L'avion américain Doomsday Plane en Turquie Depuis hier l'US Air Force a déployé à Inçirlik, Turquie (située à douze kilomètres à l'est de la ville d'Adana) des éléments (...) servant de support aux opérations de l'Otan, son «Doomsday Plane». Si la guerre en Syrie sera lancée, elle risque de déclencher une attaque nucléaire de grande envergure, en raison de la présence dans la région de trois puissances nucléaires: les Etats-Unis, Israël et bien sûr la Russie. C'est essentiellement pour cette raison que les Américains ont envoyé selon un site de défense russe, de façon préventive, des équipements et des systèmes jamais utilisés lors des conflits précédents, pas même lors des guerres du Golfe. Des systèmes offensifs qui peuvent même résister à une attaque nucléaire et assurer la survivance des communications et des systèmes de surveillance de l'armée US, durant plusieurs mois. Depuis hier l'US Air Force a déployé à Inçirlik, une base aérienne de Turquie située à douze kilomètres à l'est de la ville d'Adana - des éléments de l'United States Air Forces en Europe et servant de support aux opérations de l'Otan - son «Doomsday Plane», (l'avion de la fin du monde en anglais), qui est conçu pour permettre au Potus (nom de code du président US), au secrétaire à la Défense et aux chefs militaires américains de «conduire» une guerre nucléaire à partir des airs. Le Boeing E4B Noac a comme principales qualités de résister à l'impulsion électromagnétique générée par une explosion atomique tout en conservant ses capacités de communications. Ce poste de commandement aérien a la possibilité d'émettre sur toutes les fréquences possibles, sur l'ensemble des satellites militaires et commerciaux de télécoms ainsi que sur Internet via la voix sur IP. Il a également la capacité d'établir des liaisons radio avec les sous-marins nucléaires en immersion et donner ou relayer l'ordre de tir atomique des Icbm. Son utilisation sur le terrain des opérations signifie clairement qu'il existe une volonté américaine de se préparer à une «attaque» atomique par l'utilisation d'armes électromagnétiques par l'Armée arabe de Syrie, ou d'autres armées alliées comme la Russie. Cette hypothèse a été confirmée par le récent lancement de missiles en Méditerranée détectés mardi matin par la Russie et qui s'inscrivait dans le cadre d'un exercice militaire israélo-américain. Les tirs de missiles, de type radars Ankor, ont été menés depuis la Méditerranée et depuis une base militaire dans le centre d'Israël, ont précisé les médias. Par ailleurs a été aussi évoquée, selon des sources médiatiques spécialisées en défense, la possible arrivée en Turquie d'un WC-135C, avion qui permet de détecter les particules radioactives dans l'atmosphère. La présence de ces deux bâtiments américains de technologie de pointe en Turquie peut présager d'une guerre nucléaire de grande envergure. Si la Syrie ne dispose pas d'armes nucléaires, il n'est pas exclu que les Russes et même les Iraniens qui disposent de la technologie nucléaire civile puissent alimenter les missiles S 300 et s'en servir pour faire face à d'éventuelles attaques américaines ou israéliennes. A cela s'ajoute une guerre chimique confirmée et une guerre militaire généralisée dans une région de la Méditerranée, encore bleue et très calme pour le moment.