Le roman qui raconte dans un lexique spontané l'histoire d'un être cher qui a quitté ce monde il n'y a pas longtemps. Son père! D'une élégance remarquable et une grâce marquante, Marie-Christine Saragosse, présidente de (FMM), a honoré par sa présence l'Institut français de Constantine où elle a animé une conférence à l'occasion de la sortie de son roman Temps ensoleillé avec de fortes rafales de vent. Née en Algérie à l'ex-Philippeville, actuellement Skikda, la charmante dame et mère d'enfants qui paraît robuste, ferme et d'une certaine autorité, est pourtant, une femme fragile, vulnérable et douce à la foi quand elle aborde la raison qui l'a poussée à écrire ce roman. Celui-ci raconte dans un lexique spontané l'histoire d'un être cher qui a quitté ce monde il n'y a pas longtemps. Son père! C'est une grande émotion qu'elle partagera avec son public venu d'ailleurs en force. Elle partage ses profonds sentiments, ses larmes et son chagrin sans aucune réserve, d'où la nature d'une femme tout simplement! Pendant un moment on aura oublié que Marie-Christine Saragosse, patronne de FMM, est une grande responsable des médias, mais c'est aussi un être plein de sentiments quand elle verse des larmes, en évoquant son père, qu'elle absorbe dira-t- elle par ce livre pour qu'il reste toujours auprès d'elle. Ce fut un grand moment d'émotion où elle ne choisit même pas les mots pour extérioriser le fond de sa pensée et sa sensualité, les mots puissants venaient d'eux-mêmes. Son livre raconte le parcours de sa famille pied-noir où le père, qui est dans le rôle du «Je», est décrit comme cette feuille morte emportée par le vent vers un destin inconnu, ainsi démontrant que nul ne choisit son destin! Dans son livre il ne s'agit pas de politique ou de géopolitique, mais juste une histoire parmi tant d'autres, qui reste particulière par le fait que pour avoir pu relater avec des mots simples mais forts l'histoire de toute une famille, il fallait beaucoup de lecture, de recherche, de foi et de conviction! «J'ai réalisé ce roman pour retenir le temps» déclare la romancière! Elle veut certainement retenir son père vivant et surtout l'immortaliser. Le débat était encore passionnant, quand elle a parlé de Constantine où sa maman d'ailleurs présente avec l'un de ses enfants, y est née. Pour elle «Constantine, cette ville magnifique et majestueuse est très importante dans les relations algéro-françaises». C'est aussi une ville qui n'est pas étrangère à ses racines et c'est un retour à ses sources, souligne-t-elle. La grande dirigeante de l'audiovisuelle et haut fonctionnaire, aujourd'hui présidente de (FMM), a fait des études en sciences politiques et a l'ENA, âgé de 52 ans, elle consacre son temps à son travail dans le secteur audiovisuel public, notamment le service juridique et technique de l'information puis comme directrice de la gestion de RFI, et au cabinet de la ministre déléguée à la francophonie, où elle est chargée de l'action audiovisuelle extérieure de la chaîne TV France 24. Dans une communication de l'IF on peut lire: «Cet ouvrage est son premier roman. Le roman de MC Saragosse nous permet de revivre, à travers l'épopée d'une famille pied-noir de Skikda (ex-Philippeville) et avec une grande objectivité, les événements qui ont endeuillé l'Algérie. Il permet de mieux comprendre l'engrenage infernal et la spirale de la haine qui ont détruit, à la fin de la guerre, le rêve d'une Algérie fraternelle et multiconfessionnelle». C'est une oeuvre aussi écrite avec beaucoup d'amour, qui permet ajoute la même, communication, «de mieux saisir et d'appréhender l'attachement viscéral des pieds-noirs à la terre algérienne, l'art de vivre qu'ils avaient développé ainsi que les nombreux éléments de symbiose qui existaient entre leur culture et celle des Algériens autochtones».