«La Perle noire» a illuminé la capitale pour la troisième fois» Partenaire officiel de la Copa Coca-Cola, Pelé a posé pied avant-hier soir à Alger pour promouvoir ce tournoi et en même temps assister au match Algérie-Slovénie. Ayant marqué, à travers toutes les générations, l'histoire du football mondial de par son talent et sa classe, l'ancienne star brésilienne, Edson Arentes Do Nascimento dit Pelé, continue de donner du rêve au monde entier même étant loin des terrains. Ainsi, dévoué pour le ballon rond et surtout pour la formation des jeunes talents, «La Perle noire», en partenariat avec la firme Coca-Cola s'investit pleinement et partout dans le monde afin d'aider les jeunes footballeurs dans leur formation à travers la création d'un tournoi international dénommé Copa Coca-Cola. C'est ainsi que Pelé a posé pied avant-hier soir à Alger, sous l'égide de Coca-Cola pour promouvoir ce tournoi et en même temps assister au match Algérie-Slovénie qui s'est déroulé hier soir à Blida. En effet, celui que beaucoup considèrent comme étant le meilleur joueur de football de tous les temps, est arrivé à Alger mardi en fin de journée, avant d'animer hier matin une conférence de presse à l'Hôtel El Aurassi. Lors de ce point presse, Pelé, comme a son habitude, très humble, a exprimé sa joie de retrouver l'Algérie pour la troisième fois de sa vie, après sa venue en 1965 et 1969. Invité à donner son avis à l'occasion de cette troisième visite, la vedette brésilienne a déclaré: «Je suis très content de revoir ce beau pays dont je garde de bons souvenirs. Je dis toujours que ma vraie carrière footballistique avait démarré après ma deuxième visite en Algérie, comme quoi, votre pays m'a porté chance». En effet, l'ancien n°10 du Brésil a affronté en amical la sélection nationale à Oran avec le Brésil en 1965 (victoire 3-0) avant de revenir, quatre ans plus tard, avec son club de Santos (1-1). Interrogé sur ses triomphes en Coupe du monde à 73 ans, Pelé a confié que sa plus belle victoire est celle de 1970. «Le contexte politique était particulier (Ndlr le Brésil était alors sous dictature militaire), nous n'avions pas d'autre choix, nous devions gagner», avant de poursuivre: «Il y avait beaucoup de tension au Brésil, et on était dans l'obligation de remporter la Coupe du monde. Ce n'était nullement une chose facile, mais malgré cela, on a relevé le défi. C'est pour cela, «je dis toujours que ce trophée reste le meilleur pour moi par rapport aux deux autres», se souvient-il. Etant pleinement engagé pour les jeunes, Pelé a tenu à exprimer son soutien pour les futurs footballeurs stars de demain. En marge de sa visite à Alger, le brillant attaquant de la monstrueuse équipe du Brésil des années 1970 devait remettre un trophée au vainqueur du match qui opposait hier soir une sélection des meilleurs joueurs de «Copa Coca-Cola» d'Algérie, face au vainqueur de la même épreuve au Brésil. Ce match s'est déroulé juste avant le match Algérie-Slovénie dont il a donné le coup d'envoi. Il a souhaité au passage que son retour en Algérie portera chance cette fois à la sélection brésilienne pour atteindre la finale de la Coupe du monde, en demandant aux journalistes présents hier à la conférence de «prier» pour les camarades de Neymar et qu'il fera autant pour l'Algérie. Invité à donner son avis sur les chances de la sélection algérienne lors de ce Mondial, l'homme à la double détente a estimé que les Verts «peuvent surprendre» lors de la Coupe du monde 2014. A cet effet, il confiera que: «le football n'est pas une science exacte. Il est plein de surprises et la sélection algérienne est capable d'en créer une lors du Mondial brésilien. Je peux citer plusieurs exemples de surprises enregistrées dans les phases finales de la Coupe du monde, à l'image de celle de 1986 au Mexique, lorsque la France qui n'était pas favorite pour vaincre le Brésil, nous a pourtant battus, ou lorsque l'Algérie l'a emporté face à l'Allemagne en 1982 en Espagne», a-t-il ajouté. Enfin, interrogé sur l'organisation de la Coupe du monde en 2022 au Qatar en hiver, le «Roi Pelé» a répliqué qu'«un joueur professionnel est dans l'obligation de s'adapter à toutes les situations. C'est le conseil que je donne aux jeunes. Cela dit, je ne peux pas commenter un sujet qui est du ressort de la FIFA, je ne peux donner qu'un avis personnel», a-t-il conclu.