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32 équipes pour un trophée
COUPE DU MONDE DE FOOTBALL - BRESIL 2014
Publié dans L'Expression le 12 - 06 - 2014

Près de 600.000 étrangers sont attendus au Brésil du 12 juin au 13 juillet pour vivre pleinement la 20e Coupe du monde 2014 au Brésil qui débutera ce soir dans un contexte socio-potilique particulier, même si l'enjeu sportif reste intact pour les 32 nations dans un pays où le foot est plus qu'une religion.
GROUPE A
Brésil - Croatie - Mexique - Cameroun
Le Brésil se méfie de ses adversaires
Le Brésil, qui lance sa compétition le 12 juin contre la Croatie, a hérité d'un groupe abordable. Le sans-faute est donc exigé. Un statut de favori, un groupe abordable, un Mondial à domicile: le Brésil devra être à la hauteur des exigences. Le groupe A, qui ouvrira la Coupe du monde, offre au Brésil la Croatie, le Cameroun et le Mexique. Si le Stade de Sao Paulo, qui accueille le match d'ouverture, est en retard, l'équipe de Luis Felipe Scolari a en revanche plutôt intérêt à être à l'heure. La seleção est bien évidemment ultrafavorite dans ce groupe A. Dotée d'une attaque de feu avec Neymar, Hulk et Oscar, et d'une défense prestigieuse emmenée par le Parisien Thiago Silva, l'équipe hôte de ce Mondial devrait sortir sans souci de ce groupe. Si toutefois elle évite de craquer sous la pression d'un public exigant qui attend depuis 2002 un nouveau sacre mondial. En cas de qualification, le Brésil affrontera probablement soit l'Espagne, soit les Pays-Bas, et ce, peu importe leur classement dans le groupe. Ces trois rencontres doivent donc être prises très au sérieux. Le Mexique de Miguel Herrera constitue le favori - après le Brésil - pour sortir de la poule. Lors des deux précédentes éditions, les Mexicains s'étaient qualifiés pour les huitièmes de finale où ils avaient causé de nombreux soucis à l'Argentine, leur adversaire lors des deux épreuves. Le joueur phare Javier «Chicharito» Hernandez, Giovani Dos Santos et Guardado représentent des dangers pour les Brésiliens. L'entraîneur «Felipao» ne s'y est pas trompé: «C'est une équipe très dangereuse. Au cours des 20 dernières années, nous avons toujours disputé des matchs qui ressemblaient à des clasicos et ils nous ont toujours créé beaucoup de difficultés. C'est pourquoi je les considère comme une pierre sur notre chemin», a déclaré le sélectionneur auriverde. En dépit d'une équipe souvent séduisante sur le papier, la Croatie ne parvient que très rarement à briller. Le technicien Luka Modric saura-t-il relancer son pays? Avec Mario Mandzukic en pointe et le Sévillan Ivan Rakitic au milieu, les arguments existent. L'équipe la plus faible du groupe est, a priori, le Cameroun. Si l'orgueil de Samuel Eto'o est intact, la formation de Volker Finke ne semble pas en mesure de déstabiliser ses adversaires. Mais avec M'bia, Eto'o ou encore Makoun, les «Lions indomptables» ne sont sûrement pas venus en touristes...
GROUPE B
Espagne - Pays-Bas - Chili - Australie
L'Espagne et les autres?
Présentation du groupe B de la Coupe du monde 2014 composé de l'Espagne, des Pays-Bas, du Chili et de l'Australie. La suprématie espagnole sur le football mondial se poursuivra-t-elle au Brésil? Ou bien, comme certains observateurs l'annoncent déjà, l'heure de son déclin a-t-elle sonné? En décidant de faire massivement confiance au groupe qui a décroché le premier titre mondial de l'Espagne il y a quatre ans, donc en ne se souciant pas de son rajeunissement, Vicente Del Bosque a pris un risque.
