Après le bac, c'est au tour du brevet Le volume de matières examinées dans la journée a été jugé de «très encombrant» par les candidats. La physique n'est pas le point fort de nos élèves. Après les candidats du baccalauréat de la filière scientifique qui ont affiché leur déception après l'examen de physique, se sont les candidats du BEM qui se sont plaints hier de l'examen de physique. Les premiers candidats abordés hier à la sortie du lycée du boulevard Mohammed V l'ont affirmé. «Le sujet apparaît facile, mais dès qu'on a commencé à le résoudre, il s'est avéré très compliqué», nous a confié Malek, un candidat croisé à la sortie du centre d'examen. Par ailleurs, la matière qui a fait un carton, est la langue arabe. Les candidats étaient très satisfaits du sujet qui, selon eux, était très facile. Désormais, il y a un problème avec la matière physique. Soit les élèves n'arrivent pas à assimiler leur cours soit c'est la méthode d'enseignement qui fait faux bond. Pour le coup d'envoi officiel des épreuves du brevet d'enseignement moyen, ce dernier a été donné par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit depuis Béchar. La ministre a procédé au centre d'examen Benayad-Khelifa, au quartier Gouray, à l'ouverture de l'un des plis comportant les épreuves de langue arabe, accompagnée des autorités locales et des responsables locaux du secteur de l'éducation. Lors d'une virée effectuée dans quelques centres d'examens de la capitale, on a constaté une forte présence des parents d'élèves. A la sortie, ils attendaient devant l'entrée leurs enfants. Paniqués, la première chose qu'ils demandaient à leurs enfants c'est de voir le sujet d'examen. Une attitude qui a dérangé Asma, une candidate rencontrée sur place accompagnée de sa maman. «Je l'ai portant supplié de ne pas venir avec moi car je savais qu'elle ne fera qu'ajouter du stress», a-t-elle témoigné. Pour ce qui est du volume des matières examinées dans la journée, les candidats l'ont jugé de «très encombrant». En effet, pour le premier jour d'examen, les candidats ont passé quatre matières d'examens: durant la matinée, la langue arabe et physique, et l'après-midi, c'était l'éducation civique et islamique. «Sincèrement, quatre examens durant la journée, c'est trop, au bout de la deuxième épreuve ont est épuisés», a indiqué un groupe de candidates approché devant le lycée El Idrissi. Pour cette année, ils sont 591.509 postulants à travers l'ensemble du territoire national, dont 301.955 filles et 7104 candidats libres. Le même dispositif organisationnel a été mis en place pour que les épreuves se déroulent dans de bonnes conditions. Pour la surveillance, 99.817 enseignants ont été mobilisés ainsi que 2 226 centres d'examen, alors que 35 000 autres se chargeront de la correction des copies. Concernant l'observation du bon déroulement des épreuves du BEM, cette mission a été confiée à 2 269 encadreurs. Concernant la population carcérale, ils sont 181 détenus concernés par les épreuves du BEM à l'Etablissement de rééducation et réinsertion d'El Harrach. Le directeur général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, M.Mokhtar Felioune, a qualifié d'important le nombre de détenus qui passent leur BEM, soulignant que le nombre d'inscrits à cet examen au niveau de l'établissement d'El Harrach s'élevait en octobre dernier à 216 candidats, mais un grand nombre d'entre eux a été libéré. Il a rappelé que les détenus «définitivement condamnés» qui réussiront aux différents examens bénéficieront de mesures dont la grâce présidentielle, une réduction de peine, la liberté conditionnelle, des permissions de sortie ou d'avantages lors des visites familiales. Pour conclure, l'annonce des résultats de BEM, aura lieu le 30 juin prochain.