«Cet intérêt illustre la place que l'Algérie occupe dans le concert des nations et celui que le monde lui porte» Ils sont venus des quatre coins du monde afin d'assurer une couverture totale à cette élection. Le scrutin du 17 avril reste l'une des principales actualités des médias étrangers dont plus de 200 journalistes étrangers ont été accrédités. Ils sont venus des quatre coins du monde afin d'assurer une couverture totale à cette élection. Par la proximité géographique et les relations historiques de l'Algérie avec la France, ce scrutin a fait couler beaucoup d'encre dans les médias de l'Hexagone. Les médias occidentaux et arabes présents, notamment français, ont estimé que ce scrutin s'est déroulé dans des conditions calmes sans suspense, contrairement à leur désir de décrocher des scoops. Selon le quotidien France 24 dans son édition d'hier: «Les Algériens se sont rendus aux urnes, sans se bousculer pour élire leur nouveau président. Le chef de l'Etat sortant, Abdelaziz Bouteflika, semble assuré de sa réélection. Des incidents ont émaillé le scrutin, notamment en Kabylie», en estimant, en outre, qu'il s'agit d'un scrutin sans suspense. De son côté, le quotidien Le Parisien qui a recueilli plusieurs analyses, estime que: «Les partisans du président Abdelaziz Bouteflika ont commencé jeudi soir dans les rues d'Alger à célébrer sa victoire à l'élection présidentielle alors qu'aucun résultat n'était encore disponible», en ajoutant que: «Des cortèges de voitures, ornés du drapeau national et du portrait du président Bouteflika, sillonnaient à coups de klaxons les principales artères de la capitale. Un feu d'artifice a même été tiré sur la place de la Grande- Poste, au coeur d'Alger.» «Les Algériens ont commencé jeudi à élire leur président lors d'un scrutin a priori sans surprise, le sortant Abdelaziz Bouteflika apparaissant comme le favori malgré ses ennuis de santé», a estimé le quotidien Libération. D'autre part, les médias, tunisiens, marocains, qataris et égyptiens ont commenté ce scrutin sans donner d'analyses profondes ni commentaire. A ce titre, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, a indiqué que «plus de 200 envoyés spéciaux, tous supports confondus, ont été jusqu'à maintenant accrédités et nombre d'entre eux sont déjà opérationnels». Il ajoute que «cette affluence illustre la place que l'Algérie occupe dans le concert des nations et l'intérêt que le monde lui porte». Dans un autre volet, pour un bon déroulement de couverture médiatique, des moyens techniques et matériels ont été déployés au niveau du CIP (cellules de montage, studios, connexion satellitaire, matériel informatique, liaisons téléphoniques et Internet) ont été mis à la disposition des journalistes nationaux et étrangers pour les aider à faire leur travail durant cette élection. «Les moyens mis en place permettront à la presse nationale et internationale de couvrir convenablement les différentes activités liées au déroulement du scrutin», avait indiqué récemment le même ministre. Par ailleurs, il a assuré que les entreprises nationales comme la radio, la télévision et l'Agence nationale d'information Algérie presse service (APS) et le Centre international de presse (CIP) et toutes les autres entreprises concernées ont été pris en charge. Concernant la couverture médiatique du vote de la communauté algérienne à l'étranger qui a débuté samedi dernier, le ministre avait indiqué, en outre, que «l'opération était couverte par des équipes de journalistes de différents médias».