Le souscripteurs Cons-tantinois au programme 2001 de l'Aadl ont dû subir une véritable douche froide, lorsqu'ils ont su qu'ils n'étaient pas concernés par la première opération de réception de leur appartement dans le cadre de location-vente.Pourquoi Alger, Oran, Annaba et Ouargla et pas Constantine, s'interrogent-ils. Pourtant estiment-ils, le programme 2001 inscrit dans ce sens a été entamé en même temps que toutes ces villes! Bien qu'ayant démarré en avril 2001, le projet de construction de 2 500 logements sur le site de la nouvelle ville Ali Mendjali accuse un très grand retard dans l'avancement des travaux de réalisation. Le retard considérable, en question, a-t-on expliqué, est dû essentiellement aux «charges d'accompagnement», tels les travaux de branchement d'électricité, de gaz et d'adduction en eau potable. En un mot, le plus important pour assurer une vie digne et décente des propriétaires de ces logements que les responsables locaux de l'Aadl considèrent comme de simples détails techniques! Un raisonnement qui ne peut pas convaincre les 2500 souscripteurs constantinois. Ceux-ci se trouvent pénalisés et ne comprennent pas pourquoi leur ville est toujours à la traîne dans tous les domaines. Ils sont donc obligés et contraints d'attendre, la fin de l'année 2004. Encore faut-il les rassurer qu'ils pourront entrer en possession de leurs logements attendus à cette date. Ce n'est certainement pas les responsables locaux de l'Aadl qui sont en mesure de leur fournir toutes les informations nécessaires. Des responsables, contactés par nos soins n'hésitent pas une seule seconde à renvoyer la balle vers la capitale. «Tout se décide à Alger, ici à Constantine, nous n'avons aucune prérogative» affirme une source très proche du dossier. Il est à rappeler que les trois entreprises chargées de la construction des 2 500 logements travaillent toujours d'arrache-pied, malgré les turbulences, vécues par la société-chinoise, dont les travailleurs sur terrain ont observé plusieurs mouvements de protestation en raison du retard de leurs salaires. Il y a lieu de rappeler également, que le coût a été évalué à 22.000 DA le m². En tout état de cause, les souscripteurs sont condamnés à faire contre mauvaise fortune bon coeur car il n'y a personne pour leur répondre et pourquoi pas les convaincre.