Les Néerlandais pour confirmer la première place, mais prudence... La première place du groupe est l'enjeu de taille dans cette confrontation entre les Pays-Bas et le Chili. Les Pays-Bas et le Chili se disputent la première place du groupe B cet après-midi (17 heures à Sao Paulo) avec la souci de vouloir éviter le Brésil en 8es de finale. Si comme le buteur néerlandais Robin van Persie «s'y attend», Neymar et ses équipiers terminent en tête de leur groupe, Néerlandais et Chiliens vont tout faire pour éviter la deuxième place de leur poule. «Je rêve de rencontrer le Brésil au Brésil. Mais pas si tôt dans la compétition. Plus tard, beaucoup plus tard», a déclaré Van Persie vendredi dernier en conférence de presse. «Ce n'est pas que je trouve le Brésil plus dangereux que le Mexique (autre adversaire potentiel en 8e, ndlr). Brésil et Mexique, c'est chou-vert et vert-chou. Mais prendre le Brésil maintenant, c'est trop tôt», a-t-il ajouté. Grâce à leur meilleure différence de buts, les Orange (qui évolueront pour la première fois en orange durant ce Mondial aujourd'hui) peuvent se contenter d'un partage. Van Persie suspendu «Mais ce serait une erreur de spéculer sur un match nul, c'est le meilleur moyen de perdre», prévient le défenseur central Ron Vlaar. «J'ai l'impression que mes joueurs se trouvent plus facilement dans ce système qu'ils connaissent depuis leur plus jeune âge», justifie Louis van Gaal, confronté à l'absence pour suspension de Van Persie. L'attaque néerlandaise devrait être emmenée par Arjen Robben, déjà auteur de trois buts comme Van Persie, de Jeremain Lens et Memphis Depay ou Klaas-Jan Huntelaar. Van Gaal, qui doit aussi se passer de Bruno Martins Indi (commotion) en défense, n'est pas le seul à être confronté à des problèmes d'effectif. «Battre l'Espagne ce n'était pas notre objectif principal. Notre objectif principal, comme les autres sélections, c'est d'arriver en finale et gagner», a ainsi souligné Jorge Valdivia. Jamais le Chili n'a paru aussi fort sur le papier. Aujourd'hui la formation sud-américaine a, en Vidal (Juventus) et Alexis Sanchez (Barcelone) deux joueurs de très haut niveau mondial, mais elle compte aussi sur un groupe de grognards mercenaires évoluant en Italie, Angleterre, Espagne, Suède ou au Brésil. Les Néerlandais doivent donc s'attendre à souffrir. «Le Chili est impressionnant depuis le début du tournoi. Méfiance», disait, vendredi dernier, Ron Vlaar.