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Un jeune Algérien chez l'Oncle Sam
EN VISITE À WASHINGTON DC, EN CAROLINE DU NORD, SEATTLE ET NEW YORK
Publié dans L'Expression le 08 - 04 - 2014

Le groupe Mena du programme Edward R. Murrow 2013, qui reçoit les certificats de participation
«Les voyages forment la jeunesse.» Ce dicton n'a jamais été aussi vrai que lors de cette aventure qui nous a menés dans quatre des grands Etats des Etats-Unis d'Amérique: Washington DC, la Caroline du Nord, Washington (Seattle) et enfin New York. Un périple plein de surprises et de rebondissements d'un jeune de 25 ans chez son Oncle Sam. Allons ensemble à la découverte du Nouveau Monde...Dans cette quatrième et dernière partie de notre reportage, nous allons vous faire découvrir la ville qui ne dort jamais, New York. Avec ses gratte-ciel qui défient la nature, Times Square et ses lumières, quelques petits endroits sympas que l'on voit dans les séries new-yorkaises...Et en prime, un spectacle à Broadway et les coulisses du New York Times. Appréciez, c'est rien que pour vous.
New York, New York! C'est avec le refrain de cette célèbre chanson de Frank Sinatra que nous quittions Seattle pour rejoindre la ville qui symbolise le mieux la grandeur des Etats-Unis, New York. Les 7 heures de vol entre les deux villes ne font qu'augmenter notre enthousiasme de voir de nos propres yeux, Big Apple. C'est en effet l'accomplissement de notre rêve américain, débuté trois semaines plutôt. Nous arrivons donc à New York après cet harassant voyage de plus de 7h, la même durée que New York- Rome. Dès notre atterrissage sur le tarmac de l'aéroport international John Fitzgerald Kennedy, plus connu sous les initiales de JFK, nous avons les yeux qui brillent à cause de sa grandeur et le nombre impressionnant d'appareils qui y transitent. Il y a des avions aux drapeaux de tous les pays du monde sauf... de l'Algérie. Arrivés à New York, nous prenons le bus en direction de Manhattan où se trouve notre hôtel. Et là on peut vous dire que l'on a compris le vrais sens du mot: embouteillage! Ceux qui parlent de l'encombrement des routes à Alger ou Constantine, n'ont pas encore vu New York aux heures de pointe! Il nous faudra plus de deux heures pour parcourir un petit trajet de 24 km. «Et encore, vous avez de la chance», rétorque notre chauffeur. Néanmoins, c'est un bien pour un mal. Ces deux heures coincés dans la circulation nous ont permis d'admirer la ville, ses ponts et ses gratte-ciel et la mer qui l'entoure. Cela nous a aussi permis de contempler le coucher de soleil new-yorkais qui est de suite remplacé par la lumière artificielle des gratte-ciel, qui éblouit la ville. Arrivés à l'hôtel, nous avons une agréable surprise. Comme pour les trois premières villes que nous avions visitées, il dispose d'une situation des plus idéales. On n'aurait pas pu mieux tomber! Le Park Central Hôtel se trouve au niveau de la 7e avenue. Entre Central Park et Times Square, a quelques encablures de la fameuse 5e avenue, du Madison Square Garden, Broadway... Tous les endroits stratégiques de Manhattan sont accessibles à pied. D'ailleurs, des fenêtres de notre hôtel, on aperçoit les légendaires lumières du Times Square. Celles-ci nous attirent comme des gamins devant un jouet lumineux. La fatigue et le froid de canard qui sévit n'y font rien, on suit la lumière...
