A leur actif 100 victimes entre citoyens et institutions administratives. Ce réseau active dans une administration parallèle. Les éléments de la sûreté de daïra de Medjana, wilaya de Bordj Bou Arréridj, ont démantelé un réseau spécialisé dans le faux et l'usage de faux, falsification de documents administratifs officiels, usant de matériels informatique higt tech, le scanner notamment, apprend-on de source sécuritaire. Il a été découvert, outre le matériel informatique, des cachets humides et des griffes parmi le lot des saisies, devait ajouter la même source. Impliqués dans ce réseau, cinq individus dont, H.A 31 ans, gérant d'une auto-école, une femme L.Z propriétaire d'un magasin de gravure, M.R 23 ans ainsi que le propriétaire d'une auto-école, N.B âgé de 52 ans, et B.A, toujours en fuite, mais recherché activement par les services de sécurité, selon les précisions apportées par notre source. Les dessous de l'affaire remontent à la semaine dernière, lorsqu'une des victimes s'était rapprochée des services de la daïra de Medjana pour rectifier une erreur de date sur son permis de conduire qui lui avait été remis par le principal accusé. L'homme avait été informé, après vérification, qu'il ne pocédait aucun dossier dans les services de la daïra. Sidéré par la réponse, l'homme déposa plainte. Aussitôt, des investigations ont été engagées pour déboucher sur un réseau qui, outre la détention de matériel technologique, avait constitué une administration parallèle pour escroquer les victimes, dont le nombre au moment où nous mettons sous presse a atteint les 100 victimes entre citoyens et institutions administratives. Selon l'enquête, les éléments du réseau délivraient de faux permis de conduire aux candidats, leur faisant croire qu'ils se chargeraient de toute la paperasse administrative, à l'effet de leur ramener le document. En réalité, les éléments du réseau scannaient eux-mêmes tous les documents relatifs au permis de conduire, depuis le vrai-faux document jusqu'au cachet humide et la griffe. Déféré par devant le procureur de la République près le tribunal de Bordj Bou Arréridj, les mis en cause dans cette affaire ont été orientés vers le juge d'instruction de la même institution juridique qui a ordonné la mise sous mandat de dépôt pour H.A, pendant que ces coaccusés ont été placés sous contrôle judiciaire et sommés par voix de citation directe à comparaître par devant la justice, afin de répondre des chefs d'accusations retenus à leur encontre, association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, mise en place d'une administration parallèle, falsification de documents administratifs officiels et complicité.