La première université Algérienne de ce classement, à savoir l'Université Mouloud Mameri de Tizi Ouzou, est classée 60e, suivie par l'Université d'Oran à la 66e, et celle d'Alger à la 69e place. Le secteur de l'enseignement supérieur en Algérie ne va pas bien. Dans le top 100 des meilleures universités africaines en 2013, l'Algérie n'a pu placer que six campus dans le classement et se loge en bas du tableau, à la 60ème place. Le classement a été établi par le portail 4 international colleges & Universities (4icu), spécialiste des classements Web des universités du monde. La première université algérienne de ce classement, à savoir l'Université Mouloud-Mameri de Tizi Ouzou est classée 60ème, suivie par l'Université d'Oran à la 66ème, et l'Université d'Alger à la 69ème place. Encore plus bas dans le tableau, on trouve l'Université Mentouri de Constantine à la 78ème place, et à la 89ème place figure l'Ecole nationale supérieure en informatique. Quant à l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (Usthb), elle occupe la 90ème place. Par rapport à sa voisine, la Tunisie, l'Algérie est en meilleure posture avec ses six campus, alors que la Tunisie n'a réussi à placer que deux de ses universités. Le Maroc se démarque et place neuf universités, d'autant plus que la meilleure université du Maghreb est marocaine, il s'agit de l'Université Mohammed V- Agdal. Ce classement intervient à l'heure où l'Université algérienne traverse une période critique, notamment les grèves qui ont touché plusieurs facultés du pays, mais aussi les incohérences du système LMD (Licence-Master-Doctorat). A l'échelle mondiale, sur 200 universités, aucun campus algérien n'y figure. Cela dit, ce n'est pas étonnant que le campus algérien n'ait pu avoir sa place parmi les MIT (Massachusetts Institute of Technology), Stanford University où la Harvard University, qui sont dans une autre sphère par rapport aux universités algériennes, lesquelles sont encore dans une étape rudimentaire, avec craie et tableaux en bois, manque de moyens, anciens programmes, et méthodes vieillottes. Toutefois, pour préciser, ce classement fait débat. Le portail se base sur les sites Internet des facultés, se fondant sur la capacité à améliorer leur visibilité sur la scène internationale, car le site Web de l'université constitue sa vitrine, autrement dit, ce classement se fait à partir de la popularité des universités, il ne s'agit en aucun cas d'un classement académique, mais plutôt d'un algorithme basé sur trois moteurs de recherche différents: Google page Rank, Alexa traffic rank et Majestic SEO. Par ailleurs, sur le plan technologique et les Ntic (nouvelles technologies de l'information et de la communication), l'Université algérienne accuse un énorme retard. En effet, elle n'a pas l'air d'être présente sur la Toile, d'ailleurs plusieurs sites présentent des bugs ou sont carrément indisponibles avec un message «site en cours de maintenance» sauf que ce message perdure durant des mois entiers. A cela s'ajoute le fait que ces sites ne sont pas actualisés et encore moins enrichis avec des publications scientifiques ou des documentations. Pour mettre fin à cette stagnation et se débarrasser de l'image has been de l'université algérienne, il est indispensable que cette dernière fasse un bond en avant et s'ouvre beaucoup plus sur les outils technologiques, mais aussi sur les Ntic qui constituent actuellement le moyen le plus efficace dans le domaine de la communication et de l'information.