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Fatalisme arabe et injonction de l'Empire
RECOMPOSITION DU MOYEN-ORIENT
Publié dans L'Expression le 15 - 03 - 2014

Bachar al-Assad est soutenu par une majorité de la population. La Syrie compte plusieurs minorités et l'Etat laïc leur assurait jusqu'ici la paix civile. (...)
«L'Occident a dominé le monde, non pas par la supériorité de ses idées, de ses valeurs ou de sa religion, mais par sa supériorité à recourir méthodiquement à la violence. Les Occidentaux l'oublient souvent, les autres ne l'oublient jamais.» Samuel P. Huntington
La recomposition des alliances est une singularité dans le Moyen-Orient. Il est connu que les stratégies des nations mettent du temps à se dessiner dans le long terme. Justement, au Moyen-Orient rien de tel. Les alliances se font et se défont au gré des humeurs des Princes. On aurait pensé que les pays du Golfe sont liés pour le meilleur- pour eux- et le pire pour les autres. Il n'en est rien: on apprend, coup sur coup, que les amis d'hier sont les ennemis d'aujourd'hui comme c'est le cas des Frères musulmans qui, par un coup de baguette magique, sont devenus subitement des parias, inscrits sur la liste des organisations terroristes eux à qui on peut reconnaître au moins une vertu, c'est d'avoir été constants dans leur délire de changer le monde musulman du point de vue politique. Ces changements d'alliance ne sont malheureusement pas le fruit de réflexions endogènes mais bien des injonctions de l'Empire qui continue plus que jamais de dicter la norme. On sait qu'un rapport américain concluait que le maintien de Bachar al-Assad serait la moins coûteuse solution face au risque réel d'un fractionnement de ce pays en plusieurs entités. De ce fait, la machine se met en branle. A titre d'exemple, le revirement spectaculaire du Qatar qui pensait en tant que nain politique se donner bonne contenance par la «diplomatie du chéquier». On apprend à titre d'exemple, dans un communiqué commun algéro-qatari que «L'Algérie et le Qatar oeuvrent conformément aux décisions de la Ligue arabe et il n'y a aucune divergence entre les deux pays sur la crise syrienne.» Cette information anodine est pourtant un signe révélateur d'un basculement à 180° de la politique d'ingérence du Qatar dans les affaires des autres. Souvenons-nous de l'incident diplomatique quand le ministre algérien des affaires étrangères s'est violemment pris au prince qatari des affaires étrangères qui avait l'outrecuidance de menacer l'Algérie d'un «inéluctable printemps arabe». Les choses ont changé. Après avoir débarqué sur instruction de l'Empire, son émir cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, forcé d'abdiquer au début de l'été 2013 au profit de son fils, voilà que le Qatar entame le lifting de sa politique étrangère.
La Syrie au choeur de la redéfinition du Moyen-Orient
Encore une fois et à un siècle d'intervalle - après les honteux accords Sykes -Picot- conclus sur la dépouille encore fumante de l'Empire ottoman, Bilad Eccham fait l'objet de toutes les manoeuvres. Pourquoi cet acharnement sur la Syrie? Aucune logique si ce n'est celle de l'explication par l'énergie. Si la France et l'Arabie Saoudite sont en «grande convergence» au sujet de la guerre menée en Syrie, on peut finir par douter de son mobile humanitaire et chercher d'autres explications. Le gaz apparaît comme une alternative à la diminution des réserves mondiales de pétrole. L'exportation du gaz russe est permise grâce aux deux projets de gazoduc.» (1)
Jérôme Henriques analysant la situation de la Syrie écrit: «En Syrie, une guerre directe parait une fois de plus compliquée. Tout d'abord, Bachar al-Assad est soutenu par une majorité de la population. La Syrie compte plusieurs minorités et l'Etat laïc leur assurait jusqu'ici la paix civile. (...) Quant aux ennemis d'Al Assad, ils n'ont pas toujours les mêmes intérêts dans le conflit. La Turquie soutient les Frères musulmans mais redoute la montée en puissance des Kurdes; le Qatar soutient aussi les Frères musulmans tandis que l'Arabie Saoudite soutient les salafistes; Israël, quant à lui, redoute peut-être plus la confrérie (le Hamas palestinien est une branche de cette organisation) que le régime actuel qui ne le menace pas directement; enfin, si les Occidentaux ont montré qu'ils pouvaient s'entendre avec certains courants politiques comme les Frères musulmans, leur présence s'est plutôt révélée impopulaire dans la région où ils ont été la cible de nombreuses attaques.» (2)
