Le Directeur général, M. Hassan Kabbani s'est dit entièrement «satisfait». L'opérateur égyptien de la téléphonie mobile Orascom télécom, a organisé, hier à l'hôtel Mercure, via sa filiale Djezzy, une journée portes ouvertes à laquelle la presse nationale et internationale a été conviée afin qu'elle prenne acte des services qu'il rend ainsi que son mode de fonctionnement. Un conglomérat de hauts responsables de la filiale ont présenté les mécanismes pratiques sur lesquels repose la stratégie de la compagnie. Faisant l'évaluation des actions et services de Djezzy depuis son ouverture commerciale le 15 février 2002, le directeur général, M. Hassan Kabbani s'est dit entièrement «satisfait». «Djezzy, comme l'entreprise mère Orascom, n'était pas très connue au départ. On est arrivé aujourd'hui à avoir presque 2 millions d'abonnés. Ces derniers n'ont fait que renforcer notre certitude d'être un opérateur sérieux et fiable», a-t-il dit. Usant de la langue des chiffres, Kabbani en a fait un bilan époustouflant. En sus de ses 1.907.518 abonnés, il assure 78% de la couverture populaire, dispose de 3000 points de vente et occupe une part de marché évaluée à 88,48%. Ainsi, Djezzy est le leader de la téléphonie mobile non pas uniquement en Algérie, mais dans toute la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Avec un tel essor, des options, jusque-là domaine exclusif des grands opérateurs mondiaux, font partie des services de Djezzy. Il s'agit, en particulier, du «roaming» dont le consommateur gardera ses privilèges téléphoniques intacts même à l'extérieur du pays et ce, grâce aux accords de partenariat signés avec 235 partenaires répartis dans 86 pays. S'appuyant sur ce progrès record, les dirigeants de Djezzy ne conçoivent aucune contrainte pouvant freiner cette croissance. L'entrée prochaine sur le marché national de la compagnie koweïtienne ne semble guère préoccupante pour une filiale qui se développe sans discontinuité. «Il y a de la place pour tout le monde», a ironisé Kabbani répondant à la question d'un journaliste. Pour les besoins d'investissements qui se développent avec l'accroissement de la demande, Kabbani a avoué «la disposition de plusieurs banques nationales à participer à la réalisation de nos projets» tout en affirmant que leur embargo est définitivement levé. D'ailleurs, sans le recours aux contributions des banques, Djezzy a pu investir près de 1,600 milliard de dollars. Dans l'après-midi, la presse a eu droit à une visité guidée, au niveau de l'installation de Dar El Beïda. Les journalistes ont passé un après-midi instructif avec la dynamique équipe qui y travaille.