Toufik Lerari a donné le ton L'événement est organisé par le groupe Allégorie et sponsorisé par son partenaire officiel, cofondateur de l'événement, l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy. Organisée sous le patronage du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la deuxième édition de Fikra rassemble depuis hier, au niveau de l'hôtel El Aurassi, 1400 participants. Ils se sont rencontrés, se sont connectés autour d'une..., osons le terme, tout ce qui est optimisme! L'agence de communication Allégorie a organisé l'événement avec son partenaire principal, l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy. Fikra a permis, le temps d'un week-end, à plus d'un millier de jeunes, de porteurs d'idées et de rêveurs d'un bel avenir, de rencontrer, d'écouter et de profiter des témoignages, des visions des plus grands hommes d'affaires et politiques en Algérie et dans le monde. Devant le président exécutif d'Orascom Télécom Algérie, qui exploite la marque Djezzy, son principal partenaire, Toufik Lerari, cofondateur Fikra du groupe Allégorie, a donné le ton au premier panel qui a ouvert le bal de cette prestigieuse rencontre. Une communication dont le nom du thème résume parfaitement la dimension: «L'optimisme une attitude, une compétence, un engagement». Dans l'intervention de Slim Othmani, président du conseil d'administration du groupe de NCA Rouiba, sous le thème «De l'optimisme entrepreneuriat à la responsabilité sociétale», il a raconté sa relation plus ou moins pointue de la notion de l'optimisme. Quelques extraits: «Un optimisme collectif a toujours derrière un optimisme individuel. Pour être chef d'entreprise, il faut commencer par rêver. Un rêve qu'il faut porter, qu'il faut assumer et réaliser», «le rêve collectif, c'est le rêve d'une Algérie», «il ne faut pas confondre entre optimisme, naïveté ou candeur»,... etc. Il faut dire que durant cette rencontre, l'optimisme était sous toutes ses citations. Pour Slim Othmani, l'on a retenu entre autres: «L'optimisme c'est comme le cholestérol, il y a le bon cholestérol et le mauvais.» En effet, un événement comme Fikra permet les liens entre les chefs d'entreprise qui ont concrétisé leurs rêves et la société. L'optimisme c'est beau, certes, mais M.Othmani s'est voulu malgré tout pragmatique. «Réaliser un rêve nécessite un minimum d'éléments de base. Il faut des hommes, il faut même quelques pessimistes! De la compétence, et il faut partager ses rêves avec des personnes optimistes, avant de conclure que l'optimisme, c'est ouvrir les bonnes portes et non tenter, défoncer des portes qui ne s'ouvriront jamais.» Mustapha Chérif, ancien ministre et ambassadeur, penseur algérien pour le rapprochement des peuples et des cultures est un autre panel qui a marqué l'événement par sa communication. Honorer la vie et l'existence, il y a des leçons à garder. Réussir, c'est élever la condition humaine. Nous sommes face à un autre enjeu, inventer une autre civilisation ensemble. Il a parlé de trois expériences modestes, à son échelle individuelle. «Ouvrir, c'est le concept que je défends.» «L'optimisme c'est l'excellence. Le choc des civilisations n'est autre que le choc des ignorances. C'est dans l'interconnaissance une condition pour une meilleure coexistence.» Voilà enfin ce qu'a voulu lancer comme message ce philosophe et conférencier international de renom: «Connaître l'Autre, c'est connaître soi-même!». Durant toute la conférence, une quinzaine de conférenciers ont partagé leurs réflexions dont le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, Belgacem Haba, l'homme aux 657 brevets en électronique, classé parmi les 100 inventeurs les plus productifs au niveau mondial (50e place), Xavier Van Stappen, ethnographe, explorateur de la diversité humaine. Aujourd'hui, il est attendu entre autres, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Fatma-Zohra Derdouri, du chercheur qui a participé à la mission de la Nasa sur la planète Mars, «Rover Mission», Noureddine Melikechi, et du président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani... etc, Fikra dont la première édition a eu lieu en décembre 2012, est un concept définissant «une nouvelle génération de conférences», selon ses initiateurs. Le concept vise à connecter les forces vives issues de différentes sphères: politique, économique, culturelle et scientifique. Pour l'édition 2014, 32 intervenants, 1400 participants, 10 start-up algériennes révélées, 50 bloggeurs et huit médias pure-players prendront part à la conférence Fikra.