«Les résultats positifs obtenus ces dernières années au plan de la sécurité du citoyen seront renforcés davantage grâce aux importants moyens mobilisés par l'Etat pour offrir aux populations le plus haut degré de quiétude et de sécurité», a déclaré hier à Annaba, le ministre d'Etat, ministre l'Intérieur. «La sécurité du citoyen et de ses biens, où qu'il se trouve, et la préservation de la stabilité du pays, constituent la priorité de la feuille de route adoptée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales», a déclaré M.Belaiz. «L'atteinte de cet objectif ne relève pas de la seule responsabilité de l'Etat mais implique aussi la mobilisation et la contribution des citoyens eux-mêmes, qui doivent assumer leurs responsabilités dans la vie publique», a souligné le ministre d'Etat, avant d'annoncer la réservation, au titre de la nouvelle loi de finances, de 20.000 postes budgétaires pour le renforcement des effectifs de la Sûreté nationale à travers le pays. «La feuille de route prévoit également l'ouverture des portes de l'administration locale aux citoyens et la promotion de canaux de concertation et de communication», a également souligné M.Belaiz. Après le récent mouvement partiel, le nouveau ministre de l'Intérieur a annoncé qu'un vaste remaniement dans le corps des walis sera opéré en juin prochain. M.Belaiz qui s'exprimait au cours de la cérémonie d'installation du nouveau wali de Annaba a indiqué que «le critère fondamental pour l'évaluation des performances de l'administration et de ses responsables sera la prise en charge des préoccupations citoyennes». Il a annoncé dans ce contexte la réactivation de l'inspection générale du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Evoquant les PCD (plans communaux de développement), Tayeb Belaiz, cité par l'APS, a insisté sur la place qui revient au contrôle, au suivi sur le terrain et à l'évaluation rigoureuse des performances des responsables. Il a par ailleurs estimé «nécessaire d'opérer d'une manière urgente et rationnelle une révision des documents d'état civil exigés des citoyens qui doivent être libérés des charges bureaucratiques». Selon lui, l'administration algérienne est «en passe d'annuler 90% des documents exigés sans pour autant violer les lois en vigueur dans le pays».