Les lumières du Times Square nous envoûtent
Quand vous êtes dans Times Square en soirée, vous comprenez pourquoi New York est la ville qui ne dort jamais...C'est impressionnant, même si cette super-concentration de publicité est quelque peu abusive...Mais c'est l'Amérique! Alors que le concept vous plaise ou non, on ne peut voir Manhattan et éviter Times Square! C'est ce qui fait de lui l'un des endroits les plus célèbres et les plus animés au monde. On ne peut pas se tromper quand on cherche Times Square, car à l'instant où l'on met le pied dans ce secteur, on est submergé par le gigantisme et l'abondance de publicités. De plus, c'est un endroit extrêmement fréquenté, notamment par les touristes, on entend plus souvent parler en langues étrangères qu'en anglais (américain) et 9/10 des personnes ont des appareils-photo en main. Bref, cet endroit est une véritable «fourmilière» cosmopolite. On y découvre aussi les fameux taxis jaunes qui font la réputation de la ville à travers le monde. Et comme dans les stéréotypes, ils sont bloqués dans la circulation de Times Square et leurs conducteurs à s'énerver et klaxonner. Les vendeurs de hot dogs sont aussi présents en masse au Times Square. Comme l'atteste sa présence dans de nombreux films ou séries télévisées se déroulant à New York, le hot dog est une véritable institution dans la ville depuis plus de 100 ans! Au Times Square, il coûte trois dollars et a la particularité d'être...hallal. Car, la majorité de ces vendeurs de hot dogs viennent du Moyen-Orient, plus précisément d'Egypte. La mention hallal est collée fièrement sur leurs étals, tout comme la musique orientale qu'ils diffusent à longueur de journée. Times Square est également un lieu qui regorge de boutiques de souvenirs, on y trouve aussi une boutique M&Ms immense et on peut souvent croiser au détour d'un passage piéton un de ces célèbres Naked Cow Boy ou Cow Girl! Véritable «carrefour du monde» où se croisent des milliers de gens à toute heure du jour et de la nuit, Times Square est un des lieux incontournables de la ville qui ne dort jamais. Impressionné par tant de lumière, on n'oublie cependant pas d'immortaliser le moment. On dégaine nos appareils-photo et on ose même demander aux passants de nous prendre en photo. Par chance, l'un d'eux nous gratifie d'un petit cours d'histoire. «Times Square, nommé d'après l'ancien emplacement du siège du New York Times. C'est l'une des places les plus célèbres et les plus animées au monde, à l'instar de Shibuya à Tokyo ou Piccadilly Circus à Londres: environ 365.000 personnes y passent par jour», nous raconte fièrement ce passant qui se dit New-Yorkais de pure souche...
Dans les coulisses du New York Times
Cette petite histoire sur la dénomination de «Times Square» était un «apéritif» de ce qui nous attendait le lendemain. En effet, le département d'Etat américain, organisateur du programme, nous a encore réservé une surprise: une visite au New York Times (NYT), l'un des plus grands quotidiens, si ce n'est le plus grand au monde. Pour des journalistes que nous sommes, visiter le Times comme aiment l'appeler les Américains, est un véritable pèlerinage. Nous prenons donc la direction de la 40e rue puis la 41e sur la 8e avenue, où se trouve son siège après avoir déménagé, en 2007, de son immeuble dans le mythique Times Square. Arrivés sur place, on est déjà impressionné par la façade du New York Times Building. Wawe! Un immense building rien que pour un journal! A l'intérieur, c'est encore plus impressionnant. La salle de rédaction est un immense «open-space», aussi grande qu'un terrain de football. On y voit des journalistes de tous âges et de toutes origines. Certains plongés dans leurs ordinateurs, d'autres les oreilles scotchées au téléphone, alors qu'il y en a qui courent vers leur chef...Certains se permettent même une pause-dodo ou des petits jeux avec leurs collègues. Ça grouille de partout telle une véritable fourmilière. On comprend cette ambiance quand le chef de la rubrique «international» qui nous reçoit, donne le nombre de journalistes du NYT. «On compte plus de 1200 journalistes, sans parler des autres employés qui sont presque en même nombre, si ce n'est pas plus», révèle-t-il en soulignant que le NYT a obtenu plus de 90 prix Pulitzer décernés par l'université de Columbia. Il nous fait par la suite un petit historique sur ce canard. «Le quotidien a été fondé le 18 septembre 1851 par Henry Jarvis Raymond et George Jones. Le journal est dirigé depuis 1992 par Arthur Ochs Sulzberger Jr., issu d'une famille propriétaire du célèbre quotidien depuis 1896 à travers l'entreprise nommée The New York Times Company. Cette entreprise est également propriétaire du Boston Globe, de l'International Herald Tribune et de nombreux quotidiens