Néanmoins, la nouveauté Diego Costa, s'il est apte physiquement à jouer, pourrait modifier quelque peu le visage de la Furia Roja, souvent démunie au poste d'avant-centre. Mais pas son style, qui restera basé sur une forte possession de balle et une défense qui n'avait encaissé que deux buts en 2010. Autant dire que les Pays-Bas devraient avoir beaucoup de mal à rééditer leur performance sud-africaine, surtout avec la blessure de Kevin Strootman et un Wesley Sneijder très loin du niveau de candidat au Ballon d'or qu'il possédait il y a quatre ans.
Et si le Chili s'avérait être la surprise de cette Coupe du monde? Comme chaque édition réserve son lot d'invités inattendus dans le dernier carré, il peut être tentant de miser une pièce sur la formation sud-américaine, même si le tirage au sort ne lui a pas réservé un groupe facile avec la présence du tenant du titre et du dernier finaliste. Avec sa formidable capacité à exercer un pressing tout-terrain et à se projeter rapidement vers l'avant, le Chili dispose d'atouts non négligeables.
A une condition: que l'une de ses deux stars (avec Alexis Sanchez), le milieu de terrain à tout très bien faire de la Juventus Turin, Arturo Vidal, soit parfaitement remis de son opération du genou droit, effectuée début mai. Le 11 octobre dernier, l'équipe de France n'avait pas eu à regretter d'avoir invité l'Australie pour disputer un match amical au Parc des Princes.
En parfaits invités, les Socceroos servirent de complaisants sparring-partners (6-0), ce qui coûta cependant son poste à leur sélectionneur d'alors, Holger Osieck. Que peut espérer faire de mieux Ange Postecoglou?
A priori rien, tant ce groupe parait trop relevé pour une formation australienne limitée dans chaque secteur de jeu.
GROUPE C
Colombie - Grèce - Côte d'Ivoire - Japon
Ouvert à tous les vents
Présentation du groupe C de la Coupe du monde 2014 composé de la Colombie, la Grèce, la Côte d'Ivoire et du Japon. La vie sans Radamel Falcao. Privée de son buteur star, la Colombie peut-elle nourrir les mêmes ambitions? Là est toute la question au sujet d'une équipe qui, avec l'attaquant monégasque, faisait figure d'outsider très sérieux. Surtout avec un groupe à sa portée qui pouvait lui permettre d'entrer sereinement dans la compétition. Néanmoins, même sans Falcao, la Colombie ne manque pas d'arguments sur le plan offensif avec Jackson Martinez et Carlos Bacca, deux avant-centres qui ont brillé cette saison avec respectivement Porto et le FC Séville. Depuis, elle n'a jamais réussi à confirmer. Néanmoins, il y a deux ans, une petite étincelle a semblé indiquer un début de renaissance pour elle avec une accession en quarts de finale de l'Euro, où l'Allemagne la stoppa logiquement (2-4). A sa tête, le Portugais Fernando Santos n'a surtout pas cherché à la changer et la formation hellène demeure encore et toujours cet adversaire extrêmement défensif et pénible à jouer. Suffisant pour atteindre la première fois les 8es de finale d'un Mondial? Pas certain, mais comme les Grecs n'ont pas les moyens de faire autrement... Pour la Côte d'Ivoire, cette Coupe du monde s'assimile à cette alternative: «C'est maintenant ou jamais.» A 36 ans, Didier Drogba n'a en effet plus le temps d'échouer au 1er tour comme en 2006 et en 2010. Un constat valable également pour l'autre joueur très attendu chez les Eléphants, Yaya Touré. Agé, lui, de 31 ans, il reste sur une saison exceptionnelle avec Manchester City et rêve désormais de porter sa sélection le plus loin possible au Brésil. Le sélectionneur français Sabri Lamouchi parviendra-t-il cependant à imposer ses préceptes tactiques auprès d'une équipe qui a davantage l'habitude de jouer avec son coeur et ses jambes qu'avec sa tête? Le jour et la nuit. Comme toujours, la formation nipponne s'avère aussi séduisante sur le papier en attaque qu'inquiétante défensivement. Notamment en défense centrale, avec des joueurs évoluant dans le championnat local et souvent limités physiquement. Il n'empêche qu'avec des joueurs comme Keisuke Honda, Shinji Kagawa et Shinji Okazaki, trois joueurs aussi talentueux qu'irréguliers, le Japon dispose d'un trio capable de toutes les extravagances. Surtout si, en attaque, le prometteur Yoichiro Kakitani se révèle aux yeux du monde entier.
