L'image de l'Algérie à l'étranger constitue un atout favorable pour la relance du tourisme. Les exposants à la Safex (Palais des expositions) comptant pour le 6e salon international du tourisme et des voyages ont été, hier, à leur dernier jour de l'événement. En effet, 52 participants venus des quatre coins du monde et quelque 200 journalistes étrangers ont pris part à ce rendez-vous ouvert depuis lundi dernier. Organisé par le ministère du Tourisme, ce salon se veut une occasion propice pour la promotion du secteur et le cadre adéquat de partenariat. En outre, l'intérêt majeur des responsables, en organisant un tel événement, est de s'insérer parmi les grands pays touristiques et redonner le souffle à ce secteur. Ce principe repose, selon les dires de certains cadres, sur la volonté de mettre en oeuvre un réel projet national portant sur le renforcement du cadre de partenariat et d'investissement, le développement des capacités d'hébergement et des produits touristiques. A ce propos, dans la nouvelle stratégie du ministère, l'amélioration de l'image de l'Algérie à l'étranger constitue un atout favorable pour la relance du tourisme. Ainsi, tout porte à croire que la nouvelle démarche mise en place par le gouvernement consiste à faire de ce secteur un «vecteur de l'investissement productif». L'Algérie, en retard en matière de capacités d'accueil et d'infrastructures hôtelières, se trouve contrainte de passer à la vitesse supérieure en encourageant la croissance des projets touristiques. A cet égard, le département de Mohamed Seghir Kara, compte réaliser 55.000 lits en 2007, et 60.000 lits à l'horizon 2013. En outre, des outils appropriés pour le financement des projets touristiques, à travers l'institution d'un crédit hôtelier et un fonds d'appui à l'investissement seront également mis en place, nous confient certains responsables du ministère. Additionnellement à cette stratégie, l'Exécutif, dans son nouveau programme, s'est montré disponible à oeuvrer pour une évolution effective de l'activité touristique. En ce sens, le gouvernement prône «l'encouragement de l'investissement dans l'hôtellerie, la valorisation des infrastructures publiques existantes par la voie de partenariat ainsi que la promotion et l'encadrement des agences de voyage et de promotion touristique». Grâce à cette nouvelle politique, les responsables algériens s'attendent à ce que le secteur du tourisme soit un créneau «créateur de richesses et d'emplois», mais aussi, celui qui «devra générer des recettes de l'ordre de 6,5 milliards USD à l'horizon 2013».