régionaux américains. Le New York Times Company possède également huit canaux de télévision locale et deux stations de radio à New York», affirme notre interlocuteur. Il fait également savoir que la New York Times Company, est cotée à la Bourse de New York. «Elle réalise plus de 3 milliards de dollars de chiffre d'affaires chaque année», révèle notre hôte. Il ne nous en fallait pas plus pour l'interroger sur le financement du journal. «Il se base d'abord, sur les entrées publicitaires, ensuite les abonnements et enfin les ventes des quotidiens», révèle-t-il. Nous l'interrogeons alors sur la concurrence de l'Internet et des sites électroniques. «Etant l'un des plus grands quotidiens au monde, l'Internet n'a pas touché d'un iota nos ventes. Bien au contraire, elles ont augmenté ces dernières années», répond-il. «Toutefois, j'avoue que la concurrence de l'Internet a réduit nos parts de publicité. Il y a une nouvelle concurrence qui attire les annonceurs avec ses prix bas, étant donné qu'ils n'ont pas les mêmes frais que nous», ajoute-t-il, en expliquant que le NYT s'est adapté avec des versions électroniques et applications payantes. Il nous fait également savoir que pour se distinguer, le NYT offre à ses lecteurs de nombreux suppléments avec des rubriques traitant des arts, de la littérature, des sorties dans les salles de cinéma, des spectacles des différents théâtres de New York, des articles sur la décoration de la maison, une section voyages et un guide de New York très complet avec des suggestions de restaurants et de bars. De nombreux renseignements utiles, aussi bien pour les New-Yorkais que les touristes de visite à New York. Nous ne pouvons quitter cette véritable institution de presse sans savoir quelle était la ligne politique du journal. Après quelques déclarations au parfum de langue de bois, où l'on prétend qu'un journal ne doit pas prendre parti, on finit par nous avouer que le NYT est considéré comme un quotidien de centre gauche. On nous apprend également que le New York Times a apporté son soutien aux candidats démocrates lors des sept dernières élections présidentielles américaines (Michael Dukakis - 1988, Bill Clinton - 1992, Bill Clinton - 1996, Al Gore - 2000 et John Kerry - 2004, Barack Obama 2008 et 2012). Cependant, le journal a appuyé la candidature du républicain Michael Bloomberg contre le candidat démocrate Fernando Ferrer aux élections municipales de 2005 à New York.
Après cette visite du New York Times, place au tourisme. On ne pouvait en effet pas partir de New York sans voir la statue de la Liberté. C'est comme si on n'était pas venu aux States. Mais malheureusement pour nous, pour accéder à l'île de Liberty Island où se trouve la statue de la Liberté, il fallait réserver des semaines à l'avance! La poisse! Quel désastre...!
Se promener à Manhattan en bateau taxi
Le voyage est gâché...Mais heureusement que nous avons fait la connaissance de New-Yorkais qui nous ont donné la solution pour voir la statue de la Liberté de très près. «Prenez- le water taxi», nous ont-ils conseillé. Mais qu'est-ce que donc ce water taxi? «C'est comme un taxi mais en bateau. Vous faites une petite croisière à travers les endroits les plus importants de la ville où vous pouvez vous arrêtez et reprendre par la suite le bateau, étant donné que le ticket est valide toute la journée», nous expliquent-ils. Heureusement que nos amis ont insisté. Cela a été une superbe expérience que l'on a faite et refaite jusqu'à la tombée de la nuit, où nous avons admiré les illuminations des buildings. Cette superbe croisière nous a amenés devant la statue de la Liberté, et nous a montré tout Manhattan! Le water taxi offre une croisière d'une heure qui nous a menés sur la pointe Sud de Manhattan en plus de s'arrêter devant la statue de la Liberté pour donner l'occasion à tous de prendre des photos. Par la suite, il passe sous le pont de Brooklyn avant de retourner au quai de South Street Seaport. Plusieurs places à l'intérieur sont disponibles, mais le meilleur point d'observation demeure celui du pont supérieur (extérieur) où des bancs sont disponibles. Tout au long de la croisière, un guide fournit des informations sur ce qui peut être observé. Il va sans dire que les occasions de prendre de magnifiques clichés sont illimitées. La vue de la ville est impressionnante à bord du bateau et donne l'occasion de faire de magnifiques photos d'elle, des ponts de Brooklyn, Manhattan et Williamsburgh. Un spectacle à couper le souffle!! Quelle merveilleuse façon de voir l'horizon, visiter tous les sites du centre-ville et mettre pied à terre pour découvrir les zones plus en détail. Pour passer un beau moment et voir Manhattan sous un autre jour, c'est une activité incontournable!
A la place de King Kong...