GROUPE D
Uruguay - Costa Rica - Angleterre - Italie
Le fameux groupe de la mort
Depuis son premier, et seul, sacre Mondial en 1966, l'Angleterre a souvent jouée bien lors de ses différentes participations à la Coupe du monde, mais sans jamais plus atteindre la finale. 2014 pourrait-il être le bon millésime pour la sélection aux Trois Lions?
Sur le papier, l'optimisme est de rigueur. Assemblage de jeunes joueurs très talentueux, tels que Daniel Sturridge, Raheem Sterling ou encore Jack Wilshere, et de précieux vieux briscards (Steven Gerrard, Frank Lampard et Wayne Rooney), la formation anglaise demeure cependant fragile défensivement. Et puis, le sort l'a placée dans un groupe très compliqué. Mais si elle parvient à en sortir indemne... Sur la lancée de sa finale lors de l'Euro 2012 et d'un parcours qualificatif à cette Coupe du monde 2014 très solide, l'Italie fait figure de solide prétendant au sacre. Le sélectionneur de la Squadra Azzurra sait qu'il doit rapidement trouver le bon équilibre sous peine de forte désillusion. La dernière fois que le Brésil a organisé une Coupe du monde, l'Uruguay a fait pleurer tout le peuple auriverde en s'imposant au Maracana, face au roi Pélé et consorts (2-1). Cet exploit, sans aucun doute le plus grand du football uruguayen, sera difficile à réitérer. Du talent, la Céleste n'en manque pas, en particulier en attaque avec Luis Suarez, s'il est rétabli à temps, Edinson Cavani et Diego Forlan, pour qui ce sera le dernier Mondial à 34 ans. De l'expérience, elle en dispose également. Mais cela ne l'a pas empêchée de devoir passer par un barrage pour se qualifier pour cette compétition, en semant derrière elle incertitudes et déceptions.
Le bon air brésilien lui remettra-t-il la tête à l'endroit pile au bon moment? «Que diable sommes-nous venus faire dans cette galère?» Cette question, le sélectionneur du Costa Rica, Jorge Luis Pinto, a dû se la poser plus d'une fois depuis le tirage au sort, qui a vu son équipe se retrouver dans un groupe avec trois prétendants au dernier carré. Voire mieux. Alors que peuvent espérer les infortunés Ticos? Prendre un point, grâce à une solidité défensive intéressante.
