Son enseignement porte sur l'environnement en général, la gestion de l'eau et des déchets. La signature solennelle des instruments juridiques établissant l'Institut des Nations unies d'Alger pour le Développement durable (UNU-Iradda), s'est déroulée hier à Alger sous la co-présidence du professeur David M.Malone, recteur de l'Université des Nations unies, sous-secrétaire général des Nations unies et Mohamed Seghir Babés, président du Conseil national économique et social (Cnes). Ainsi, l'Institut des Nations unies d'Alger pour le Développement durable (UNU-Iradda) a été bel et bien ouvert en Algérie suite à un long processus de négociations entre l'Institution onusienne et l'Algérie représentée par le Cnes. Lors de sa 60ème session tenue à New York les 21 et 22 novembre 2013, le conseil de l'Université des Nations unies a en effet adopté la résolution endossant la création de l'UNU-Iradda, avec siège à Alger. En visite depuis samedi à Alger, Malone s'est entretenu avec Babès sur l'examen et la détermination des modalités pratiques et opérationnelles d'implémentation de cet Institut à vocation universelle. Après la cérémonie de signature, à laquelle ont assisté des membres du Cnes et des agences du système des Nations unies, les deux responsables ont animé une conférence de presse conjointe pour clôturer la cérémonie officielle du lancement de cette importante institution onusienne en Algérie. L'après-midi devait être consacrée à peaufiner divers points de l'accord portant création de l'Institut qui devra être opérationnel dès l'automne prochain, soit à la fin 2014, avec les premières esquisses de travail de recherche qui y seront adjointes. Les premiers enseignements seront dispensés à cette date, ont affirmé les deux signataires des modalités d'installation de l'institut. Il existe 15 instituts similaires dans le monde qui s'affairent notamment sur les problèmes de la gestion de l'eau, celle des déchets et la prévention environnementale. C'est un organe assembleur d'idées pour le Développement durable, mais assez pointu dans ses textes. Sa contribution est concrète dans la mesure oû il forme des cadres pour le développement global dont les résultats sont attendus en 2015. Dans ce cadre précis, l'ONU peut apporter un plus, alors que le choix d'Alger pèse lourd dans la question de l'environnement eu égard à la position de l'Algérie qui n'a pas été impliquée dans les conflits régionaux et qui reste un trait d'union entre les nations de la région, a indiqué Malone. Il a informé qu'il devrait revenir en Algérie, en février 2014, à l'invitation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et aura, ainsi, l'occasion d'évoquer les développements du processus de mise en place de cet institut. Pour Babès, qui a souligné l'engouement manifesté envers ce projet, il s'agit à travers cet institut, «dont la création vient à point nommé (...) pour atteindre les objectifs du Développement durable». L'Université des Nations unies, qui existe depuis une quarantaine d'années, est une confédération d'instituts spécialisés chacun dans une discipline, à l'instar de la gestion de l'eau, des catastrophes naturelles et des déchets.
