Contrairement à son prédécesseur bosniaque, l'ex-coach de Lorient est réputé pour être un homme peu bavard, et qui n'a nullement l'habitude d'être sous les feux de la rampe. Comme annoncé par nos soins dans nos précédentes éditions, le Français Christian Gourcuff a déjà entamé sa nouvelle mission de sélectionneur de l'EN, en se déplaçant avant-hier au Bénin, pour y superviser en personne la rencontre aller Bénin-Malawi, et en fera de même pour la manche retour, prévue entre le 1er et le 3 août prochains. Gourcuff qui a désigné comme principal collaborateur à ses côtés, Yazid Mansouri, le nouveau manager des Verts, sera logiquement présenté officiellement à la presse sportive et à l'ensemble des médias algériens, le 4 août prochain à Alger. Christian Gourcuff qui travaillera de concert avec la Fédération algérienne de football, et surtout en parfait accord avec Mohamed Raouraoua, entend bien de la sorte, se consacrer pleinement à sa nouvelle fonction en toute discrétion. Contrairement à son prédécesseur franco-bosnien, le technicien français sus-cité est réputé de très longue date en France pour être un homme peu bavard et qui n'a nullement l'habitude d'être sous les feux de la rampe. Pour preuve, après avoir drivé pendant pas moins de vingt et une saisons le club du FC Lorient, et surtout coaché les Merlus bretons au cours des dix dernières années, le nouveau sélectionneur de l'EN a pris le soin de quitter son équipe de coeur sur la pointe des pieds. Malgré le très grand différend qui était subitement apparu au grand jour entre lui et le président du FC Lorient, Christian Gourcuff n'a jamais permis aux nombreux médias français de s'engouffrer dans la brèche, et donner l'occasion à la presse sportive de «médiatiser» sa décision de quitter le club breton dans lequel y ont évolué dans un passé très récent, plusieurs ex-joueurs de l'EN, à l'image de Rafik Saïfi, et autres Yazid Mansouri. Voulant à tout prix préserver son image de technicien peu avide en déclarations tous azimuts, Christian Gourcuff qui a toujours entretenu d'excellentes relations avec l'ensemble de nos confrères français et aussi des rapports très cordiaux avec les médias lourds, notamment des chaînes télévisuelles très «prisées» dans l'Hexagone, a toujours su rester en retrait de l'actualité. Pour preuve, lors de son dernier passage en date sur la chaîne cryptée française, en l'occurrence Canal +, Christian Gourcuff a évité de s'étaler plus qu'il n'en faut sur son futur avec les Verts, par respect au sélectionneur de l'EN qui était toujours en poste. Mieux encore, Christian Gourcuff a décidé d'accorder la priorité aux médias algériens, en sa qualité de nouveau patron technique de l'EN. Il est clair qu'en matière de communication avec l'ensemble de la presse et des médias algériens, Vahid Halilhodzic et beaucoup de nos confrères n'ont jamais réussi à établir entre eux des rapports cordiaux. Le fait d'avoir pris la décision de se confier le plus souvent aux médias étrangers, tout en imposant dans le même temps un black-out total envers les médias algériens, Vahid Halilhodzic a fini par «irriter» sérieusement au plus haut point Mohamed Raouraoua en personne. Il est clair que désormais, le président de la FAF, ne tient nullement à revivre cette atmosphère de très profond malaise qui a caractérisé les derniers rapports très tendus apparus au grand jour entre Halilhodzic et la presse sportive nationale, et qui avaient atteint un point de non-retour, lors de la CAN 2013. En évitant de faire la moindre déclaration pour l'instant, notamment dans les médias français, Christian Gourcuff est déjà dans la peau d'un nouveau sélectionneur, disposé d'ici très peu à faire face aux très nombreuses questions auxquelles il aura à répondre très prochainement à Alger, et certainement sur un ton nouveau.