La vie reprenait son cours dans la bande de Gaza mercredi au deuxième jour d'un cessez-le-feu persistant mais suspendu à des discussions très ardues avec les Egyptiens pour intercesseurs entre Israéliens et Palestiniens. Un semblant de relative normalité revenait dans le territoire dévasté où les Gazaouis avaient l'air de croire que le cessez-le-feu de 72 heures accepté par Israël et le Hamas et entré en vigueur mardi à 08H00 (05H00 GMT) pouvait tenir, à la différence de tous les précédents. Il appartient à présent aux Israéliens et aux Palestiniens envoyés au Caire de le transformer en trêve durable lors de discussions indirectes avec l'entremise de l'Egypte, habituel médiateur de ces conflits en tant que grand voisin et l'un des deux seuls pays arabes à avoir signé un accord de paix avec Israël. Ces discussions s'annoncent très difficiles, avec des exigences à première vue irréconciliables et une multiplicité d'acteurs aux intérêts divergents. L'armée israélienne dit avoir retiré tous ses soldats de la bande de Gaza. Mais elle se tient prête à riposter à toute attaque, a-t-elle prévenu.