L'USM Alger n'a pas réussi à avoir le dernier mot face aux Sanafir de l'antique Cirta. Avant-hier en match avancé de la 7e journée du championnat professionnel de Ligue 1, les Rouge et Noir de Soustara accueillaient les Vert et Noir de l'antique Cirta. Une rencontre qui s'est finalement achevée sur un goût empreint de beaucoup d'amertume et aussi de regrets dans le camp usmiste. Le dernier match nul concédé avant-hier par les coéquipiers de Ferhat dans un stade Omar-Hamadi de Bologhine très garni, a sérieusement contrarié le coach Rolland Courbis. Il est vrai que sur le plan mathématiques, le 1 à 1 auquel ont été contraints les Rouge et Noir chez eux par les Sanafir du CS Constantine, est considéré aujourd'hui à juste titre comme une mauvaise opération. Il est vrai que l'USM Alger s'est vu offrir une belle occasion pour engranger trois points supplémentaires, et aussi l'opportunité de figurer parmi les ténors les mieux placés du moment en tête du championnat. Mais une fois de plus, les gars de Soustara ont encore déchanté, après avoir pourtant crû d'entrée de jeu, réussi enfin à faire rapidement vaciller la citadelle clubiste, notamment dès la première minute de jeu. Le but éclair inscrit par le jeune Chetal, sous les yeux du sélectionneur national, aurait dû, en principe, donner des ailes aux Rouge et Noir. Mais bizarrement, le onze aligné par Courbis, et dans lequel manquaient à l'appel Khoualed, Koudri et Djediat, a subitement reculé dans son camp. Au sein d'une défense usmiste dans laquelle Rabie Meftah était visiblement mal à l'aise en occupant pour la première fois l'axe central aux côtés de Chafaï, les Rouge et Noir ont rarement réussi à soigner leur relance. El Orfi et surtout Bouchema n'ont jamais su trouver leurs attaquants. D'ailleurs, les Gasmi, Chetal, et notamment le Malgache Andria, ont beaucoup plus évolué loin de la cage constantinoise gardée par le portier international Mohamed Cédric. Tout au long de la première mi-temps, les camarades de Benmoussa ont beaucoup plus joué dans leur camp, et perdu un nombre incalculable de ballons au niveau du milieu de terrain. Ce qui a permis aux Sanafir du CSC de revenir progressivement dans la rencontre. Les Rouge et Noir allaient d'ailleurs finir par se laisser surprendre tout juste avant la pause, sous la forme d'une balle anodine, sous les yeux d'une défense algéroise qui avait visiblement au départ mal joué le hors-jeu, et qui a permis à Boulemdaïs de niveler la marque. Selon les dires du coach Rolland Courbis, le but constantinois était entaché en réalité d'un hors jeu très flagrant. Mais visiblement, l'arbitre international Haïmoudi a préféré suivre totalement son arbitre assistant. Après coup, Rolland Courbis devait nous confier lors de sa conférence de presse d'après- match, que son équipe a encore malheureusement joué de malchance sur le plan de l'arbitrage et que sur le vu de la production de ses joueurs en seconde mi-temps, l'USM Alger méritait de l'emporter. Il est vrai qu'au cours du second half, les Rouge et Noir se sont procuré plusieurs occasions en or, devant des Constantinois qui avaient de leur côté, carrément préféré rester dans leur camp. La défense des Sanafir au sein de laquelle veillaient au grain Adel Maïza, Boulahia, N'Gomo et consorts, a parfois tremblé, mais sans jamais perdre son sang-froid. Il était clair que les Sanafir du CSC allaient opter pour une stratégie de jeu qui finirait par sérieusement gêner les Rouge et Noir. Au final, au terme d'un match très décousu, les gars de Soustara ont encore perdu deux nouveaux points, au moment où les Rouge et Noir vont jouer de manière consécutive en déplacement, d'abord face au MC El Eulma, puis contre l'ASO Chlef. Mais une fois de plus, l'USM Alger n'a pas réussi à avoir le dernier mot face aux Sanafir de l'antique Cirta.