Lors de la venue d'un haut responsable à Bouira, le directeur général de la Sûreté nationale pour ne pas le citer, des ralentisseurs situés sur l'itinéraire que devait emprunter ce haut cadre de l'état avaient été supprimés. Depuis le boulevard qui relie le siège de la Casnos au rond point du lycée Seddik Benyahia en passant par la daïra, l'école des jeunes sourds-muets et le CEM Khidder-Mohamed est devenu très dangereux. La preuve a été faite samedi dernier en début de soirée quand un enfant de huit ans a été percuté par un chauffard. L'enfant dont l'état a suscité un transfert vers Tizi ouzou jouait à l'entrée de sa cité de résidence. La victime qui souffre d'une fracture crânienne et d'une hémorragie est toujours en observation au CHU de Tizi Ouzou. Oter les ralentisseurs pour les besoins d'une visite officielle reste un geste de mépris à l'égard des milliers d'enfants qui, quotidiennement empruntent ces artères pour rejoindre les écoles. Même si pour certains, le recours à ces «dos d'ânes» qui ressemblent plus à des monticules dans certains cas, n'est pas la bonne solution, elle reste l'unique alternative pour sauver des vies des griffes de chauffards et d'inconscients au volant.