Les révélations de Abdelaziz Al Thani mettent en exergue les véritables objectifs assignés à la chaîne Al Jazeera Le quotidien arabophone Al Arab basé à Londres évoque l'établissement de relations avec l'Etat sioniste, des alliances avec des puissances régionales pour déstabiliser certains pays arabes et l'existence de plans américains destinés à la reconfiguration du Moyen-Orient. La mèche aurait été vendue par l'oncle paternel du jeune émir du Qatar. Le quotidien arabophone Al Arab basé à Londres évoque l'établissement de relations avec l'Etat sioniste, des alliances avec des puissances régionales pour déstabiliser certains pays arabes et le soutien aux plans américains destinés à la reconfiguration du Moyen-Orient. Les révélations de Abdelaziz Al Thani répercutées par le média arabe mettent en exergue les véritables objectifs assignés à la chaîne Al Jazeera, véritable relais et «arme de destruction massive» du gouvernement qatari, beaucoup «plus préoccupée à semer la discorde entre les peuples arabes, et a été créée au service des intérêts sionistes dans la région arabe» accuse le prince Abdelaziz qui confie d'autre part avoir glané des enregistrements qu'il assure avoir obtenu par l'intermédiaire d'une de ses connaissances libyennes résidant en Suisse (Genève). Des documents sonores qui révèleraient l'existence de «plans de reconfiguration du Moyen-Orient». Les Britanniques auraient chargé l'ex-émir, Hamed et son bras droit, l'ancien Premier ministre Hamed Ben Jassem, pour les mettre à exécution affirme le prince rebelle. Un des enregistrements révèle que l'ancien émir, Hamed Al-Thani, et l'ex-colonel Mouammar El Gueddafi avaient projeté de renverser la famille régnante en Arabie Saoudite, à travers un plan «étalé sur douze ans». Dans un second enregistrement l'ex-premier ministre, Hamed Ben Jassem, reconnaît, de son côté que «Doha a signé un accord à long terme avec les Américains, portant sur l'installation de bases militaires, visant à dissuader les Saoudiens de tout soutien au retour de l'émir déchu, Khalifa». Une autre confession fait état de connivences entre Doha et l'opposition islamiste au Koweït. «Nos frères du Golfe doivent comprendre que le Qatar n'est ni une chaîne de télévision, ni un marché, ni un hôtel, ni même Al Qaradhawi, mais plutôt un champ d'action pour des dizaines de services de renseignements et d'organisations secrètes», assène l'oncle paternel de l'émir Tamim qui s'est exilé à Paris d'où il compte lui mener la fronde. «Le rôle du Qatar est aussi de servir de champ d'action contre tous les pays du Golfe, sans exception» poursuit l'informateur du quotidien arabophone. Une information qui conforte la réaction des monarchies du Golfe qui ont décidé de mettre au pas ce micro-Etat de la péninsule arabique (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar, Yémen) accusé de mener une politique de déstabilisation des pays arabes. Les contacts entre l'Etat hébreu et le Qatar sont confirmés par la presse israélienne: «Les Israéliens étaient au courant de la situation au Qatar, ils savaient que l'émir Tamim allait succéder à son père Hamad ben Thani et c'est dans cette optique que le prince héritier avait rencontré plus d'une fois des représentants israéliens» lui aurait déclaré un haut conseiller de Hamad ben Thani. «Les Israéliens se sont ainsi informés des détails des politiques futures du cheikh Tamim et des entretiens qui ont eu lieu à l'extérieur du Qatar et d'Israël il y a cinq mois» souligne le quotidien israélien Yediot Ahronot. Dans ce «tadjine» des monarques arabes qui fricotent avec Israël, s'y trouve «saucé» le roi du Maroc. Le trône alaouite et Israël «semblent travailler de concert pour saper les activités de la Commission des droits de l'homme du Congrès américain chargée de faire respecter l'engagement des Etats-Unis à défendre les droits de l'homme des Sahraouis», avait rapporté le site d'information juif américain Mondoweiss (voir L'Expression du 28 juillet 2013). C'est au lobby pro-sioniste «American Israël Public Affairs Committee» (Aipac), basé à Washington qui soutient Israel et sa politique de colonisation des territoires palestiniens que le pouvoir marocain s'était adressé pour qu'il fasse basculer en sa faveur le Congrès américain en ce qui concerne la question du Sahara occidental...