L'association des parents d'élèves de l'école primaire Larbi-Tebessi de Bouira a organisé un sit-in devant l'entrée de cet établissement hier entre 7h45 et 8 h15. Les parents ont retenu leurs enfants pour protester contre l'insécurité qui règne autour des établissements en général et cette école dont l'entrée donne sur une voie très fréquentée. A l'origine de ce mécontentement, un accident qui a failli coûter la vie au jeune écolier S. Aimen. Les faits remontent à jeudi dernier quand, à 12h40, le jeune écolier a été percuté par une voiture. La victime évacuée à Tizi Ouzou souffre d'une fracture du fémur et de plusieurs autres blessures qui le priveront d'école pour au moins trois mois. Même si les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif consistant en la présence des policiers devant les enceintes éducatives, la mesure demeure insuffisante. Des jeunes chauffards abusent de la vitesse et mettent en péril la vie des élèves. «Les voies à proximité des écoles doivent être dotées de ralentisseurs» propose un parent. Concernant cette école particulièrement, il est plus qu'utile de fermer à la circulation un côté de la voie surtout que le lieu reste très exigu. Les enfants sont exposés à chaque rentrée ou sortie à un réel danger. Un peu plus loin et sur l'avenue des Frères Boussendala où sont recensés plusieurs établissements comme l'Ecole des jeunes sourds, le CEM Khidder, le lycée Seddik-Benyahia, les ralentisseurs avaient été retirés suite à la visite d'un haut responsable. Malgré les maintes réclamations et à ce jour, ces ralentisseurs de vitesse n'ont pas été remis. Le cri de détresse des parents doit être suivi de décisions parce qu'il s'agit de la vie de milliers d'innocents. L'accident du jeune Aimen est là pour rappeler aux responsables qu'ils sont les garants de la sécurité de ces enfants.