optimale à Montpellier, vendredi dernier, Monaco a fait une grosse impression à Bordeaux (2-0), samedi, et a confirmé qu'il serait un rival très sérieux pour le tenant du titre. Au contraire des vedettes parisiennes, encore en rodage, les stars de la Principauté, à commencer par le Tigre Falcao, ont fait voler en éclats la défense girondine. Le Colombien a ouvert son compteur français d'entrée et prend déjà une petite longueur d'avance au classement des buteurs sur Zlatan Ibrahimovic, seulement passeur vendredi, et Edinson Cavani, qui s'est contenté d'un gros quart d'heure de jeu à La Mosson. Mais il ne faudra pas sous-estimer Lyon, qui n'a pas autant d'argent que Paris et Monaco mais semble bien décidé à ne pas jouer les faire-valoir. Malgré le départ forcé de ses gros salaires, le président Jean-Michel Aulas peut toujours compter sur son centre de formation dont deux anciens membres émérites, Alexandre Lacazette (doublé) et Clément Grenier (passeur et buteur), ont martyrisé les malheureux Niçois, écrasés 4-0. Autre motif de satisfaction, Yoann Gourcuff, dont les émoluments (500.000 euros mensuels) constituent un boulet pour l'Olympique lyonnais, est sorti de sa torpeur avec un magnifique coup franc et deux caviars. Après 3 années de souffrance à Lyon, l'ancien Bordelais pourrait être la bonne surprise de l'équipe de Rémi Garde, à moins que sa résurrection ne persuade un éventuel acquéreur, au grand soulagement d'Aulas. Marseille a également réussi un festival à Guingamp avec notamment un doublé de sa recrue Dimitri Payet (3-1) et affiche déjà une belle forme. Au rayon des premières, René Girard (Lille) et Philippe Montanier (Rennes) s'en sont bien sortis à domicile face à Lorient (1-0) et Reims (2-1). Le baptême du feu a en revanche mal tourné pour Fabrizio Ravanelli. Penna Bianca a eu beau se démener sur son banc de touche, Ajaccio n'a rien pu faire contre Saint-Etienne et Brandao (1-0), pourtant orphelins de Pierre-Emerick Aubameyang parti à Dortmund. La fête a été belle aussi à La Beaujoire pour le retour de Nantes parmi l'élite après 4 ans de purgatoire en L2. Les Nantais ont facilement disposé de Bastia (2-0), gâchant les retrouvailles de Mickaël Landreau avec son club formateur. Enfin, le match Valenciennes-Toulouse (3-0) a été le théâtre d'une grossière erreur d'arbitrage. A la 34e minute, le directeur de jeu, Stéphane Jochem a sifflé un penalty pour une faute de Yago sur Grégory Pujol et a adressé un carton rouge au défenseur toulousain. Mais après quelques minutes d'hésitation, l'officiel a changé d'avis et demandé à son coéquipier Spajic de quitter la pelouse. M.Jochem, qui dirigeait sa première rencontre en L1, a reconnu son erreur et va transmettre un rapport complémentaire à la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP).