La démocratisation de l'Internet a changé notre façon de vivre et de voir les choses. Aujourd'hui on peut tout faire sans quitter son ordinateur. Avec l'avènement de l'Internet et les nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ntic) le monde est entré dans une nouvelle ère. En Algérie un nouveau type de business est en train de fleurir sur la Toile ces derniers temps, c'est un domaine tout frais qui fait son entrée dans la vie quotidienne des citoyens algériens, c'est le E-Commerce. Le E-Commerce ou vente en ligne englobe essentiellement les transactions commerciales s'effectuant sur Internet, mais aussi: la réalisation de devis en ligne, le conseil aux utilisateurs et la mise à disposition d'un catalogue électronique. La démocratisation de l'Internet a changé notre façon de vivre et de voir les choses. Aujourd'hui, on peut tout faire sans quitter son ordinateur, et c'est dans cette optique-là que des start-up algériennes se sont lancées dans le domaine du E-Commerce. En effet, ce domaine connaît un boom en Algérie avec l'apparition de plusieurs sites marchands, tels que Nechrifinet (j'achète sur le Net), Guiddini, Superetti, ardis.online, Kitabi, Tbeznyss. Ces sites marchands proposent: équipements maison, électroménagers, électroniques, téléphonie, livres et matériel informatique. Faute d'avoir un système de paiement en ligne par carte bancaire, le problème est contourné à travers les paiements par virement ou par chèque bancaire ou postal, ou règlement en espèces lors de la livraison qui s'effectue à travers un réseau de points relais. Le marché algérien dans le domaine est en friche, et chaque start-up voulant se lancer dans le cyber-commerce permettra de combler le vide existant. D'ailleurs, l'émergence de ces sites permet de générer des emplois pour absorber le chômage, ce qui constitue vraisemblablement un autre aspect positif de cette nouvelle activité. En outre, le cyber-commerce procure des avantages qui ne laissent pas les clients indifférents: les clients n'auront pas à subir les pressions exercées par les vendeurs, ils pourront comparer les meilleures offres, ils gagneraient du temps, de même ils auront droit à une offre actualisée. Toutefois, un vide juridique flagrant est relevé dans le domaine du commerce électronique. Aucune loi le régissant n'existe, mis à part le texte réglementaire qui concerne la codification d'inscription au registre du Commerce, pour laquelle rien de spécifique n'est exigé à l'exception de l'obligation de présenter une copie de la carte grise du véhicule utilisé pour la livraison des produits vendus. Face à la multiplication de ces sites, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a réagi en mettant en place une petite commission regroupant des représentants respectivement des ministères du Commerce, de la Justice et des TIC. Celle-ci devra élaborer une plate-forme réglementaire pour le E-Commerce et la signature électronique. Les acteurs de la filière compte constituer une fédération pour élaborer des règles à suivre. Néanmoins, en Algérie le domaine reste dans une étape rudimentaire et peu incitant vu le vide juridique et l'absence du l'e-paiement ainsi que le manque de professionnels. Mais aussi le peu de rentabilité actuellement en dépit des grosses sommes investies. Mais malgré ces lacunes, les pionniers du secteur sont déterminés à poursuivre leur aventure, développer et améliorer leurs activités. D'où la nécessité d'accorder plus d'importance à cette nouvelle activité et cela dans le but de la hisser au rang de véritable activité économique structurée et rentable.