Hier, le siège de l'APC de Aïn Turk relevant de la daïra de Bouira était bloqué par une contestation menée par les habitants de la commune. Ce mouvement de protestation vient après celui qui aura caractérisé la commune d'Ahl El Ksar au sud-est et qui s'est soldé par l'arrestation de 10 jeunes. La cause de l'action à Aïn Turk reste, selon une source proche de l'exécutif, la liste des bénéficiaires de logements sociaux et celle du programme de résorption de l'habitat précaire. Les contestataires rejettent les listes qui comprendraient des personnes n'ouvrant pas droit. L'autre grief reproché aux responsables reste l'exigüité du service de l'état civil qui n'arrive pas à contenir l'important flux dû en partie aux inscriptions à l'occasion de la rentrée scolaire. La contestation s'est faite dans le calme à l'opposé d'Ahl El Ksar qui a vécu, lundi, une journée de trouble et de dépassements amplifiés par certains écrits. «Les auteurs du caillassage du cortège du wali sont des casseurs venus se mêler à la foule qui revendiquait des droits», nous dira un natif de la région. La situation de pression au niveau de la commune de Aïn Turk était ressentie depuis l'installation de l'exécutif communal quand une alliance entre le FLN, le FFS et le RND a éjecté le MPA de la présidence de la commune alors que cette formation avait acquis le plus grand nombre de sièges.