Aucun survivant parmi les 118 passagers qui se trouvaient à bord. Les images diffusées ont montré la violence du choc. Dès l'annonce de l'information de la disparition de l'avion affrété par Air Algérie qui faisait la liaison entre Ouagadougou et Alger, la majorité des télévisions d'information continuent de braquer leurs projecteurs sur l'événement, reléguant le conflit à Ghaza aux oubliettes. C'est surtout les trois télévisions d'informations continue: Bfmtv, I télé et LCI ont concentré leurs efforts pour informer les Français sur le sort des 51 passagers de nationalité française. Les trois chaînes françaises ont d'ailleurs diffusé les conférences du ministre des Transports Amar Ghoul, et du représentant d'Air Algérie. Plusieurs experts en aéronautique ont été également sollicités pour donner leur analyse sur ce crash. Une catastrophe qui a également été couverte d'une manière peu professionnelle par la chaîne saoudienne Al Arabya, qui a déformé certaines réalités sur la compagnie algérienne. Ainsi, ce drame a également fait couler beaucoup d'encre dans les médias étrangers, notamment l'Hexagone. Le Figaro souligne que des soldats français sont arrivés près de l'épave du vol AH 5017, au Mali, et récupéré la boîte noire. «L'épave du vol AH5017 a été découverte au Mali dans la zone de Gossi, près de la frontière avec le Burkina-Faso. Cette région semi-désertique est plutôt accessible à l'aune des critères locaux et à l'écart des activités des groupes islamistes», indique le quotidien, en reprenant les principales déclarations de François Hollande. «Il n'y a hélas aucun survivant parmi les 118 personnes à bord du vol Air Algérie, dont 51 Français, a confirmé le président de la République», précise Le Figaro. Le New York Times est revenu sur le crash du vol d'Air Algérie avec en titre «Les soldats français on atteint la zone du crash du vol d'Air Algérie» (French soldiers reach Air Algérie crash). L'article revient sur les stipulations climatiques qui auraient éventuellement été à l'origine du crash de l'avion. En exclusivité, France TV Info, a diffusé les premières images du lieu où s'est écrasé le vol d'Air Algérie. «L'appareil McDonnell Douglas MD83 s'est crashé dans la région de Gossi (Mali), près de la frontière avec le Burkina Faso», révèle la même source en précisant que «les débris sont dispersés sur 500 m et un énorme cratère dans le sable témoigne de la violence du choc», en ajoutant qu'il est d'ailleurs impossible de repérer sur ces images les pièces maîtresses de l'avion au milieu des débris. France 24, publie que Paris n'exclut aucune hypothèse, en reprenant les propos de Laurent Fabius. «Aucune hypothèse n'est exclue», a déclaré Laurent Fabius, après la disparition, jeudi, du vol d'Air Algérie assurant la liaison Ouagadougou - Alger». Par ailleurs, Tv info, revient dans un communiqué sur les circonstances de l'accident. «L'appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré. La présidence française confirme que, disparu mercredi soir dernier après avoir décollé de Ouagadougou pour Alger, il a été retrouvé. L'épave de l'appareil, qui transportait au moins 118 personnes, a été localisée dans le nord du Mali, dans la région de Gossi». D'une part, le chef de la cellule de crise au Burkina Faso a donné des indications sur l'état de l'appareil qui s'est écrasé avant-hier. Il a parlé d'une épave complètement calcinée et éparpillée, selon un site d'information français. Il a évoque aussi des restes de corps humains. D'autre part, les médias espagnols ont suivi avec beaucoup d'intérêt le tragique accident, notamment que les six membres de l'équipage sont des Espagnols. Le journal espagnol El Pais évoque l'ambiance au sein de la compagnie aérienne à Barcelone après avoir appris le crash et la mort des six membres espagnols de l'équipage. «L'ambiance dans les bureaux de la compagnie était à l'abattement. Les persiennes étaient fermées et les employés étaient occupés à coller du carton contre les vitres pour décourager les fouineurs.» Un autre quotidien espagnol El Mundo a réalisé, de son côté, un portrait sur le pilote de l'avion. Dans le même contexte, un quotidien burkinabé Sidway a commenté «Crash de l'avion d'Air Algérie: 48h de deuil national». Le quotidien revient sur la tragédie. «24 Burkinabés étaient à bord de l'avion qui a connu un sort tragique», a regretté. «L'épave désintégrée de l'avion d'Air Algérie localisée dans le nord du Mali», à la une du quotidien libanais L'Orient-Le Jour qui regrette la présence de 20 Libanais au bord du vol d'Air Algérie. Aussi, BBC Arabic, cite que «l'épave de l'avion disparu a été retrouvée au Mali, selon les autorités du Burkina Faso», en précisant que le crash est dû aux mauvaises conditions climatiques. De son côté, le quotidien canadien Montréal, titre dans son article publié hier «3e écrasement d'avion en une semaine», en évoquant la série noire des accidents aériens. «La série noire se poursuit alors qu'un troisième avion de ligne s'est écrasé en une semaine. Cette fois, l'écrasement d'un appareil d'Air Algérie, hier, a fait six victimes vivant au Québec, dont cinq membres d'une même famille», regrette le quotidien.