Mourinho savoure la qualification avec ses joueurs Jamais «Mou» n'a été éliminé en quart de finale de la C1. C'était écrit. La qualification du Real est plus logique après l'aller remporté 3-0. Chelsea, vainqueur 2-0 du Paris Saint-Germain, et le Real Madrid, malgré sa défaite 2-0 à Dortmund, se sont qualifiés avant-hier soir pour les demi-finales de la Ligue des champions. José Mourinho a donc soigné sa légende en retournant la situation après le quart de finale aller perdu par Chelsea à Paris 3-1. Le but à l'extérieur permet aux Blues de passer après leur succès à Stamford Bridge 2-0 en quart retour. Jamais «Mou» n'a été éliminé en quart de finale de la C1. C'était écrit. La qualification du Real est plus logique, après l'aller remporté 3-0. La révolte de Dortmund, finaliste l'an passé, n'a pas suffi au retour. Les deux autres qualifiés pour les demi-finales devaient être connus hier soir à l'issue de Bayern Munich-Manchester United (1-1 à l'aller) et Atletico Madrid-Barcelone (1-1 à l'aller). Le tirage au sort (intégral, c'est à dire sans tête de série ni protection nationale) des demi-finales aura lieu demain à la mi-journée au siège de l'UEFA à Nyon (Suisse). Les demies auront lieu les 22 et 23 avril pour les matchs aller et les 29 et 30 avril pour les matchs retour. La finale aura lieu le 24 mai à Lisbonne. Chelsea avait été battu 3-1 à Paris à l'aller. Comment Mourinho allait-il tenter de renverser la situation? D'abord en titularisant Eto'o, absent sur blessure à l'aller et incertain jusqu'au dernier moment avant le retour. Mais Chelsea s'est surtout relancé en première période à la suite de ce qui aurait pu être une mauvaise nouvelle. Hazard, très effacé, sortait, visiblement sur blessure, à la 18e minute, remplacé par Schürrle. Un remplacement qui s'avérait payant. Sur une longue touche d'Ivanovic, déviée par David Luiz, Schürrle, oublié par les Parisiens (Lucas aurait dû être au marquage), ouvrait en effet la marque à la 32e minute. Puis Demba Ba, autre coaching gagnant de «Mou», rentré après l'heure de jeu, marquait le but de la qualification en toute fin de match. Dans l'autre affiche, on croyait le suspense raboté après le match aller remporté par le Real (3-0). La seule question qui se posait, était: Cristiano Ronaldo allait-il encore marquer et devenir le meilleur buteur de l'histoire de la Ligue des champions sur une saison? Mais «CR7», gêné à un genou, restait sur le banc tout le match. Et c'est un joueur de Dortmund qui fit parler de lui en faisant trembler les filets. Reus ouvrait ainsi la marque sur une erreur de Pepe (1-0, 25e), puis suivant bien une balle de Lewandoswki renvoyée par le poteau, signait un doublé (2-0, 37e). Les Allemands avaient donné auparavant le ton devant leur «mur jaune» avec un tir de pénalité de Di Maria arrêté par Weidenfeller (17e): ils ne lâcheraient rien. Emmitouflé dans sa doudoune aux couleurs du club, Ronaldo trépignait d'impatience sur le banc. Mais le sursaut des hommes de Jürgen Klopp n'a pas suffi. La marche était trop haute.