N'étant pas rassasiés, nous continuons notre visite de la ville, mais cette-fois sur la terre ferme en direction de l'Empire State Building & Top Of the Rock. Ces deux endroits offrent des vues incroyables sur la ville de New York. On surplombe Manhattan et on remplit rapidement la carte mémoire de nos appareils photo. A l'Empire State Building on ne peut s'empêcher de s'imaginer dans la peau de King Kong. La visite des buildings historiques de la ville se poursuit au Flatiron Building. Un des premiers buildings construits dans le monde (1902). Cet immeuble historique doit son nom à sa forme triangulaire qui fait penser à un fer à repasser. A côté du Flatiron Building se trouve le Madison Square Park. On profite pour aller y faire une pause détente et goûter au fameux shake shack burger. On se détend également au Central Park: le poumon de la ville. Le parc historique de New York est également l'un des parcs les plus célèbres au monde. Incroyable lieu de détente et de loisir, le parc s'étend de la 59th Street à la 110th Street! Le calme et l'ambiance sont totalement différents des grandes avenues de Manhattan. On peut y faire du patin à glace ou du ski de fond en hiver, traverser le parc à vélo ou aux rollers, faire du canoë, admirer les New-Yorkais faisant leur jogging quotidien ou s'adonnant à leurs sports favoris (baseball, foot américain,...), approcher les écureuils, se recueillir sur le mémorial de John Lennon, ou tout simplement faire une petite sieste sur une des nombreuses petites collines. Mais l'endroit qui nous a le plus marqués est la Highline. C'est une ancienne voie ferrée désaffectée élevée au-dessus des rues reconverties en parc. Traverser la totalité de la Highline prend une bonne trentaine de minutes (de nombreuses oeuvres d'art sont implantées tout au long du trajet, le design est très poussé et on a également accès à des vues surprenantes sur Manhattan). Plusieurs immeubles ont également vu le jour le long de la promenade, la plupart présentent des architectures très surprenantes.
Un autre New York
Après avoir traversé la Highline, on en profite pour faire un tour au Chelsea Market, ancienne usine reconvertie en superbe marché gourmand. Cette visite ne peut nous empêcher de penser au quartier des ateliers (Belouizdad) qui présente la même spécificité, et qui pourrait subir la même transformation,...enfin, dans une autre Algérie! Passons et allons découvrir un autre endroit incontournable de New York:West Village & Greenwich Village. Ce sont un autre New York. Terreau intellectuel de la ville, c'est dans ce quartier historique très chic que la plupart des célébrités (Kidman, Sarah Jessica Parker, Tom Cruise,.) habitent. On découvre les petites allées entourées de maisons aux façades de briques rouges. Ces maisons ont accueilli les plus grands contestataires, écrivains et poètes. Le quartier compte de fameux clubs de jazz, blues ou rock et a servi de décor pour un nombre indéterminable de films (c'est d'ailleurs au numéro 90 de Bedford Street, que résidait la bande d'acteurs dans la série Friends). On en profite pour déguster les cupcakes de Magnolia Bakery, et découvrir les boutiques chics et tendance sur Bleecker et Commerce Street. Cela avant de faire une pause détente à Washington Square afin d'écouter les musiciens et regarder les joueurs d'échecs. Ce parc est très animé à midi, car il est juste à côté de la New York University. De nombreux jeunes étudiants affluent pendant les pauses déjeuners. Après le chic et les paillettes, place au monde de la finance au Lower Manhattan Financial District. Bienvenue dans le temple des affaires. C'est un quartier mixte qui allie d'immenses buildings et de vieilles rues pavées. On fait un tour par Wall Street pour découvrir la façade du New York Stock Exchange, la Federal Reserve Bank of New York, Trump Building, le Taureau de Wall Street. On a même croisé de nombreux traders pendant leur pause. Il y a également le Memorial 11 Septembre que nous visitons. On fait ensuite un voyage en Chine en se rendant à Chinatown. Le dépaysement est total, bonjour les odeurs et crachats... Ce quartier reste néanmoins un must see à New York. On commence la visite par Canal Street où on se retrouve très vite au milieu des boutiques, poissonneries, parfumeries et restaurants chinois. On apprécie l'ambiance de Columbus Park. Les résidents s'adonnent à leur séance de taï chi quotidienne, prennent des cours de kung fu, jouent aux cartes et au mah-jongg, tout cela au son des instruments traditionnels chinois.
