Les trois examens se sont déroulés dans des conditions globalement satisfaisantes Le directeur de l'Onec a promis l'application en vigueur de la loi à l'encontre des fraudeurs. L'année scolaire est close. C'est la fin des examens de tous les cycles confondus, la cinquième année primaire, le baccalauréat et enfin le BEM. Une année qui s'achève dans la sérénité selon le directeur général de l'Office national des examens et concours (Onec), Brahim Abassi. «Pour les trois examens, nous pouvons avancer qu'ils se sont déroulés dans des conditions globalement satisfaisantes, que ce soit sur le plan organisationnel, matériel, humain et sécuritaire», a affirmé, hier, M.Abassi sur les ondes de la Radio nationale de la Chaîne III. Pour avoir assuré une telle opération, l'hôte de la Radio nationale a souligné que «600.000 intervenants ont été mobilisés pour le bon déroulement des examens. 500.000 sont du secteur de l'éducation et les 100.000 autres sont venus des secteurs tels que la défense, la Sûreté nationale et la Protection civile». Ceci dit, le responsable de l'Onec n'a pas nié l'existence de recours à la fraude lors de la période des examens. Pour cette année, le responsable de l'Onec a précisé qu'«il y a eu neuf cas de fraude à l'échelle nationale pour ce qui concerne les examens de cinquième année. Pour le brevet de l'enseignement moyen, les cas de fraude enregistrés par l'Onec se chiffrent, au bout de la deuxième journée à 500 cas de fraude et pour terminer, le taux de fraude aux examens de baccalauréat, est de 0,08%» soit 553 cas». L'invité de la Chaîne III a fait savoir que «le nombre de cas de fraude a connu une baisse importante par rapport à l'année dernière qui a fait un record avec 500.000 cas». C'est la wilaya de Tarf qui a enregistré, précise M.Abassi, le nombre le plus élevé de cas de tricherie. Interrogé sur les sanctions qui seront prises à l'encontre des tricheurs, ce responsable a affirmé que «la loi sera appliquée dans toute sa vigueur». Il a souligné qu'il y a eu des cas de personnes qui ont passé les examens à la place des vrais candidats. Le responsable a promis que ces derniers seront «radiés à vie». Dans ce contexte, il a fait état de deux cas dans les épreuves du baccalauréat et deux autres cas à l'enseignement moyen. Ce qui est des candidats libres, ces derniers seront interdits de passer les examens pour une durée de 5 à 10 ans et les candidats scolarisés seront interdits aux examens de 3 à 5 ans. Evoquant la violence des candidats à l'encontre des surveillants, M.Abassi a indiqué qu' «il y a tout un travail à faire sur le plan éthique». C'est pourquoi, ajoute-t-il, «la ministre de l'Education dans son plan d'action adoptera une charte d'éthique et de déontologie à l'intention des enseignants et de tous ceux qui interviennent dans le secteur de l'éducation». Pour ce qui est de la correction des feuilles d'examen, le responsable de l'Office a donné des garanties quant au respect de l'objectivité lors de la correction. Cette opération, précise-t-il, sera effectuée dans 179 centres d'examens par 84.000 correcteurs. L'hôte de la Chaîne III a rappelé que les résultats du bac seront annoncés sur Internet le 6 juillet et affichés dans les établissements le 7 juillet, ceux du BEM le 30 juin et ceux du primaire le 14 juin. Concernant les appréciations des candidats du BEM quant au dernier jour d'examen, une bonne ambiance régnait devant les centres d'examens de la capitale.Ces derniers étaient satisfaits des sujets des deux matières examinées, hier, à savoir la langue française et les sciences naturelles. Pour sa part, la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, a tenu, hier, à féliciter depuis la wilaya de Batna au CEM Ben Badis, où elle a décacheté, dans une classe, l'enveloppe contenant l'épreuve de français, «le rôle prépondérant des soldats de l'ombre», en l'occurrence «tous les personnels du secteur qui s'emploient, loin des feux des projecteurs, avant, pendant et après les examens, à en assurer la préparation, l'encadrement et le suivi». Pour conclure, Mme Benghebrit a affiché sa satisfaction quant aux efforts considérables qui ont été déployés par l'Etat pour assurer la crédibilité des examens scolaires et mettre en place les conditions de leur bon déroulement.