La lutte se poursuit avec ardeur et détermination On l'aura compris. Les mises en garde répétées du commandement de l'ANP contre les hordes terroristes et la lutte implacable contre ce fléau, n'étaient pas de la simple littérature guerrière. Les alertes de l'ANP étaient sensées et justifiées. Surtout dans un contexte électoral électrique où certains apprentis sorciers jouaient réellement avec le feu au point de mettre en péril la sécurité du pays. Hier, la horde terroriste a sévi. Pas moins de 11 soldats de l'ANP ont été assassinés à Iboudrarène, au pied du massif du Djurdjura et 23 autres ont été blessés dont certains sont dans un état grave. La nouvelle est tombée comme la foudre impitoyable, imposant au peuple un deuil «singulier». 14 familles vont devoir enterrer leurs enfants. La horde sauvage a exploité un moment de joie pour commettre son forfait ignoble. Et alors que le presse étrangère venue assurer la couverture de l'élection présidentielle est toujours en Algérie, la bande criminelle du Gspc, branche d'Al Qaîda au Maghreb islamique mettra à son profit ce contexte pour bénéficier d'un impact médiatique international et disconvenir les déclarations des observateurs internationaux qui ont tous été d'un commun accord pour affirmer que le scrutin du 17 avril s'est déroulé dans de très bonnes conditions. Une menace omniprésente Le message de la bête immonde est adressé au peuple, mais particulièrement aux familles des victimes, pour dire que cette terreur est toujours présente en Algérie. La lecture donnée par des sources sécuritaires, quant à cette attaque contre des soldats qui rentraient d'une mission, se résume pour l'instant à une thèse de négligence! Nos sources confient qu'un relâchement dans le dispositif sécuritaire a donné l'occasion aux terroristes pour frapper. Nos sources ajoutent que cette baisse de vigilance qui a coûté la vie à 11 militaires et intervenue à un moment de changement de garde, soit lors d'une relève, prouve que les criminels se sont bien imprégnés des donnes. Nos sources, et comme nous l'avons déjà rapporté dans nos précédentes éditions, soulignent que les terroristes choisissent le moment pour agir et sont capables de frapper au Sud comme dans la capitale, la vigilance est de mise et aucune faille n'est permise surtout dans des moments importants ou lors d'un événement marquant. La menace terroriste est omniprésente et la nonchalance peut, en effet, conduire à l'irréparable. L'Algérie se remettra-t-elle donc du terrorisme? Cette question est loin d'être déplacée. La mort de 11 militaires dans une embuscade est une preuve que ceux qui s'acharnent à régler leurs comptes en faisant couler le sang des Algériens n'ont nullement l'intention d'avouer leur défaite politique. Le fait qu'elle concerne une région stigmatisée à l'extrême et qu'elle ait lieu au lendemain d'un scrutin présidentiel «contaminé» par de nombreuses sources non identifiées, renseigne sur l'obstination criminelle et les commanditaires de cette attaque meurtrière qui semble avoir été planifiée de longue date et programmée le jour J afin de mélanger les cartes et amener les médias à sombrer dans des lectures improductives. Cette attaque a été menée dans le but de semer la confusion dans l'esprit des Algériens tout simplement. Ces commanditaires ne sauront échapper à l'identification; c'est une conviction. Ce qui est sûr aussi, c'est qu'il s'agit d'une énième provocation contre l'ANP dans le but de l'entraîner dans un dangereux engrenage au niveau d'une région que certains clans tentent par tous les moyens d'isoler du reste de l'Algérie. Seul pays qui n'a pas mordu le morceau du printemps arabe malgré toutes les tentatives et les scénarios usinés dans les pays en crise qui l'assiègent. Des stratèges bien avertis soulignent que cette attaque s'inscrit dans le cadre d'une vengeance pour répondre aux coups de boutoir donnés par l'ANP aux groupes terroristes lors de ce trimestre qui s'est soldé par l'élimination de près d'une quarantaine de terroristes, notamment en Kabylie, mais aussi à l'est du pays. L'ANP, mettant à son profit des renseignements vérifiés et recoupés, a abouti à des résultats probants. Une jeune fille de 18 ans parmi les terroristes La dernière opération en date remonte au 13 avril dernier lors de la neutralisation de quatre terroristes activement recherchés à Khenchela. Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale, l'opération avait eu lieu dans la commune de Djellal située à 80 km à l'ouest du chef-lieu de la wilaya. La même source ajoutait que le détachement du commandement de la 5e Région militaire qui a mené cette action «a récupéré quatre pistolets mitrailleurs kalachnikov ainsi qu'une importante quantité de munitions». La neutralisation de ces quatre terroristes intervenait parallèlement à une opération similaire déclenchée à Tizi Ouzou, plus exactement à l'entrée du village Koukou dans la commune d'Aït Yahia, qui s'est soldée par l'élimination de deux terroristes. Lors de cette opération, l'ANP a pu saisir des armes de guerre, l'une de type kalachnikov et une autre de type Séminov. Les corps des deux terroristes ont été acheminés à la morgue du Centre hospitalo-universitaire, (CHU) Nédir-Mohamed. C'est au niveau de cette même wilaya que les forces de sécurité avaient abattu une vingtaine de terroristes dans des opérations distinctes. Des lance-roquettes, des fusils-mitrailleurs comme les kalachnikov et Séminov, ont été récupérés lors d'une autre opération de grande envergure menée sur la base d'informations qui avait eu lieu à environ 6 km à l'ouest de Bordj Badji Mokhtar. Après quelques jours, les forces de l'Armée nationale populaire ont mis hors d'état de nuire deux terroristes dont une jeune fille de 18 ans à Bordj Thar dans la wilaya de Jijel. Les deux terroristes avaient été accrochés non loin d'un blockhaus. A l'intérieur, les forces de sécurité ont découvert des vivres, ainsi que des produits pharmaceutiques et des couvertures. La fouille des lieux à permis également la récupération d'un lot de munitions, des AK mitrailleurs. Les résultats probants enregistrés par les forces de l'ANP ont été autant remarquables durant ce premier trimestre au niveau des frontières algéro-tunisiennes, lorsqu'une unité des forces spéciales accrochait un groupe terroriste sur le tracé frontalier à Bouchebka dans la wilaya de Tébessa. Le groupe, à bord de deux véhicules tout-terrain, avait tenté une incursion, mais sera surpris par des militaires. Les assaillants ont été neutralisés jusqu'au dernier. Concernant leur nombre, le ministère de la Défense nationale a fait état de sept terroristes au moins. Pour nos sources qui appellent à la vigilance, il est clair que la lutte contre le terrorisme transnational se poursuit avec autant d'ardeur et de détermination.