Au revoir, Oncle Sam!
Enfin, on termine notre virée new-yorkaise par la visite du siège de l'institution qui est censée assurer la paix dans le monde, les Nations unies (ONU). L'extérieur est à voir avec ses drapeaux, dont celui de l'Algérie, et son revolver. L'intérieur est intéressant aussi mais, uniquement guidé. On n'a malheureusement pas eu la chance de voir la grande salle de conférences, elle est fermée jusqu'à septembre prochain pour des travaux. La clôture de notre visite de «big apple» au siège des l'ONU est très symbolique par rapport au programme auquel nous avons participé qui aspire à rassembler les peuples du monde. Mais ce n'est pas que la symbolique qui a motivé notre choix. Une soirée de clôture a été organisée en notre honneur dans le bâtiment d'en face, la Représentation américaine à l'ONU. Les sept groupes du programme Edward R. Murrow 2013 se sont retrouvés pour une dernière soirée où des attestations de participation leur ont été remises. Une super belle soirée a été programmée avec un groupe de jazz new-yorkais et des danseurs de claquettes. Le programme s'est terminé comme il a commencé, dans la joie, la bonne humeur et la fraternité. Comme une seule famille, 140 jeunes journalistes venus des quatre coins du globe, avec des différences culturelles, linguistiques et religieuses se sont retrouvés le temps d'une soirée où ils ont dansé et chanté ensemble. Chacun a essayé de montrer à l'autre les danses de son pays...A voir ce mélange culturel lors de cette soirée on comprend vite la magie de ce programme et des States. Nous avons réalisé notre rêve américain qui changera à jamais notre vie et notre vision des choses. On peut désormais rentrer au pays. Au revoir Oncle Sam...
Assister à un spectacle à Broadway
Une dernière surprise nous attendait à New York. Les organisateurs nous ont réservé des places pour assister à un... spectacle à Broadway. Un rêve d'enfance pour beaucoup d'entre nous! Broadway! Le nom seul fait déjà fantasmer...Nous sommes donc partis pour assister à une comédie musicale dans cet antre du spectacle. Première info, Broadway n'est pas un théâtre, mais des dizaines, voire des centaines regroupés dans ce quartier, et qui donnent tous les jours des représentations. Nous devons assister à l'un des plus grands et plus connus spectacles de Broadway, Wicked, une autre version du Magicien d'Oz. Nous retrouvons tant bien que mal l'adresse où doit se dérouler le spectacle. Nous pénétrons dans cet immense théâtre où l'ensemble des spectateurs sont en tenue de gala. L'endroit est sublime! Entrés dans la salle, on profite pour prendre des photos, car cela est interdit pendant la représentation. Le spectacle est vraiment magnifique, une panoplie d'effets spéciaux, on est vraiment «happés» par ce monde de magie, de sorcières...les chansons sont remarquablement interprétées, tout comme les danses. Les décors sont somptueux, les acteurs principaux et autres sont excellents et donnent de la voix. Ils sont époustouflants et drôles. Certains peuvent être déroutés quant à l'histoire car il ne s'agit pas de celle du Magicien d'Oz. Cette histoire est tirée du livre Wicked: The Life and Times of the Wicked Witch of the West de Gregory Maguire. C'est une histoire parallèle à la première. Elle reprend les personnages créés par L. Frank Baum dans Le Magicien d'Oz, mais du point de vue des sorcières du pays d'Oz, avant que Dorothy ne débarque du Kansas. Mais reste que le spectacle est exceptionnel. Rien à voir avec nos fameuses «masrahia»...Que du bonheur avec Wicked! On n'oubliera pas de sitôt ce spectacle. Pour une première comédie à Broadway... plein les yeux!!
Robert Mugabe... le journaliste
Il s'appelle Robert Mugabe, mais n'est ni président, ni Zimbabwéen...mais journaliste rwandais. Robert Mugabe qui a fait partie du programme Edward R. Murrow 2013, dans le groupe africain, a marqué cette session et pas seulement à cause de son nom. Comme son homonyme, c'est un personnage atypique. C'était l'ami de tout le monde avec son humour légendaire. Les 140 participants le connaissaient et ils ont passé des moments privilégiés avec lui. D'ailleurs, personne n'oubliera son: «Non, non je ne suis pas dictateur, mais journaliste...».
