L'extradition de l'ex-golden boy n'est pas purement politique. Le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel a indiqué que cette extradition n'obéissait pas à des considérations politiques. S'exprimant lors de la conférence mensuelle conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, M. Messahel a indiqué que «l'Algérie ne peut que se féliciter de la manière dont le Royaume-Uni a géré cette affaire», ajoutant que «cette manière de faire de la justice britannique rend hommage à la justice algérienne et la crédibilise». M. Messahel a ajouté que des procédures internes, à l'égard de cette affaire, seront engagées par les autorités compétentes, conformément à la loi algérienne et en toute transparence. Le ministre a tenu à clarifier que la justice des deux pays a oeuvré en «toute indépendance» en rappelant les deux conventions signées entre l'Algérie et le Royaume-uni. Par ailleurs et sur la situation à Ghardaïa, Messahel a fait savoir que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, annoncera prochainement une initiative pour mettre fin aux échauffourées entre jeunes dans certains quartiers de la ville de Ghardaïa. En quoi consiste cette initiative? Le conférencier a préféré garder le secret en soulignant toutefois que le Premier ministre est quotidiennement en contact avec les notables de la wilaya de Ghardaïa. M.Messahel reconnaît que «tout Algérien a le droit d'exprimer des revendications, mais cela doit se faire dans le strict respect de la loi et le respect des biens d'autrui». «La situation semble calme», a-t-il dit avant de souhaiter voir ce calme perdurer et de saluer la bonne volonté des notables de la région visant un retour à la normale de façon définitive. Interpellé à propos de l'affaire Khelil, le ministre s'est contenté de dire qu'elle est du ressort de la justice.