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L'anachronisme de Saïd Sadi
LE POUVOIR ET LES ÂRCHS DEVANT L'IMPASSE
Publié dans L'Expression le 05 - 11 - 2001

L'enjeu que représentent les prochaines législatives pousse le RCD à vouloir sortir de sa propre Berezina.
Le pouvoir, à en croire le Dr Sadi, est dans l'impasse parce que l'alibi islamiste ne tient plus la route. Il faut croire, pourtant, que le RCD vit une véritable descente aux enfers pour quasiment la même raison.
Serait-ce donc cette même raison qui pousserait, aujourd'hui, le RCD à dénoncer, non pas les islamistes d'hier, mais «un service dont on a toutes les raisons de croire qu'il est subordonné à l'autorité de l'Etat». Le leader du parti, d'un seul coup, décide de retourner sa veste, accuse ce «service» de s'en être violemment pris à un militant de son parti et d'avoir tenté d'organiser un crime contre lui.
Véritable coup médiatique que celui de se repositionner, publiquement, là où l'on croit le moins vous y voir! Après avoir longtemps cautionné le pouvoir, Saïd Sadi le trouve actuellement infréquentable et verse droit dans la contradiction. C'est à croire que cette dernière ne l'effraie pas outre mesure car, après tout, aurait-il quelque chose à perdre?
Les événements de Kabylie ont, depuis longtemps, rudement perturbé les rangs du parti. Une distorsion qui a conduit le RCD à quitter, sans bruit, le gouvernement et à voir son électorat vite se démobiliser. C'est ainsi que le leader se voyait évincé de la scène politique. De la même manière, il perdait de son crédit auprès d'une population qui se sentait marginalisée et qui a finalement préféré les ârchs plutôt que les partis constitués afin d'exprimer son ras-le-bol.
Au bout du rouleau, le parti de Saïd Sadi voit pointer à l'horizon l'échéance électorale. Que faire, se demande-t-on, afin de rétablir quelque peu la situation et assurer des sièges à l'APN?
Récupérer l'électorat de Kabylie signifie, pour Sadi, changer de statut. C'est pourquoi, il se décide pour un rôle de victime. Une victime lésée du grand lycanthrope. Le bourreau est vraisemblablement accusé d'avoir été derrière les assassinats de Belkaïd et de Benhamouda, car, à en croire les propos du Dr Sadi, leur mort ne serait pas le fait des islamistes. L'assassinat politique est alors, médiatiquement, remis sur le tapis et Sadi serait sur la liste, car - il veut le faire croire - il dérange quelques intérêts, mais également quelques personnes qu'il peut notamment identifier, mais qu'il ne peut nommer. Le Dr Sadi préfère, pour des raisons obscures, porter plainte contre X auprès du parquet d'Azazga.
Que signifie, en outre, un tel revirement? On serait tenté de croire que si Sadi enterre un passé politique mené fermement contre la terreur terroriste, c'est justement parce que l'enjeu actuel est fortement appréciable. Adopter un discours qui, à partir du 29 octobre, rompt carrément avec celui qui a été tranché pendant plus de dix ans rapprocherait peut-être le parti de l'Internationale socialiste et lui donnerait un semblant de poids politique. Il lui fait perdre, en revanche, une crédibilité qu'il ne pourrait reconquérir. Aussi, si Sadi vient de jouer sa dernière carte, il a, du même coup, perdu la partie. Du moins aux yeux de tous ceux qui ont cru en lui.


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