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Rien ne va plus au complexe d'El Hadjar
LES TRAVAILLEURS MENACENT DE BRÛLER LE BUREAU SYNDICAL
Publié dans L'Expression le 22 - 10 - 2013


Ça chauffe à El Hadjar
Refusant l'installation d'un bureau syndical imposé par l'union locale de l'Ugta Sidi Amar, les employés du complexe sidérurgique menacent de recourir à la force.
Plus encore, la masse salariale concernant les 4000 travailleurs de l'usine sidérurgique d'El Hadjar menace de mettre le complexe à feu et en cendres, au cas où le bureau syndical imposé par l'union locale de l'Ugta de Sidi Amar et approuvé par l'Union de wilaya, venait à mettre les pieds dans le bureau appelé communément Baraqua. Dans ce climat très tendu qui caractérise le rassemblement opéré par les travailleurs de l'usine, on scandait «à bas la mafia!».
Dans la coulée de cette furie, les employés se sont demandé comment est-ce possible que Mohamed Esseghir Azzedine chauffeur sans qualification et sans niveau, connu surtout pour ses antécédents négatifs, peut-il être nommé secrétaire général du syndicat d'une entité de la taille du complexe d'El Hadjar. Au moment où nous mettons sous presse, la situation se dirige vers une explosion dont les conséquences démesurées, notamment après la décision prise avant-hier, dimanche, par la direction générale d'ArcelorMittal, après une réunion tenue avec le nouveau SG et les membres du bureau syndical parallèle, hier au siège de la direction qui s'est résumée avec «reconnaissance de la légalité du nouveau bureau syndical».
Une décision prise selon une source interne à la direction sous la pression. Sur la légalité et l'habilitation de l'union locale de l'Ugta, sous l'égide de l'Union de wilaya quant à la mise en place d'un nouveau syndicat d'entreprise, selon les informations de certains cadres hautement placés dans le complexe, «H'Marnia doit légaliser sa qualité de SG de l'Union de wilaya Ugta dont le mandat a expiré depuis plus d'une année». Toujours selon nos sources «le comportement négatif de certains cadres des structures de l'Ugta est aussi responsable de cette situation. Ils ont servi d'éclaireurs pour les retraités et les refoulés du Parlement et sa mafia.
Cela fait deux ans que l'ex-député préparait son retour à Arcelor, soit en tant que SG, soit en tant que sous-traitant. C'est dire qu'il ne veut, ni lui, ni les tentacules de sa mafia laisser passer l'opportunité de brader les 763 millions de dollars, montant de l'investissement», devaient préciser nos sources. Par ailleurs, le SG Daoud Kechichi ainsi que les 29 représentants des ateliers de l'usine ont tenté de comprendre la déviation du comportement de la direction d'ArcelorMittal à 180°, les mêmes propos leur ont été avancés «nous avons été soumis à de fortes pressions». Au terme de la décision prise par la direction générale par intérim d'ArcelorMittal, il a été mis fin aux fonctions de Daoud Kechichi et des membres du bureau syndical, et reconnu l'habileté des nouveaux élus syndicaux. Une situation qui n'a fait que doser la poudrière qui frôle l'explosion à tout moment.
Déplacés sur les lieux pour constater le développement de la situation, les organes de presse, entre autres L'Expression, ont été interdits d'accès au complexe, imposant ainsi un black-out sur la situation. Observant un sit-in, les 4 000 travailleurs du complexe se sont dit déterminés à recourir aux moyens forts pour faire réagir les sphères de la tutelle, le ministre de l'Industrie et la Centrale syndicale en l'occurrence. Dans ce sens, les travailleurs, scandant les valeurs syndicales nationales et les sacrifices de feu Benhamouda. «Sidi Saïd n'a pas été de la grandeur de Benhamouda pour protéger les acquis des travailleurs, on se demande pourquoi il garde le silence tout autant que Amara Benyounès, ministre de l'Industrie, face à ce qui se trame dans le complexe» se sont demandé les employés.
Selon certaines informations concordantes, la pression exercée sur la direction générale quant à la reconnaissance de la légalité du bureau syndical imposé par l'union locale de l'Ugta, aurait été dictée par les hautes sphères de l'Etat. Un silence intrigant qui, selon des observateurs, n'est autre que l'arbre qui cache la forêt. La forêt de la mafia industrielle qui s'est autoproclamée un Etat au sein de l'Etat algérien.
Pour l'heure, la situation laisse prévoir l'explosion d'une poudrière surtout face à la grogne des travailleurs qui, soutenant leur représentant officiel Daoud Kechichi, menacent de mettre le complexe à feu et le réduire en cendres si le bureau syndical imposé par l'Union locale de l'Ugta n'est pas stoppé.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que les employés du complexe ont décidé dans un premier temps d'investir la rue, demain, pour faire appel au premier magistrat de l'Etat, le président de la République, avant de radicaliser leur mouvement en recourant aux moyens les plus forts.


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