Nelson Mandela au siège de l'Entv en compagnie de Abdou B. et Ghozali Des journées de deuil national ont d'ailleurs été déclarées dans de très nombreux pays alors que les drapeaux sont mis en berne. La mort de l'icône de la lutte contre l'injustice, Nelson Mandela, a suscité une vague d'émotion à travers le monde entier. Des hommages ont été rendus à la hauteur de cette personnalité exceptionnelle. Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, a rendu hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, qui laisse, selon lui, un héritage de liberté et de paix au monde entier. «Il a fait plus qu'on ne peut attendre d'un homme», a déclaré le président des Etats-Unis au cours d'une brève allocution à la Maison-Blanche.«Il est parti aujourd'hui et nous avons perdu l'un des êtres humains les plus influents, les plus courageux et sincèrement bons qu'il nous a été donné de côtoyer sur cette Terre»,a-t-il poursuivi. Le président français François Hollande, qui s'est déclaré profondément bouleversé par la mort de Nelson a décidé la mise en berne du drapeau tricolore. «C'est toute l'humanité qui est en deuil. La France participe à ce deuil», expliquait avant-hier Jean-Marc Ayrault. Classiquement décidée et annoncée par le Premier ministre, la mise en berne du drapeau tricolore a cette fois-ci été demandée par François Hollande lui-même, qui «a voulu que ce message soit partagé par tous les Français». De son côté, le Premier ministre britannique, David Cameron a déclaré, qu' «une grande lumière s'est éteinte» après le décès de Nelson Mandela, ajoutant que le drapeau britannique allait être mis en berne devant son bureau à Downing Street. «Nelson Mandela était un héros de notre temps. J'ai demandé que le drapeau soit mis en berne», a-t-il précisé après la mort, jeudi soir, du premier président noir d'Afrique du Sud, Nelson Mandela, à l'âge de 95 ans à Johannesburg. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a également insisté sur la dignité et l'humilité de Nelson Mandela. «Nous devons nous inspirer de sa sagesse, de sa détermination et de son engagement pour nous efforcer de rendre le monde meilleur». La chancelière allemande, Angela Merkel, a estimé que le nom de Mandela restera pour toujours lié au combat contre l'oppression. «Nelson Mandela était convaincu que ce n'étaient pas la haine et la vengeance qui rendraient le monde meilleur, mais la réconciliation et le changement pacifique». En Asie, le président chinois Xi Jinping a salué «les extraordinaires contributions qu'il a apportées au développement de l'humanité», tandis que le Premier ministre indien, Manmohan Singh, l'a qualifié de «vrai gandhien», en référence au mahatmah Gandhi. La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a pleuré le décès de l'ancien président sud-africain, dont «l'exemple guidera ceux qui luttent pour la justice sociale et la paix dans le monde», a déclaré la présidente brésilienne, citée dans un communiqué officiel. Des hommages ont également afflué d'autres pays d'Afrique et de nations ayant connu la domination coloniale. En outre, les leaders politiques qui se presseront bientôt aux funérailles de l'ancien président, ont, eux aussi, rendu un hommage unanime.