«Le programme tracé a été respecté à la lettre» Le commissaire du Festival culturel national de la musique et de la chanson amazighes, M.Karim Arib affichait un grand et large sourire jeudi dernier à la clôture de la 6ème édition. Il était content du bon déroulement de cette 6e édition qui a été une grande réussite à tous points de vue. Dans cet entretien express, il nous livre ses impressions. L'Expression: Quelles sont vos impressions en assistant à la clôture de cette 6e édition? Karim Arib: Mes impressions sont impeccables. Je suis très content du déroulement de cette nouvelle édition qui se clôture en apothéose avec le gala de Ali Amrane. Dieu merci, les objectifs tracés sont amplement atteints et je suis fier de toute mon équipe. L'essentiel est que tout se soit déroulé dans la tranquillité, la joie, la convivialité et l'amour du partage de la culture. Je peux même me permettre de dire que quand la culture va, tout va. De manière succincte, quel bilan faites-vous de cette 6ème édition qui prend fin ce soir (entretien réalisé jeudi dernier à la fin du spectacle)? Je dirais tout simplement que le bilan parle de lui-même. Le programme tracé a été respecté à la lettre, hormis la défection de Mouloud Zedeck qui a raté son vol, sinon, Dieu merci, la fête était totale avec une participation record du public chaque soir sur l'esplanade du 1er-Novembre. Nous avons aussi ratissé large en matière de participation des chanteurs vedettes à l'instar de Ali Amrane, Youcef Boukhentache, Massinissa, Nostalgie dans le genre flamenco, chaoui, Kader Tarhanine dans le genre moderne, groupe El Djorf, Imerhane, Amel Zen, Joe le Berbère, Abbas Aït Rezine, dans le style traditionnel kabyle, Mohamed Rezkaoui (luth targui) et autre Brahim Khezmati... pour ne citer que ceux-là. Quelle a été la nouvelle touche dans cette édition? Sans conteste, c'est bien la qualité de la sonorisation. Nous avons mis le paquet pour réussir une très bonne qualité du son. Cette sono porte sur une profondeur de 100 mètres, c'est-à-dire vous avez la même qualité de son sur une profondeur de 100 m. Les artistes qui se sont produits étaient très satisfaits et le public aussi, ce qui a donné une bonne communion entre eux. Côté concours, quelle appréciation portez-vous sur le niveau des concurrents? Sur ce plan, je ne peux pas faire de jugement, car un jury de qualité mis en place a rendu son verdict en son âme et conscience. Une chose est sûre, nous avons mis aussi le paquet pour permettre à ces jeunes talents de se produire convenablement sur la scène du théâtre communal. Le concours de ce festival est un prolongement des quatre concours régionaux des chansons chaouie, targuie, kabyle et mozabite. Sinon, on enregistre deux groupes venant de deux wilayas qui prennent part pour la première fois. Le premier de Souk Ahras dans le cadre de la chanson chaouie et l'autre de In Salah, lauréat dans le concours local de la chanson targuie; pourtant cette wilaya n'est pas connue pour son appartenance à la culture targuie. Ce concours qui est l'essence même de ce festival s'est déroulé dans les meilleures conditions possibles et la palme est revenue à la chanson kabyle pour le 1er et le 2ème Prix, quant au 3ème Prix, il est revenu à la chanson targuie. Quel est votre mot pour conclure? Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réussite de cette 6e édition, les organisateurs, le public, les services de sécurité, la presse en général (écrite, radiophonique et audiovisuelle...). Comme chaque début a une fin, cette dernière est le commencement d'une nouvelle aventure. Alors, le rendez-vous est déjà pris pour l'année prochaine. Je profite de l'occasion pour remercier votre journal et souhaiter à tous les Algériens bonne année 2014.