Un individu armé et en état d'hystérie tue deux personnes et en blesse deux autres à Tipasa. La wilaya de Tipasa a vécu un drame le dernier jour de l'année 2013. Un individu armé, dans un état hystérique, a tué deux personnes et en a blessé deux autres, le soir de mardi dernier, dans le village de Sidi Ghiat, commune de Merad (Tipasa) a-t-on appris d'une source sécuritaire. La première victime, précise la même source, n'est autre que son voisin et la deuxième une vieille femme qui a succombé à ses blessures à l'hôpital de Sidi Ghilès. L'explication donnée quant à ce qui a été à l'origine de ce drame: il s'agit d'une querelle de voisinage. Le meurtrier a fait usage d'une arme à feu, blessant à mort son voisin. Puis pris d'une crise d'hystérie, il s'est mis à tirer sur les passants. Deux d'entre eux ont été touchés. Mais, ils n'ont pu être évacués car le forcené menaçait de son arme quiconque s'approcherait des lieux. Les gendarmes qui encerclent actuellement son domicile continuent de négocier avec lui pour qu'il se rende. Selon les informations communiquées par la même source, le différend se serait déclenché entre l'individu armé et son voisin à cause d'une place de stationnement dégénérant en une violente dispute. Le meurtrier armé a tiré sur son voisin puis a mis le feu au véhicule de la victime avant de monter sur le toit de sa maison menaçant quiconque l'approcherait. Le meurtrier est âgé de 59 ans et père de trois enfants. Ce n'est pas la première fois que cette folie meurtrière se produit. La wilaya de Tizi Ouzou a vécu la même tragédie au mois d'avril de l'année dernière où une banale dispute a viré à une folie meurtrière. Il s'agissait d'un individu dans la commune d'Ifigha, dans la daïra d'Azazga, à plus de 50 kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou qui avait commis froidement un double meurtre en assassinant deux personnes appartenant à une même famille. L'origine du drame était une banale dispute verbale qui a vite mal tourné. L'auteur de l'homicide n'ayant pas réussi à contenir sa colère a couru chercher son fusil de chasse et tirer d'abord deux balles dans la tête de sa première victime, âgé de 40 ans et père de famille. Le même individu qui prit le volant de son véhicule juste après, a croisé sa deuxième victime en cours de route. Il n'a pas hésité, encore une fois, à tirer sur la deuxième personne qui n'était autre que le neveu de la première victime. Un autre crime a été également enregistré en mois de Ramadhan dernier où un jeune homme, dans la commune de Kouba, a poignardé un homme de 42 ans qui succomba à ses blessures. La raison de ce drame est due à une simple histoire de table qui a coûté la vie à une personne. La capitale algérienne, à l'instar de deux autres grandes villes du pays, connaît un taux élevé de crimes. Insultes, bagarres, vols, la violence s'accentue de plus en plus au pays. Elle peut même mener jusqu'au crime. Le bilan établi par la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) en novembre dernier est la meilleure preuve de la prolifération de cette violence dans nos rues. Selon cette structure nationale, 12 814 affaires liées aux différentes formes de criminalités ont été traitées en novembre dernier à l'échelle nationale par les brigades criminelles de la police.