Agissant sur la base de renseignements fournis par des citoyens, les services de sécurité chargés de la lutte antiterroriste ont, selon des sources crédibles, lancé jeudi dernier, une importante opération de poursuite près d'Aïn Kachra sur les traces d'un groupe armé du Gspc. Selon les mêmes sources, le groupe serait composé d'une douzaine de terroristes activement recherchés. Ces individus avaient précédemment perpétré un rackett au lieu dit Aïn Rouibah, localité située entre Aïn Kachra et Tamalous. Les habitants de la région se sont plaints d'avoir été encore une fois, délestés de leurs biens: nourriture, argent, huile surtout, couvertures et plusieurs produits alimentaires, sous la menace des armes. Les douze terroristes, indiquent nos sources, se sont terrés, après leur forfait au lieu dit H'djr El Mafrouche. Actuellement, ils se dirigeraient vers les denses maquis de Béni Oulbène. Cependant, les forces de sécurité chargées de l'opération, seraient sur le point de rattraper le groupe terroriste au niveau d'un ravin profond de 20 m. Ce lieu serait un passage obligé pour les terroristes. Les forces héliportées pourraient, selon les mêmes sources, intervenir à tout moment. Il y a lieu de rappeler, qu'au niveau de ces régions, ce sont les groupes de Laâraje alias Ali Moussa, Belgharnat, Abd El-Madjid alias El Afghani, B'skri Ryad alias Lachgar et un certain Youcef El Ouahrani qui y activent. Par ailleurs, du côté de Jijel, une autre opération de poursuite vient d'être lancée par les services de sécurité sur les traces d'un groupe armé à Béni H'bibi, située au sud d'El Milia. Un fief des islamistes, sis à quelques kilomètres de la daïra d'El Ancer, un passage habituellement emprunté par les terroristes pour regagner Bordj L'thar connu pour ses nombreuses caches. Selon toute vraisemblance, il s'agit du groupe du tristement célèbre Salah Zelbah alias El Balafré, qui vient de réapparaître. Selon nos sources, ce criminel a été identifié par leshabitants d'Ouled Chbana en compagnie de huit terroristes. Pour rappel, El Balafré a été condamné à perpétuité, par contumace, par la Cour d'assises de Constantine en 2000.