L'été n'est pas encore installé officiellement. Cependant avec des pics de chaleur qui dépassent les 30°, les plages sont déjà prises d'assaut. Jeudi, la direction générale de la Protection civile a mis en place un dispositif de surveillance des plages et des baignades, qui va durer jusqu'au 1er septembre prochain. Sur les 589 plages que compte le littoral algérien, 369 sont autorisées à la baignade pour cette saison estivale. C'est ce qu'a précisé la direction générale de la Protection civile dans un communiqué. 220 plages ont été interdites à la baignade, soulignent les mêmes services, dont la majorité a été fermée pour cause de pollution et risque particulier. Pour cette saison, la Protection civile revoit son effectif de surveillance en hausse. 12 000 saisonniers ont été recrutés contre 9000, mobilisés l'année dernière. Des moyens matériels supplémentaires sont aussi prévus pour le dispositif de cette année, particulièrement en ce qui concerne les embarcations pneumatiques d'intervention. Selon les services de la Protection civile, la principale cause des noyades est la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance, soit l'en absence des éléments de la Protection civile chargés de la surveillance des plages et des baignades. Au cours de l'année 2013, les éléments de la Protection civile ont effectué un total d'intervention de 48 365 au niveau des plages. Plus de 33 392 personnes ont été sauvées de la noyade. Cependant, déplorent les mêmes services, 87 personnes sont décédées dont 28 au niveau des plages surveillées. «Pour éviter ces bilans macabres d'année en année, la règle d'or est la prévention» rappelle la Protection civile, qui souligne que ses éléments mènent des campagnes de sensibilisation de proximité avant et durant chaque début de la saison estivale pour inculquer aux citoyens la culture du risque de noyade au niveau des plages.