Le président du Msp, autour duquel les spéculations sont allées bon train sur sa volonté de briguer la présidence de l'Apn, a jugé utile de mettre indirectement les points sur les «i». Dans un communiqué rendu public par lui, Bouguerra Soltani ne souffle mot sur cette question même s'il aborde longuement la question de la démission de Karim Younès. «Le Msp considère que (cette décision) est un acte personnel qui reflète une tradition usitée dans les grandes démocraties». Une manière de dire qu'il n'y aurait pas eu de pressions venues forcer le départ précipité du troisième homme de l'Etat. Bouguerra poursuit pour dire que «cette décision constitue la conséquence directe des résultats de la dernière élection présidentielle». Le président du Msp, dans ce communiqué, tente en outre de faire montre de son «indépendance» de vue, en maintenant sa demande pour la levée de l'état d'urgence dont «rien ne justifie le maintien». Le même Bouguerra Soltani, rencontré en marge de la cérémonie d'investiture de Bouteflika tenait un discours «sensiblement différent».