Le désengagement saoudien de la Syrie est visible. L'ordre du roi Abdallah Ben Abdel Aziz et le communiqué de son ambassade en Turquie constituent un aveu de la présence d'officiers et d'instructeurs militaires saoudiens, membres des services de sécurité et de la Garde nationale du Royaume, sur le terrain en Syrie. Certains analystes ont estimé que le décret royal est un ordre de rapatriement adressé aux militaires saoudiens envoyés par la dynastie des Saoud pour combattre aux côtés des groupes terroristes, et un appel aux takfiristes à poursuivre le combats au lieu de rentrer au pays, où ils risquent 30 années de prison.» (3)
Le Qatar puni par ses voisins pour aide aux Frères musulmans
L'Egypte est devenue aussi un champ d'opposition, non seulement entre les partisans du pouvoir laïc et les islamistes, mais aussi entre des acteurs étrangers luttant aussi pour influencer sur ce grand pays arabe. Deux monarchies du Golfe persique - le Qatar et l'Arabie Saoudite - prennent une part active dans cette lutte.: «Non seulement en Egypte, mais aussi dans tous les pays du «printemps arabe», le Qatar a soutenu et continuera à soutenir les Frères musulmans et les mouvements alliés. Par exemple, les leaders de «An-Nahda» en Tunisie ou ceux du «Hamas» à Ghaza. Les salafistes - c'est la créature de l'Arabie Saoudite. L'Arabie Saoudite a chaleureusement félicité la junte militaire et Adli Mansour, président actuel par intérim, qui ont chassé les Frères musulmans. (...) L'Egypte n'est pas le seul pays qui soit l'objet de lutte entre Doha et Riyadh. Les deux monarchies rivalisent aussi dans les pays du Maghreb, en Syrie, au Liban, au Yémen, en Palestine.» (4)
Il n'est un secret pour personne que les Etats-Unis se sont fait justement à l'idée de laisser le maréchal Al Sissi faire ce qu'il veut en ayant renversé illégalement Morsi. De ce fait, il ne faut pas que l'Egypte ait des problèmes. L'aide américaine un moment suspendue est rétablie et ordre a été donné à l'Arabie Saoudite de renflouer les caisses du pouvoir égyptien.
Trois membres du club des monarchies arabes du Golfe, conduits par l'Arabie Saoudite, ont décidé, début mars de sanctionner le Qatar, en rappelant leurs ambassadeurs. En cause, le soutien actif de Doha aux Frères musulmans. Reprochant au Qatar de ne pas avoir mis en oeuvre un accord prévoyant une non-ingérence des Etats arabes du Golfe dans les affaires internes de leurs partenaires, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et le Bahreïn, ont décidé de rappeler leurs ambassadeurs en poste à Doha, mercredi 5 mars. Une initiative sans précédent dans les relations entre les monarchies membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Selon le politologue Karim Sader, spécialiste des pays du Golfe, Riyadh veut voir la diplomatie qatarie rentrer dans le rang en rompant définitivement ses liens avec les mouvances islamistes liées au Frères musulmans. (...) Il est clair que Riyad en a assez de l'indiscipline du Qatar, et souhaite mettre fin à l'ambiguïté de sa diplomatie. Les Saoudiens veulent que Doha prenne un virage clair dans sa position à l'égard de la confrérie. Car à l'heure où l'Arabie Saoudite est soumise à un certain nombre de changements géopolitiques dans la région, elle souhaite restaurer sa suprématie en créant un mouvement d'alignement autour de son leadership qui soit soudé face à l'Iran, l'éternel rival dont l'allié américain s'est rapproché ces derniers mois.» (5)