GROUPE E
Suisse - Equateur - France - Honduras
La France visera la pole
Présentation du groupe E de la Coupe du monde 2014 composé de la France, la Suisse, l'Equateur et du Honduras. «Nous ne faisons pas partie des favoris de la compétition, mais cela ne veut pas dire que nous n'aurons pas d'ambition.» En quelques mots, Didier Deschamps a résumé l'opinion générale au sujet d'une équipe tricolore sur la pente ascendante depuis le retournement de situation qu'elle a opéré en barrages face à l'Ukraine. Son trio Cabaye-Matuidi-Pogba au milieu de terrain est l'un des plus performants actuellement, sa défense, bien que globalement inexpérimentée, ne manque pas de talent. Reste à découvrir son potentiel offensif sans Franck Ribéry. La petite Suisse qui monte, qui monte... Jusqu'où? 6e au classement FIFA publié début juin, la formation dirigée par Otmar Hitzfeld fait figure, aux yeux de Didier Deschamps, de «favorite du groupe». De la pure langue de bois de la part du sélectionneur français? Pas forcément car même si, aux yeux de l'opinion publique, la Suisse sera toujours sous-estimée, sur le terrain en revanche, elle dispose d'une équipe très équilibrée, avec deux points forts: son excellent milieu de terrain et ses virevoltants animateurs de couloir. Notamment Xherdan Shaqiri, qui sera le principal poison de la Nati. Que vaut l'Equateur quand il n'évolue pas chez lui, à Quito, à 2800 mètres d'altitude? Pour les mauvaises langues, la réponse est claire: «pas grand-chose, à une ou deux individualités près». Un jugement peu flatteur que la Tri s'efforcera de faire mentir. Pour la troisième fois de son histoire, le Honduras disputera une phase finale de Coupe du monde. Jusqu'à présent, son bilan est vierge de tout succès (trois matches nuls et trois défaites). Inutile, donc, de chercher plus loin l'objectif d'une formation qui sera soutenue par tout un peuple, mais qui a démontré en préparation ses importantes lacunes en s'inclinant face à la Turquie (0-2) et Israël (2-4), qui ne seront pas au Brésil. Son sélectionneur, Luis Fernando Suarez, a annoncé la couleur quoi qu'il arrive: «Une chose est complètement sûre: même si on devait perdre nos trois matches, les joueurs honduriens vont tout donner, jusqu'à la dernière goutte de leur sang.»
GROUPE F
Argentine - Bosnie-Herzégovine - Iran - Nigeria
Un boulevard pour l'Argentine?
Présentation du groupe F de la Coupe du monde 2014 composé de l'Argentine, du Nigéria, de la Bosnie-Herzégovine et de l'Iran. Cristiano Ronaldo, Franck Ribéry, Luis Suarez, Radamel Falcao... On ne compte plus les attaquants vedettes diminués physiquement avant cette Coupe du monde. Tous sauf un: Lionel Messi. Perturbé par plusieurs pépins lors de la première moitié de saison, l'Argentin dispose aujourd'hui d'une incontestable fraîcheur qui pourrait faire le bonheur de son équipe.
Voici comment présenter le Nigéria, le vainqueur de la dernière Coupe d'Afrique des Nations en 2013 qui marche à la baguette sous la direction de son charismatique sélectionneur, Stephen Keshi. Loin des turpitudes camerounaises ou ghanéennes, le Nigéria présente un collectif solide, sans véritable tête d'affiche mais avec des joueurs talentueux. Comme le gardien de Lille Vincent Enyeama ou l'attaquant de Fenerbahçe Emmanuel Emenike.
Il ne manque en fait qu'un grain de génie et/ou de folie à cette équipe pour créer la surprise. Peut-être le trouvera-t-elle sur une plage brésilienne? Seul novice de ce millésime 2014, la Bosnie-Herzégovine n'entend pas se présenter au Brésil comme victime expiatoire. Son sélectionneur, Safet Susic, a ainsi clairement fait part de son ambition: «Nous voulons rejoindre les 8es de finale.
Nous voulons montrer au monde que nous ne sommes pas là par hasard. Nous avons de très bons joueurs.» A commencer par Miralem Pjanic, le talentueux milieu de l'AS Rome, ou le buteur Edin Dzeko, qui a fini la saison en trombe avec Manchester City. Dans un groupe très ouvert derrière l'Argentine, la Bosnie-Herzégovine, même inexpérimentée, peut y croire.
Il y a quatre ans, Carlos Queiroz dirigeait le Portugal lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Une compétition que son équipe avait quittée dès les 8es de finale, ce qui lui avait coûté son poste quelques mois plus tard. Nommé à la tête de l'Iran le 4 avril 2011, le Portugais ne débarquera pas au Brésil avec les mêmes ambitions.
