D'aucuns attendent la réponse de Vahid sur son avenir avec les Verts après le Mondial brésilien, d'autant que l'Algérie sera sur les terrains africains dès septembre pour les éliminatoires de la prochaine CAN 2015. Depuis la rencontre «réconciliation» entre le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua et l'ex-coach et ex-DTN, Rabah Saâdane et depuis le bref passage du coach français Christian Gourcuff à Alger et où tout tourne autour de la DTN et des sélections nationales dont celle des «A», le coach principal des Verts, le Bosnien Vahid Halilhodzic, actuellement en stage avec les locaux persiste et signe: «vous aurez ma réponse après le Mondial». C'est dire qu'apparemment, le coach de la sélection algérienne semble imperturbable se permettant même le luxe de dire que: «Je me concentre uniquement sur la préparation de la Coupe du monde. Ainsi et apparemment Vahid Halilhodzic refuse de se prononcer sur la dernière visite de Christian Gourcuff à Alger en préférant se concentrer sur la préparation du Mondial brésilien. «Je n'ai pas grand-chose à dire. J'ai une Coupe du monde à préparer. On verra après la compétition», a affirmé Halilhodzic à Jeune Afrique. Et c'est à se demander ce qui laisse le coach des Verts très serein ou du moins ce qu'il veut montrer car, selon certains collègues des médias spécialisés, coach Vahid n'avait pas apprécié la visite de Gourcuff au Centre technique de Sidi Moussa. D'aucuns attendent la réponse du coach Vahid sur son avenir avec la sélection algérienne après le Mondial brésilien, car l'Algérie sera sur les terrains d'Afrique dès le mois de septembre pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d'Afrique des nations prévue au Maroc. Et d'aucuns savent aussi que le président de la FAF veut coûte que coûte que cette Coupe d'Afrique soit arrachée par l'Algérie, profitant de la bonne dynamique des Verts. Seulement, depuis que le président Raouraoua avait demandé à coach Vahid de définir sa position pour l'après-Mondial et ce, depuis la qualification des Verts au Mondial, le sélectionneur bosnien s'entête à répondre qu'il a tout le temps et il se donne donc jusqu'à la fin du Mondial pour se prononcer. Et c'est donc pourquoi les observateurs ont pensé que le président de la FAF aurait été agacé par cette situation où il se sent coincé pour ne pas dire prisonnier de l'«humeur» du coach bosnien. Ce qui explique d'une part, son rapprochement et sa réconciliation avec l'ex-coach des Verts et ex-DTN, Rabah Saâdane et la dernière venue de Gourcuff dans notre pays. La situation est encore pire pour coach Vahid maintenant que le DTN, Saïd Haddouche vient de donner sa démission au président de la FAF. Haddouche, qui avait succédé à Boualem Laroum a démissionné pour rester au chevet de sa femme, malade. Et justement pour lui succéder, le nom de l'ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, «est le mieux indiqué» lui qui avait eu une discussion avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Au cours de cette entrevue, Saâdane s'était dit disposé à intégrer la DTN, déclinant la proposition par l'occasion de prendre en charge la sélection nationale olympique, sans sélectionneur depuis le départ de Azzedine Aït Djoudi. Le nom du Français Christian Gourcuff, qui a effectué une visite à Alger il y a une semaine, où il a rencontré Mohamed Raouraoua, est également évoqué pour être désigné à la tête des Verts voire de la DTN. Là, il est important de rappeler que les relations entre Mohamed Raouraoua et Vahid Halilhodzic n'ont jamais été très bonnes d'autant que le président de la FAF avait, entre autres, discrédité Saâdane dans le dossier Feghouli. Le dernier cas en date. Et comme le président Raouraoua sait bien que Saâdane est un des critiques du bilan de Halilhodzic, ceci explique donc cela. Et ce message ne devrait pas du tout ne pas être bien compris par Vahid. Lui qui s'est permis le luxe de s'opposer à son président sur, selon des médias spécialisés, Boudebouz, Belfodil et tout récemment Feghouli. Du côté des joueurs, on notera qu'en dépit du suspense que veut garder Halilhodzic, des joueurs le soutiennent, évidemment, comme en témoignent les déclarations de plusieurs d'entre eux, dont à titre d'exemple, Soudani, Mostefa, Lacen, Bougherra etc. alors qu'au même moment, des anciens joueurs de l'EN critiquent aussi bien sa politique que sa manière d'agir dont Faouzi Mansouri...