Toutes les conditions techniques sont réunies pour le scrutin du 17 avril L'UE, L'UA, L'OCI, la Ligue arabe, des personnalités internationales indépendantes de France, d'Italie, de Belgique et d'Espagne sont également attendues. Longtemps hésitantes, les organisations internationales ont fini par se décider sur l'élection présidentielle en Algérie. Deux groupes d'experts de l'Union européenne (UE) et des Nations unies assureront le suivi technique du scrutin d'avril prochain, la Ligue arabe qui regroupe 110 observateurs, l'Union africaine a décidé de déployer 200 observateurs pour le suivi du scrutin présidentiel. L'arrivée de ces délégations a été confirmée par le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra. Dans une déclaration au Caire, suite à la signature de l'accord avec la Ligue arabe, le ministre des Affaires étrangères a annoncé que «parallèlement à la mission de la Ligue arabe qui regroupe 110 observateurs, l'Union africaine a décidé de déployer 200 observateurs pour le suivi du scrutin présidentiel». L'Organisation de la coopération islamique (OCI) «dépêchera également plusieurs personnes pour cette mission d'observation» a ajouté M Lamamra. L'UE a déjà envoyé 150 observateurs aux élections législatives et communales du 10 mai 2012. Le ministre des Affaires étrangères a souligné que les observateurs étaient attendus la semaine prochaine à Alger. M.Lamamra qui prend part à la 141e session ordinaire du Conseil des ministres de l'organisation panarabe, dont les travaux ont débuté hier dans la capitale égyptienne, a indiqué que des personnalités internationales indépendantes de France, d'Italie, de Belgique et d'Espagne, notamment étaient également attendues pour l'observation du processus électoral à Alger et sur tout le territoire national. Concernant l'intérêt de la Ligue arabe pour les échéances électorales en Algérie, il a soutenu que l'expérience algérienne a toujours été prise comme exemple même sur le plan technique, en ce qui concerne la maîtrise de l'organisation et la répartition judicieuse des tâches, outre l'aspect administratif lié aux commissions chargées de l'observation, de la supervision et de l'organisation des élections. Un accord entre la Ligue arabe et l'Algérie sur la mission des observateurs de la Ligue lors de la présidentielle du 17 avril prochain a été signé hier au siège de l'organisation panarabe au Caire. L'accord a été signé par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al Arabi, en présence de Mohamed Sbih, chef de la mission des observateurs désigné par le secrétaire général, de hauts responsables de la Ligue et des membres de la délégation algérienne. Cet accord porte sur la participation des observateurs de la Ligue arabe à l'élection présidentielle en Algérie, aux côtés d'observateurs de l'Union africaine (UA), de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), de l'Union européenne (UE), de l'ONU, outre les observateurs locaux en vue de «garantir la transparence de cette échéance présidentielle», a déclaré M. Lamamra dans une allocution prononcée à cette occasion. Toutes les mesures prises par l'Algérie «confortent» le processus démocratique dans le pays, a souligné le chef de la diplomatie algérienne qui souhaite que la présidentielle du 17 avril soit «une fête démocratique». Dans ce cadre, M.Lamamra a salué l'expérience de la Ligue, en matière d'observation de l'opération électorale, tant dans le Monde arabe qu'à l'extérieur. Pour sa part, Nabil Al Arabi a rappelé qu'il ne s'agissait pas de la première participation de la Ligue à l'observation d'une élection en Algérie, ajoutant que l'organisation a assuré l'observation d'élections parlementaires et présidentielles dans plusieurs pays arabes et autres pays à l'instar de la Georgie et de l'Equateur. La Ligue arabe veut, à travers cette mission, «s'adapter aux mutations démocratiques dans nombre de pays arabes», a-t-il dit. La mission de la Ligue arabe aura à observer toutes les étapes du processus électoral, sous la supervision du chef de la mission, stipule l'accord. Les autorités algériennes s'engagent à faciliter la tâche de la mission. Au terme de l'élection, la mission soumettra le rapport de son chef au secrétaire général de la Ligue arabe qui transmettra une copie au gouvernement algérien.