Yacine Bezzaz, le leader des Constantinois En réussissant le pari de s'imposer à Tizi Ouzou, devant un ténor de la trempe de la JSK, les Sanafir ont certainement redonné une nouvelle dimension à l'actuelle course vers le titre. Le club phare de la ville des Ponts, en l'occurrence le CSC, a finalement réussi à déjouer de manière admirable, et surtout avec beaucoup de maestria, le plan de bataille mis en place par son prestigieux dernier hôte de l'année 2013. En réussissant le pari de s'imposer à Tizi Ouzou même, devant un ténor de la trempe de la JS Kabylie, les Sanafir ont certainement redonné une nouvelle dimension à l'actuelle course vers le titre que détient toujours l'ES Sétif. Après avoir très sérieusement marqué le pas dans le haut du tableau, et essuyé toute une série de contre-performances, sanctionnées lors de la 14ème journée, par un premier revers, subi pour rappel à domicile face au MC Alger, le CS Constantine a certainement créé samedi dernier, un véritable coup d'éclat que rien ne présageait auparavant. Les Sanafir de l'antique Cirta, ont eu le très grand mérite de donner aux Canaris du Djurdjura, une véritable leçon en matière de réalisme, malgré un onze au sein duquel manquaient à l'appel de très nombreux titulaires, à leur tête Yacine Bezzaz, sans oublier de citer les Antar Boucherit, Belakhdar, et autres Naït Yahia. C'est donc une équipe constantinoise de circonstance, et surtout drivée pour la première fois au stade du 1er-Novembre, par le duo Laouar-Gaouaoui, en l'absence d'un nouvel entraîneur en chef, et qui s'est déplacée à Tizi Ouzou, pour finalement réussir là où tous les précédents adversaires de la JSK avaient échoué. Les Zerdab, Houli, Boulahia, Boulemdaïs, Adel Maïza, Sebbah, Benattia, Allag, Sameur, Bahloul, et même les rentrants en cours de match, en l'occurrence Derrag et Hadiouche, sont restés très solidaires entre eux jusqu'au bout. La palme du jour a été aussi l'oeuvre du portier international Si Mohamed Cédric, et dont le penalty mis en échec par ses soins, à un moment où son équipe commençait réellement à donner plusieurs signes d'affolements en défense, et faisait craindre le pire aux Sanafir, a certainement constitué le premier véritable tournant de la rencontre. En restant fidèles à leur style de jeu devenu habituel depuis deux saisons, et malgré un effectif sérieusement remanié, le bloc constantinois a très intelligemment accepté dans un premier temps de subir l'ascendant de son prestigieux hôte kabyle du jour, avant de porter un double coup fatal aux Canaris de la JSK. La manière avec laquelle les briscards Adel Maïza et Hamza Boulemdaïs, ont piégé leur ancien club, aura suffi au CSC, pour mettre vraiment à nu les nombreux manques à gagner, combien de fois constatés dans le jeu des Canaris kabyles. Lounès Gaouaoui, ainsi que Laouar, l'ancien portier n°1 des Sanafir, ont réussi le pari d'infliger à la JS Kabylie une défaite qui vaudra désormais son pesant d'or, lors du décompte final, prévu en mai 2014. Grâce à cet inattendu succès qui va sans aucun doute marquer cette fin d'année, les Sanafir ont rejoint au classement la JSK, en attendant des jours bien meilleurs que ceux qu'ils viennent de vivre, au lendemain de leur défaite, presque historique, subie à Blida contre le RC Arba, le nouveau promu. Comme quoi, à la faveur de sa belle victoire glanée samedi dernier à Tizi Ouzou, les Sanafir du CSC ont prouvé aux autres nombreux prétendants au sacre final, qu'il faudra toujours compter avec eux. Pour preuve, les Canaris du Djurdjura viennent de l'apprendre à leurs dépens, et de manière très amère.