Avec une majorité de joueurs évoluant dans le championnat local, d'un faible niveau, difficile de rêver. Ce que Queiroz a résumé ainsi: «Quand nos adversaires ont l'habitude de courir 12 kilomètres par match, nos joueurs, eux, en parcourent à peine 7 chaque week-end en Iran
GROUPE G
Allemagne - Portugal - Ghana - Etats-UnIs
Le Portugal en danger
Gary Lineker a dit un jour: «Le football est un jeu simple: 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent.» Malheureusement pour Joachim Löw, depuis 8 ans qu'il est sélectionneur de la Mannschaft, il n'a toujours rien gagné. Si ce n'est les félicitations du jury pour la qualité du jeu pratiqué par son équipe.
Mais cela, clairement, ne lui suffit plus. Sauf qu'entre les forfaits de certains (Gundogan, Lars Bender, Marco Reus), les blessures de cadres (Lahm, Schweinsteiger, Neuer) et l'absence de véritable avant-centre hormis Miroslav Klose, en quête du record de buts inscrits en Coupe du monde, l'Allemagne parait moins bien armée cette année. Ce qui ne veut pas dire qu'au final elle ne fera pas mieux.
«Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.»
Avec Cristiano Ronaldo, le Portugal fait figure de bel outsider lors de cette Coupe du monde. Mais sans lui, qu'en est-il? Inutile, donc, de préciser que tout le peuple portugais va croiser les doigts pour un prompt rétablissement de sa star, sans qui nul rêve ne sera possible. Le 26 juin prochain sera un jour très particulier pour Jurgen Klinsmann. L'homme aux 108 sélections et 47 buts avec la Mannschaft se retrouvera assis sur le banc adverse, celui des Etats-Unis.
Une situation qu'il aurait «préféré éviter». Avant d'ajouter: «D'un autre côté, il faut prendre les choses comme elles sont.
Nous allons faire le maximum pour proposer notre meilleur jeu aux Allemands. Notre objectif, c'est de nous qualifier pour les 8es de finale, alors s'il nous faut un point ou même trois, on fera tout pour aller les chercher.» Un objectif dans les cordes d'une équipe qui a remporté 15 matches sur 16 entre le 2 juin 2013 et le 16 octobre.
Il y a quatre ans, le Ghana passa tout près de devenir le premier représentant du continent africain à accéder au dernier carré d'une Coupe du monde. Mais un sauvetage de la main de l'Uruguayen Luis Suarez, suivi d'un penalty raté d'Asamoah Gyan et d'une séance de tirs au but fatale (1-1, 2 tab à 4) venaient éteindre les espoirs des Black Stars. Avec un secteur offensif majoritairement estampillé en Ligue 1 avec les frères Ayew, Jordan et André, ainsi que Majeed Waris, le Ghana peut tirer son épingle du jeu dans un groupe aussi dense qu'ouvert.
GROUPE H
Belgique - Algérie - Russie - Corée du Sud
La Belgique très attendue
Présentation du groupe H de la Coupe du monde 2014 composé de la Belgique, la Russie, l'Algérie et la Corée du Sud. La Belgique a tellement été présentée comme la surprise de cette Coupe du monde que, finalement, cela n'en serait plus vraiment une de voir la génération dorée des Diables Rouges effectuer un long séjour au Brésil.
Défensivement, avec des leaders tels que Vincent Kompany et le gardien Thibaut Courtois, la Belgique est une valeur sûre. Et offensivement, Eden Hazard et Romelu Lukaku impressionnent. Y compris Vahid Halilohdzic, le sélectionneur algérien, qui déclarait à son sujet: «Cette équipe belge me fait de plus en plus peur.»
Aussi incroyable que cela puisse être, depuis la dissolution de l'URSS le 26 décembre 1991, la Russie n'a jamais réussi à franchir le cap du 1er tour lors d'une Coupe du monde.
