Les prix du pétrole montaient mercredi matin en Asie avant un rapport sur les stocks américains de brut et la publication des minutes d'une réunion de la banque centrale américaine. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet, dont c'est le premier jour de cotation, prenait 57 cents, à 102,90 dollars, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance s'adjugeant 21 cents, à 109,90 dollars. Le Département américain de l'Energie (DoE) fera part de ses chiffres hebdomadaires pour la semaine achevée le 16 mai, mercredi vers 14H30 GMT. A 398,5 millions de barils la semaine dernière, les réserves américaines sont très proches de leur sommet de 399,4 millions de barils atteint fin avril. Il s'agissait alors d'un record depuis 1982, lorsque le DoE a commencé à publier des données hebdomadaires, et même depuis avril 1931 sur la base de données mensuelles. Selon les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de brut resteraient toutefois très légèrement en-deçà d'un nouveau sommet, ne montrant qu'une hausse de 700.000 barils, à 399,2 millions de barils. Les réserves d'essence devraient elle afficher une hausse de 100.000 barils et les produits distillés, dont le gazole et le fioul de chauffage), une progression de 200.000 barils. Par ailleurs la Réserve fédérale américaine (Fed) doit publier les minutes d'une réunion en avril qui devraient donner "une idée de ses futures orientations et un état des lieux du marché de l'emploi", selon le Crédit Agricole. La Fed maintient depuis fin 2008 ses taux directeurs proches de zéro et envisage de les relever à partir de la mi-2015. Le soutien monétaire exceptionnel de la Fed, sous forme d'achats d'obligations actuellement pour 45 milliards de dollars par mois, devrait lui cesser "à l'automne" si le rythme actuel de réduction est poursuivi. Charles Plosser, président de l'antenne régionale de la banque centrale de Philadelphie, a estimé jeudi que l'économie "n'a jamais été sur une base aussi solide depuis le début de la reprise". "Cela pourrait bien exiger qu'on commence à relever les taux d'intérêt dès que possible", a-t-il ajouté. Mardi, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juin, dont il s'agissait du dernier jour de cotation, avait cédé 17 cents, à 102,44 dollars, sur le New York Mercantile Exchange(Nymex). A Londres, le Brent avait terminé à 109,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 32 cents.