«Ces trois pays, écrit Philippe Miskovsky, expliquent cette mesure soudaine en affirmant que le Qatar persiste à soutenir des «médias hostiles», en allusion à la chaîne satellitaire Al Jazeera, qui a aidé les peuples à se libérer de la tyrannie. En quoi Al Jazeera est-elle donc un média hostile? Hostile à qui?» interroge le journal qatari Al-Arab. «Ils accusent aussi le Qatar d'ingérence, autrement dit d'avoir dénoncé le coup d'Etat sanglant en Egypte [en août 2013]. Or ces trois pays s'ingèrent eux-mêmes dans les affaires égyptiennes en soutenant ouvertement les nouvelles autorités. Et, pour ce qui est de la Syrie, tout le monde sait qui est le vrai responsable des divisions entre groupes combattants», à savoir l'Arabie Saoudite, d'après le journal.» (6) services de renseignements américains.» (3)
Le jeu dangereux de l'Arabie Saoudite contre la Russie
On sait que l'Arabie Saoudite est un colosse de pétrodollars avec un sabre nain, elle a pour rôle de porter le chaos en Russie. La Russie ce n'est pas la Syrie ou l'Egypte. Pourtant, selon certains analystes, deux clans s'opposent désormais en Arabie Saoudite. D'un côté, celui du prince Bandar bin Sultan, proche de l'Administration Bush, de l'autre, celui des «colombes», incarné par Turki al-Fayçal. (7)
Philippe Tourel nous apprend que «le prince Bandar Bin Sultan, le tout-puissant chef des renseignements saoudiens, et homme lige de la CIA, a été reçu - à sa demande - à deux reprises par le président russe Vladimir Poutine, en moins d'un an, pour le convaincre, en vain, de lâcher Bachar al-Assad en contrepartie de juteux contrats, passe donc à la vitesse supérieure et utilise les groupes terroristes qu'il contrôle pour le faire plier, avec la bénédiction de la CIA. (...) Le président russe a qualifié de «terroriste» le régime saoudien. Poutine a promis «des représailles» aux attentats de Volgograd. Pour Poutine, «les attentats suicides de Volgograd sont identiques à ceux qui sont régulièrement commis en Irak, en Syrie et au Liban.» «Notre réponse changera la carte même du Moyen-Orient.» La Russie a élaboré l'avant-texte d'une résolution où elle qualifie l'Arabie Saoudite d'Etat terroriste. Moscou se prépare à remettre ce texte au Conseil de sécurité!!» (8)
Les injonctions de l'Empire aux Saoudiens: «Changez pour que tout reste comme avant!»
La défaite des Saoud en Syrie assènera le coup décisif au Royaume du sable, déjà secoué par ses profondes crises internes surtout de succession dans un contexte économique chaotique de plus en plus chaotique «Le Golfe, écrit le consultant et économiste pétrolier Reghis Rabah, continue d'importer quasiment tous types de biens: des pistaches aux Hummer, en passant par les climatiseurs et les panneaux solaires. (...) Les économies du Golfe sont en effet sous perfusion des réinvestissements de la manne financière qui s'élevaient, en 2011, à 2400 milliards de dollars, soit deux fois le PIB régional. Malgré ces sommes astronomiques, ces activités n'arrivent pas à dynamiser le marché de l'emploi. Dans de telles conditions, il n'est pas interdit de s'interroger sur la pertinence des projets exubérants qui fleurissent dans la région: pistes de ski en plein désert, îlots artificiels recréant la carte du monde à Dubaï, complexe hôtelier sous-marin aux EAU. (...) La confiance affichée par les élites du Golfe en leur capacité à transformer le système rentier en des économies post-industrialisées peut-être mise en doute. Si ces pays ont pu, grâce aux pétrodollars, importer en cinquante ans les standards de vie occidentaux pour une partie de leurs concitoyens, jeter les bases d'une économie productive en moins d'une génération est une mission autrement plus compliquée.(...) L'absence de solution concrète apportée par les élites vieillissantes de ces pétromonarchies pose problème: comment croire que le Golfe demeure à l'abri des bouleversements profonds qui secouent le Monde arabe depuis déjà plus de trois ans?» (9)
Nous sommes donc en présence d'une élite politique grabataire qui ne veut pas lâcher les rênes pour les confier à des jeunes. Encore qu'il faille nuancer entre le bonheur des princes et celui du peuple. On apprend à ce propos, dans un documentaire français, la vie Incroyable du prince Walid Ben Talal, cinquième fortune du monde: 26 milliards de dollars qui possède quatre avions dont un A 380. 200 voitures, une tour de 304 m de 77 étages...N'est-ce pas indécent?