Un groupe «explosif»
Le groupe Mena «Middle East and North Africa» du programme Edward R. Murrow pour journalistes était le moins que l'on puisse dire explosif de par sa composante sunnite, chiite, ibadite, wahabite, chrétienne,...Des doctrines religieuses habituellement en conflit dans la région. Tout comme la composante du groupe du point de vue des pays qui la composent, dont certains sont également en conflit. Ce qui fait de ce groupe une bombe à retardement. Mais la magie des States a fait, qu'elle explose dans le sens positif de la chose... De l'avis de tout le monde, que ce soit organisateurs ou membres des autres groupes, le Mena a été le meilleur des sept groupes de la cuvée 2013. Ses membres ont prouvé leur qualité de par leur performances dans les différents débats, leur sens de l'analyse,...Dans les rencontres qui regroupaient les sept groupes, ils ont d'ailleurs monopolisé la parole. Ce sont eux qui posaient le plus de questions, mais aussi les plus intéressantes, malgré le handicap de la langue de Shakespeare que la plupart ne maîtrisaient pas parfaitement. Tout le monde était sous le charme de ce groupe qui a ébloui les Etats-Unis. A tout cela, il faut ajouter l'aspect humain de la chose. Le Mena 2013 est devenu une véritable famille. Une très forte amitié a lié tous les membres du groupe, au point de devenir de vrais frères. La séparation très difficile s'est faite en pleurs...Heureusement que les TIC nous ont permis d'être plus proches et de garder le contact! La magie des Etats-Unis c'est donc aussi le savoir-vivre ensemble, peu importe la couleur, l'origine ou la religion...
Soirée dans les urgences d'un hôpital new-yorkais
La veille du départ de la fin du programme un des membres du groupe a eu un petit accident avec le tourniquet de l'entrée de l'hôtel. Ce qui lui a valu une méchante blessure à l'arcade. L'hôtel a vite fait d'appeler une ambulance. Cinq minutes plus tard elle est arrivée avec son gyrophare comme dans un film américain. Deux ambulanciers se sont précipités pour voir la blessure. Après avoir donné les premiers soins, ils ont expliqué que le patient devait être transféré à l'hôpital pour que son arcade soit recousue. Mais le problème, c'est qu'il n'avait pas sa carte d'assurance sur lui, que nous ont donné les organisateurs à notre arrivée. Elle était dans sa chambre. L'ambulancier lui propose d'aller la chercher, mais pas sans lui. «Même si ce n'est qu'une petite blessure à l'arcade, vous êtes sous ma responsabilité, vous ne pouvez pas monter seul, je dois vous accompagner», explique-t-il. Après avoir récupéré la carte, il est transféré à l'hôpital. Sur le chemin, les ambulanciers demandent l'âge, les antécédents médicaux, les allergies à certains médicaments, le groupe sanguin,...qu'ils enregistrent sur leur tablette. «Elle est en connexion directe avec l'hôpital, avant même que vous arriviez, ils ont déjà votre dossier», affirment-ils en soulignant que c'est utile lors des cas graves. Arrivé à l'hôpital, ils lui prennent d'abord sa tension et sa température, avant de demander les langues qu'il parlait. Ils lui expliquent ensuite qu'il faudra patienter car le tri se fait au cas par cas. C'est le cas le plus urgent qui passe, et non celui qui est arrivé en premier. Après, près d'une demi-heure d'attente, le médecin vient et emmène le patient dans une salle où se trouve un téléphone avec un double combiné. C'est pour parler au traducteur. Ils demandent le service traduction. Le traducteur explique les propos du médecin qui affirme qu'il faudra recoudre et demande la date du dernier rappel du vaccin anti-tétanique. Après réponse, le médecin rétorque qu'il faudra faire six points de suture et refaire le vaccin. Il emmène notre ami dans une salle qui nous rappelle la série des urgences. Il le place sous anesthésie et en 20 minutes, il lui met des points de suture sans douleur. Cinq minutes après une infirmière vient lui injecter le vaccin. Deux minutes plus tard, elle revient avec des documents qu'il doit présenter à la sortie, ainsi qu'un autre traduit en français où est expliqué comment il doit nettoyer la plaie, et après combien de jours les points de suture doivent être retirés. A la sortie, la caissière prend notre carte d'assurance et explique que tout est pris en charge. Bref, on a passé une soirée dans les urgences d'un hôpital new-yorkais...


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