«Comme chaque année, la direction générale de la Protection civile met en place un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages autorisées à la baignade et cela du 1er juin au 30 septembre, tous les jours de 9h à 19h.» L'inspecteur général de la direction générale de la Protection civile, en présence du wali de la wilaya d'Oran, des autorités locales et des cadres centraux et locaux de la Protection civile a présidé la cérémonie du lancement officiel du dispositif de surveillance des plages et des baignades, avant-hier à Oran, à partir de la plage Cap Falcon de Aïn Turck. Pour l'année 2014, «sur les 589 plages que compte le littoral algérien, 220 ont été interdites à la baignade dont la majorité a été fermée pour cause de pollution et risque particulier contre 369 autorisées», indique la Protection civile dans un communiqué rendu public. A noter que l'effectif professionnel affecté au dispositif est renforcé par des agents saisonniers. Pour la saison 2014, «la direction générale a procédé au recrutement de 12.000 saisonniers contre 9000 en 2013, mobilisés au quotidien», nous indique-t-on. Pour ce qui est des moyens matériels supplémentaires qui ont été prévus pour le dispositif de cette année, particulièrement, ils concernent les embarcations pneumatiques d'intervention. Cependant, les statistiques montrent que la principale cause des noyades reste toujours la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance, c'est-à-dire en absence des éléments de la Protection civile chargés de la surveillance des plages et des baignades. Il est à rappeler qu'au cours de l'année 2013, «un total d'intervention de 48.365 cas a été effectué au niveau des plages permettant de sauver plus de 33.392 personnes de la noyade. Toutefois, il est déploré 87 personnes décédées, dont 28 au niveau des plages surveillées». Pour éviter ces bilans macabres d'année en année, la règle d'or pour la Protection civile est la prévention. Pour cette raison, la Protection civile tente, d'«inculquer aux citoyens la culture du risque de noyade au niveau des plages, notamment à travers les multiples campagnes de sensibilisation menées par les services de la Protection civile de wilaya avant l'entame de chaque saison estivale et même durant toute la période estivale à travers des actions de sensibilisation de proximité par les dispositifs de surveillance». Enfin, malgré tous les moyens déployés, que ce soit opérationnels ou en matière de prévention et de sensibilisation, la conscience citoyenne reste la mieux indiquée, car: «savoir nager, n'est pas un gage de sécurité».