Il n'empêche que la succession fait l'objet d'une guerre entre princes... le peuple saoudien n'est pas concerné. «C'est dans ce contexte, écrit Ghaleb Kandil, qu'intervient la visite, fin mars en Arabie Saoudite, de Barack Obama. Les informations de presse indiquent que le principal objectif du président américain est de redistribuer les positions au sein du régime saoudien après sa défaite en Syrie. Des sources américaines ont précisé que les missions du chef des services de renseignements, le prince Bandar Bin Sultan, et du ministre des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal, sont en passe d'être officiellement terminées. Des concertations ont lieu entre Riyadh et Washington pour de nouvelles nominations aux postes-clés, qui nécessitent des décrets royaux. La presse américaine a rapporté que le roi Abdallah pencherait pour la nomination de l'ambassadeur aux Etats-Unis, Adel al-Joubair, à la tête des services de renseignements, alors que son fils, Abdel Aziz Ben Abdallah, succèderait à Saoud al-Fayçal. Les conflits au sein de la famille régnante s'intensifient sur fond de lutte de succession après la mort du roi Abdallah, dont la disparition, selon de nombreux experts, pourrait faire remonter à la surface les contradictions et déclencher une guerre entre les princes de la deuxième génération.Les observateurs affirment que l'avis de Barack Obama sera décisif dans la redistribution des rôles au sein de la famille royale.» (3)
Que peut-on dire en conclusion? La schizophrénie, écrit Rabah Reghis, du pouvoir et le refus de prendre conscience des réalités du printemps arabe ont poussé certains pays du Golfe à commencer à se «bouffer» entre eux. (...) Après avoir financé directement ou indirectement la plupart des mouvements islamistes dans pratiquement tous les pays arabes, voire même d'autres, africains, le croisement des intérêts et l'offensif qatarie semblent affecter sérieusement la réaffirmation du leadership de l'Arabie Saoudite dans la région. Dans un entretien à France 24, Nouri El Maliki a pointé du doigt Riyadh et Doha, de financer le terrorisme international et de faire tout pour empêcher l'Irak d'atteindre ses objectifs économiques en étant derrière cette guerre de religion. L'Arabie Saoudite, en particulier reproche à l'Irak d'avoir des relations très étroites avec l'Iran...» (9)
Pour n'avoir pas misé sur la science et s'être installé dans les temps morts, les pays arabes retourneront au désert sous la tente. Ils feront les malheurs de leur peuple pour ne pas passer la main à de nouvelles élites jeunes en phase avec le mouvement du monde. C'est une règle, dans les pays arabes, Le pouvoir change de main, soit par le darwinisme, soit par l'émeute. Cette boutade saoudienne est à la fois amusante et tragique: «Mon père chevauchait un chameau, je roule en cadillac, mon fils roule en jet, son fils chevauchera un chameau.»
1.C.E. Chitour http://www.legrandsoir.info/moyen-orient-chronique-d-un-chaos-ordinaire.html
2. Jerome H ww.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-syrie-pays-de-tous-les-enjeux-142806
3. Ghaleb Kandil Tendances de l'Orient No 173 lundi 10 février 2014. http://www.legrandsoir.info/defaite-de-l-arabie-saoudite-en-syrie.html
4. Artem Kobzevhttp://french.ruvr.ru/2013_07_09/Le-Qatar-et-l-Arabie-Saoudite-la-conc...
5. Marc Daou 06/03/2014 http://www.france24.com/fr/20140305-qatar-arabie-saoudite-rappel-ambassadeurs-freres-musulmans-islamisme-golfe-ccg/
6.Philippe Mischkowsky Pourquoi les pays du Golfe ont-ils rappelé soudainement leurs ambassadeurs à Doha? Courrier international 6 mars 2014
7. C.E. Chitour http://www.legrandsoir.info/l-occident-et-la-croisade-anti-russe.html
8.http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=148575&cid=76&am...
9. Rabah Réghis: http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5195347


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