Une Berezina qui pourrait cependant s'achever cette année car, depuis que l'Italien Fabio Capello en a été nommé sélectionneur en juillet 2012, l'équipe russe n'a perdu que deux matches sur seize disputés (au Portugal et plus étonnant en Irlande du Nord). Fidèle à sa légende, Capello a fortement solidifié l'arrière-garde de la Russie, qui n'a plus encaissé deux buts lors d'un même match depuis novembre 2012 (2-2 contre les Etats-Unis). «Si quelqu'un n'aime pas perdre, c'est moi.» Dans les colonnes du Parisien début juin, Vahid Halilhodzic avait clairement annoncé la couleur. Même s'il devrait quitter son poste de sélectionneur algérien à l'issue de la Coupe du monde, le Bosnien n'entend pas partir par la petite porte. Sans véritable point fort ni point faible d'ailleurs, l'Algérie tentera de déjouer les pronostics qui ne l'imaginent pas sortir de son groupe. La Corée du Sud disputera au Brésil sa 8e phase finale d'affilée. Seuls le Brésil, l'Argentine, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne ont fait aussi bien ou mieux sur la même période. Mais depuis sa fantastique accession dans le dernier carré chez elle, en 2002, la sélection du Pays au matin calme n'a pas réellement confirmé. Néanmoins, avec une ossature de joueurs évoluant en Europe, dont le très prometteur Heung-min Son (Bayer Leverkusen), et un important contingent de jeunes pousses ayant décroché la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Londres, la Corée du Sud peut surprendre.
LE CALENDRIER COMPLET DE LA COMPETITION (heure algérienne)
GROUPE A
Jeudi 12 juin
Match N.1: à Sao Paulo (21h), Brésil - Croatie
Vendredi 13 juin
Match N.2: à Natal (17h), Mexique - Cameroun
Mardi 17 juin
Match N.17: à Fortaleza (20h), Brésil - Mexique
Mercredi 18 juin
Match N.18: à Manaus (23h), Cameroun - Croatie
Lundi 23 juin
Match N.33: à Brasilia (21h), Cameroun - Brésil
Match N.34: à Récife (21h), Croatie Mexique.
GROUPE B
Vendredi 13 juin
Match N.3: à Salvador (20h), Espagne - Pays-Bas
Match N.4: à Cuiaba (23h), Chili - Australie
Mercredi 18 juin
Match N.19 : à Rio de Janeiro (20h), Espagne - Chili
Match N.20: à Porto Alegre (17h), Australie - Pays-Bas
Lundi 23 juin
Match N.35: à Curitiba (17h), Australie - Espagne
Match N.36: à Sao Paulo (17h), Pays-Bas Chili.
GROUPE C
Samedi 14 juin
Match N.5: à Belo Horizonte (17h), Colombie - Grèce
Samedi 14 juin
Match N.6: à Recife (02h), Côte d'Ivoire - Japon
Jeudi 19 juin
Match N.21: à Brasilia (17h), Colombie - Côte d'ivoire
Match N.22: à Natal (23h), Japon - Grèce
Mardi 24 juin
Match N.37: à Cuiaba (21h), Japon - Colombie
Match N.38: à Fortaleza (21h), Grèce - Côte d'Ivoire
GROUPE D
Samedi 14 juin
Match N.7: à Fortaleza (20h), Uruguay - Costa Rica
Match N.8: à Manaus (23h), Angleterre - Italie
Jeudi 19 juin
Match N.23: à Sao Paulo (21h), Uruguay - Angleterre
Vendredi 20 juin
Match N.24: à Recife (17h), Italie - Costa Rica
Mardi 24 juin
