Plusieurs équipes n'ont pas bénéficié de l'appui des sociétés étatiques L'aide de l'Etat est toujours attendue par les responsables de clubs qui n'arrivent pas à maîtriser le sponsoring et ses tentacules. Si depuis le mois d'août dernier, la direction de la JSK et les dirigeants du groupe Cosider ont officialisé l'opération de sponsoring du groupe en faveur du club kabyle, suivie le 13 novembre dernier par le partenariat entériné par l'opérateur de téléphonie Mobilis avec quatre clubs de Ligue 1 le RC Arba, le CRB Aïn Fakroun, le MO Béjaïa et la JS Saoura, certains clubs n'ont toujours pas connu de concrétisation en la matière. On citera, entre autres, l'USM El Harrach, le CR Belouizdad. En effet, l'USMH négociait depuis longtemps, selon son président M. Laïb avec Air Algérie, mais rien de concret n'a été dévoilé jusque-là. Seulement, une bonne nouvelle pour les fans d'El Harrach qui voient ainsi l'opérateur de téléphonie, Nedjma qui vient de renflouer les caisses du club et Laïb commence donc à régulariser ses joueurs et même son staff technique qui attendent depuis fort longtemps la régularisation de leur situation. Par contre, le CR Belouizdad dont on avait dit que son futur sponsor, serait la Cnep-Banque, mais aux dernières nouvelles, cette dernière attend le feu vert du ministre des Finances pour la concrétisation de cette opération. Enfin, pour ce qui est du MC Oran, on a évoqué depuis fort longtemps la reprise du club par Naftal, mais rien n'est encore concrétisé chez les gars d'El Hamri. Ce qui a poussé le conseil d'administration (CA) réuni jeudi dernier, pour débattre de la situation et ainsi convenir de saisir le Premier ministre pour régler ce problème. Pourquoi le Premier ministre, et bien la réponse devrait se trouver dans ce petit rappel. Le gouvernement et par la voix de son premier responsable, M. Abdelmalek Sellal, avait annoncé que le groupe Cosider allait porter son aide à la JSK lors de sa visite à la Wilaya de Tizi Ouzou en juillet dernier. Et c'est ainsi que les délégations des deux parties se sont retrouvées au mois d'août pour signer cet accord. La délégation de la JSK était composée de Mohand Chérif Hannachi, président de la SSPA/JSK, Mellal Azeddine, Ali Doudah, Nassim Benabderrahmane, membres du conseil d'administration, Azeddine Aït Djoudi, entraîneur et Me Ali Ouali. De son côté, le groupe spécialisé dans les travaux publics a vu la présence du P-DG du Groupe, M. Lakhdar Rekhroukh, accompagné de MM. Bourdala, directeur général adjoint, Hadj Sadok, secrétaire général, Ziani, P-DG d'Alrem (Filiale de Cosider) et Boubekeur Yahia, directeur de l'audit au sein du groupe. Concernant le choix de la formule du partenariat avec la JSK, le P-DG de Cosider a fait savoir que son groupe a opté dans un premier temps pour le sponsoring préféré à l'actionnariat vu que l'entreprise n'est pas encore prête pour devenir un actionnaire dans le capital de la JSK. Et pas plus tard qu'il y a une quinzaine de jours, l'opérateur de la téléphonie mobile a choisi de nouveaux promus pour sa campagne de sponsoring, histoire d'aider sans doute les plus démunis d'entre les clubs de la Ligue 1 professionnelle. Il s'agit du RCA, du CRBAF, du MOB et de la JSS. La cérémonie solennelle de signature des contrats de partenariat s'est tenue mercredi 13 novembre, à l'hôtel El Aurassi, à Alger, en présence des présidents des différents clubs. Le P-DG de Mobilis a réitéré son engagement à promouvoir le football national. De ce fait, il a tenu à préciser que le soutien de Mobilis ne sera pas sous forme de sponsoring passif, mais plutôt un accompagnement sur l'infrastructure et les projets de développement des écoles pour la promotion et l'émergence des jeunes talents. Mobilis annonce également un nouveau contrat qui sera conclu dans les tout prochains jours, en l'occurrence le CSC qui devrait porter désormais lui aussi le logo de Mobilis. Ainsi, l'aide de l'Etat est toujours attendue par les responsables de clubs qui n'arrivent pas à maîtriser le sponsoring et ses tentacules. Or, il s'avère que l'Etat ne serait pas éternellement ce «pourvoyeur de sponsors». Reste donc aux responsables et ce, quels que soient leurs postes dans une SSPA de bien apprendre à trouver les sponsors et les partenaires pour renflouer leurs caisses et surtout régler les problèmes financiers qu'ils vivent au quotidien...