La courte avance des Madrilènes (1-0) ne leur garantit pas encore la qualification Le Bayern Munich compte sur une atmosphère de feu à l'Allianz-Arena pour renverser le Real Madrid et retourner en finale de la Ligue des champions. Un club espagnol à l'Allianz-Arena en demi-finale de la Ligue des champions, ça rappelle forcément de bons souvenirs au Bayern Munich. L'an dernier, il avait quasiment validé son billet pour la finale dès le match aller face au Barça, laminé en Bavière (4-0) dans une ambiance de feu. Le contexte sera différent contre le Real Madrid, vainqueur de la première manche mercredi dernier à Santiago-Bernabeu (1-0). Mais le club allemand espère une atmosphère comparable pour renverser la Maison Blanche et retourner en finale. Présents aux côtés de Josep Guardiola hier en conférence de presse, David Alaba et Arjen Robben ont appelé le public de l'Allianz-Arena à faire subir au Real le même enfer qu'il avait fait vivre au Barça. «L'an passé, contre le Barça, on a vu ce dont notre public était capable, a rappelé l'arrière gauche munichois. Le Barça a vécu l'enfer, et on s'attend à ce que le Real vive la même chose. On a besoin de l'appui de nos supporters.» «Ils savent que ce n'est pas facile de venir à Munich, a ajouté l'ailier néerlandais. Nous pouvons promettre que nous ne leur ferons aucun cadeau.» Dortmund peut servir d'exemple à ce qui les guette. Les joueurs du Bayern savent cependant que cette ambiance de feu dépend essentiellement d'eux. Les dirigeants bavarois les poussent dans ce sens depuis la défaite du match aller. «Notre stade, ce sera l'enfer pour eux, avait lancé Karl-Heinz Rummenigge, le président du conseil d'administration du FCB. «On veut se montrer à la hauteur des exigences de Rummenigge, a prévenu Robben. Tout ce que je peux promettre, c'est qu'on va se battre avec tellement de coeur et de volonté que personne ne pourra dire qu'on n'a pas tout donné. Et je pense qu'on ira à Lisbonne pour la finale.» Le Real peut s'attendre à une ambiance aussi insoutenable que celle qu'il vécue au tour précédent à Dortmund (2-0), où le Borussia n'a pas été loin de créer la sensation après avoir perdu le match aller à Santiago-Bernabeu (3-0). «La rencontre face à Dortmund peut servir d'exemple à ce qui les guette, confirmait Rummenigge la semaine passée. Pour le match retour, il y aura 70.000 personnes derrière nous. Ils savant ce qui les attend à Munich.» Le Real est prévenu. Avant de tenir son passeport pour Lisbonne, il lui faudra sortir indemne de l'enfer de Munich.