Les Sanafir sont plongés dans un profond malaise d'ordre interne suite au terrible bras de fer qui dure chaque jour entre Boulahbib et Garzitto. Le cinglant et très sévère 3 à 0 que viennent d'essuyer les Sanafir du CS Constantine, samedi dernier en début de soirée à Chlef, devant l'ASO, crée un véritable désordre d'ordre psychologique au sein du club phare de la ville des Ponts. L'ampleur du score, et surtout la manière avec laquelle les coéquipiers de l'ex-attaquant international, en l'occurrence le toujours jeune Yacine Bezzaz, se sont complètement écroulés le week-end dernier, constituent indéniablement un évènement peu banal, et surtout difficile à occulter facilement. Pour cause, le club constantinois a réussi la performance de rester pratiquement invaincu pendant vingt-six rencontres, avant de subir une défaite lors de la 11e journée du championnat professionnel de Ligue 1 en cours. Le premier revers subi cette saison au stade Brakni de Blida, devant le RC Arba, coïncidait aussi avec le début d'un violent et grave différend, subitement apparu au grand jour entre Boulahbib et le coach franco-italien Garzitto. La visite de la JSM Béjaïa au stade Hamlaoui, sanctionnée par la suite par un piètre match nul concédé par les Clubistes de l'antique Cirta, allait plonger réellement les Sanafir dans un profond malaise d'ordre interne, et mettre davantage sur le devant de la scène le terrible bras de fer qui bouillonnait chaque jour plus entre Boulahbib et Garzitto. Aujourd'hui, du côté des actuels dirigeants et principaux actionnaires du CSC, on pense que tout est finalement rentré dans l'ordre. Mais au vu de la dernière production fournie en terre chélifienne, par les camarades d'Adel Maïza, le ressort s'est visiblement cassé au sein de la formation chère aux populaires Sanafir de l'Est. C'est d'ailleurs la première fois que le CS Constantine joue sans âme, et surtout baisse rapidement pavillon avec une facilité déconcertante et peu coutumière. Un vieux briscard comme l'attaquant Deham, âgé aujourd'hui de 36 ans, s'est pratiquement baladé devant le CSC, en inscrivant de surcroit un doublé comme à l'entraînement, comme si les Boucherit et consorts, s'étaient déplacés à Chlef pour y jouer une rencontre amicale contre l'ASO. Et dire que lors des précédentes semaines, les camarades de Naït Yahia, donnaient réellement l'impression d'être plus que jamais sereins et toujours imperturbables, au point d'imposer leur jeu aux nombreux ténors du championnat, comme cela avait d'ailleurs été le cas à Sétif même face à l'ESS et auparavant au stade Omar-Hammadi de Bologhine, contre l'USM Alger, sans oublier de citer cette belle victoire arrachée à El Harrach même aux dépens de l'USMH. Le CSC avait vraiment fière allure, même après sa prise en main par le Franco- Italien Garzitto. Des éléments de la trempe de Zeghdab, du portier international Mohamed Cédric, ou bien des joueurs comme Boulemdaïs, et autres Bahloul, sans oublier les Antar Boucherit et l'excellent arrière-gauche offensif Belakhdar, n'ont véritablement rien à envier aux autres principaux ténors actuels du haut du tableau. D'ailleurs, personne n'a trouvé à redire lorsque les Sanafir du CSC ont pris en solo les commandes du championnat en cours, avant de rentrer brutalement dans le rang, pour des raisons d'ordre purement interne. Il est désormais clair que le dernier bras de fer Boulahbib-Garzitto, a malheureusement provoqué un sérieux et terrible coup d'arrêt au sein des Sanafir constantinois et sur lequel le dirigeants du Doyen des clubs de l'Est doivent méditer. Le CSC est bien redescendu de son piédestal et Garzitto n'a pas tout à fait tort de demander à son équipe de se remettre très vite au travail. Dans le cas contraire, les Sanafir risquent d'aller au-devant de nouvelles terribles désillusions, surtout dans le football, tout peut changer très vite, dans un sens comme dans l'autre. Dame coupe offre une belle opportunité au CSC le week-end prochain, pour se refaire une nouvelle santé en coupe d'Algérie, et aussi se racheter devant son merveilleux public, notamment en accueillant la JS Saoura, un autre ténor actuellement en rade en championnat.