12 communications soit 19 h de débat, 12 experts nationaux et internationaux, 130 opérateurs venus des quatre coins du pays une participation de l'ambassade d'Espagne. Près de 40 étudiants de l'Ecole nationale supérieure du tourisme, plus de 60 établissements hôteliers représentés, une participation renforcée de l'ONT- L'Onat et le TCA et de la Fédération nationale des hôteliers, avec une médiatisation exceptionnelle et des agences de voyages, notamment celles de Annaba tel est le bilan chiffré des premières journées marketing hotelier que la société RH. International Communication a organisé les 27 et 28 octobre sous le patronage du ministre du Tourisme et de l'Artisanat avec une contribution très remarquée de la SGP Gestour. Le marketing hôtelier s'est donc fait une belle pub et a tenté tout en provoquant des débats qui ont mis sous les projecteurs les différents aspects qui font du marketing le parent pauvre des stratégies de communication.. Tout a été dit ou presque, les chiffres communiqués par le président de la Fédération algérienne des hôteliers et non pas par le ministère du Tourisme signale que le flux touristique est passé de 175.000 touristes en 1999 à 2,5 millions de touristes en 2011. Il ajoutera que le parc hôtelier algérien n'excède pas les 1200 hôtels (98.000 lits). Ces chiffres prendraient du poids d'ici à l'horizon 2015, avec les 763 hôtels qui seront réceptionnés (86.000 lits). Parmi les intervenants, on retiendra celle de Lorent Allias et Gael qui ont proposé un voyage sur ce que sera demain l'hôtellerie à l'ombre d'un marketing bien respecté Les conférenciers de L'Onat, de l'ONT ou encore de Noredine Lazeregue ont alerté les participants sur les conséquences d'un marketing non respecté. Tout comme Gérald Chartier, expert marketing hôtelier qui a évoqué en fin de journée le Marketing 2.0 et les réseaux sociaux pis encore, dans la soirée Nadjid Ouzeghla, Manager de l'agence de communication Simrise qui évoque le besoin de communiquer pour réussir. Ce qu'a d'ailleurs voulu rappeler M.Chaoui du directoire de la SGP Gestour, chargé de la promotion et du marketing. Il s'est interrogé sur la vision des pouvoirs publics, qui trompe et donc nous-mêmes sommes coincés j'allais dire handicapés, que veulent-ils réellement? La vision est floue: on ne peut pas dire qu'il y ait une politique dans le domaine du tourisme, il n'y a pas de stratégie également. C'est maintenant que l'on commence à prendre conscience au niveau des décideurs que le tourisme est générateur de richesses et créateur d'emplois. Mais le terme est tellement galvaudé. On nous dit aussi que cela peut être une alternative aux hydrocarbures». À chaque fois qu'arrive un nouveau ministre, on recule l'horizon: cela fait 30 ans que je suis dans le tourisme, nous étions à l'horizon 2010, puis 2012, 2015 avec Rahmani 2025, et aujourd'hui on nous parle de 2030! Mais nous remarquons avec regret que l'échéance recule et qu'on recule, Au terme de ces journées, le président de la SGP Gestour a rappelé l'urgence de se mobiliser pour que le tourisme ne recule pas, on a tous cette responsabilité de veiller à ce qu'il ret-rouve sa place dans les espaces internationaux.