Match N.39: à Natal (17h), Italie - Uruguay
Match N.40: à Belo Horizonte (17h), Costa Rica - Angleterre
GROUPE E
Dimanche 15 juin
Match N.9: à Brasilia (17h), Suisse - Equateur
Match N.10: à Porto Alegre (20h), France - Honduras
Vendredi 20 juin
Match N.25: à Salvador (20h), Suisse - France
Vendredi 20 juin
Match N.26: à Curitiba (23h), Honduras - Equateur
Mercredi 25 juin
Match N.41: à Manaus (21h), Honduras - Suisse
Match N.42: à Rio Di Janeiro (21h), Equateur - France
GROUPE F
Dimanche 15 juin
Match N.11: à Rio de Janeiro (23h), Argentine - Bosnie-Herzégovine
Lundi 16 juin
Match N.12: à Curitiba (20h), Iran - Nigeria
Samedi 21 juin
Match N.27: à Belo Horizonte(17h), Argentine - Iran
Match N.28: à Cuiaba (23h), Nigeria - Bosnie-Herzégovine
Mercredi 25 juin
Match N.43: à Porto Alegre (17h), Nigeria - Argentine
Match N.44: à Salvador (17h), Bosnie-Herzégovine - Iran
GROUPE G
Lundi 16 juin
Match N.13: à Salvador (17h), Allemagne - Portugal
Match N.14: à Natal (23h), Ghana - Etats-Unis
Samedi 21 juin
Match N.29: à Fortaleza (20h), Allemagne - Ghana
Dimanche 22 juin
Match N.30: à Manaus (23h), Etats-Unis - Portugal
Jeudi 26 juin
Match N.45: à Recife(17h), Etats-Unis - Allemagne
Jeudi 26 juin
Match N.46: à Brasilia (17h), Portugal - Ghana
GROUPE H
Mardi 17 juin
Match N.15: à Belo Horizonte (17h), Belgique - Algérie
Match N.16: à Cuiaba (23h), Russie - Corée du Sud
Dimanche 22 juin
Match N.31: à Rio de Janeiro (17h), Belgique - Russie
Match N.32: à Porto Alegre (20h), Corée du Sud - Algérie
Jeudi 26 juin
Match N.47: à Sao Paulo (21h), Corée du Sud - Belgique
Match N.48: à Curitiba (21h), Algérie - Russie.
HUITIEMES DE FINALE
Samedi 28 juin
Match N.49: à Belo Horizonte (17h), 1er groupe A - 2e groupe B
Match N.50: à Rio de Janeiro (21h), 1er groupe C - 2e groupe D
Dimanche 29 juin
Match N.51: à Fortaleza (17h), 1er groupe B - 2e groupe A
Match N.52: à Recife (21h), 1er groupe D - 2e groupe C
Lundi 30 juin
Match N.53: à Brasilia (17h), 1er groupe E - 2e groupe F
Match N.54: à Porto Alegre (21h), 1er groupe G - 2e groupe H
Mardi 1er juillet
Match N.55: à Sao Paulo (17h), 1er groupe F - 2e groupe E
Match N.56: à Salvador (21h), 1er groupe H - 2e groupe G
QUARTS DE FINALE
Vendredi 4 juillet
Match N.57: à Fortaleza (21h), vainqueur N.49 - vainqueur N.50
Match N.58: à Rio de Janeiro (17h), vainqueur N.53 - vainqueur N.54
Samedi 5 juillet
Match N.59: à Salvador (21h), vainqueur N.51 - vainqueur N.52
Match N.60: à Brasilia (17h), vainqueur N.55 - vainqueur N.56
DEMI-FINALES
Mardi 8 juillet
Match N.61: à Belo Horizonte (21h), vainqueur N.57 - vainqueur N.58
Mercredi 9 juillet
Match N.62: à Sao Paulo (21h), vainqueur N.59 - vainqueur N.60
MATCH 3e PLACE
Samedi 12 juillet
Match N.63: à Brasilia (21h), perdant N.61 - perdant N.62
FINALE
Dimanche 13 juillet Match N.64: à Rio de Janeiro (20h), vainqueur N.61 - vainqueur N.62


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